Highlander (1986) : It’s a kind of magic.

Il y a Highlander, le film de 1984 de Russell Mulcahy, avec Christophe Lambert, Sean Connery et Clancy Brown, et il y a la franchise Highlander… J’étais partie sur l’idée d’un article global, mais après avoir revu Highlander 2, 3 et 4 (et oui, j’aime me faire du mal !), je pense que je vais vous parler de Connor Mac Leod sous deux angles différents… le Mythe d’un premier film admirablement réussi et la déconstruction du Mythe par la franchise…

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Highlander… Des guerriers immortels qui se livrent une guerre sans merci depuis la nuit des temps dans l’espoir d’un prix qui leur donnera la toute puissance… A la fin, il ne peut en rester qu’un ! Connor Mac Leod (Christophe Lambert, avec un bel accent écossais en v.o., chapeau !), du clan Mac Leod meurt après une bataille et ressuscite miraculeusement… pour être chasser de son village, puisqu’on voit dans sa résurrection la main du Malin. Ce Highlander se reconstruit une vie, rencontre une jeune femme qu’il épouse, Heather, mais brusquement sa singularité le rattrape en la personne de Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez (Sean Connery) qui va lui apprendre qui il est – un immortel – et devenir son mentor… Car Le Kurgan (Clancy Brown) veut sa peau… enfin, sa tête.

Christopher_LambertCertes, quand on revoit Highlander, on se dit que le film a un peu vieilli… Quelques passages un peu kitsch prêtent à sourire, mais cela n’enlève rien au monument de science-fiction qu’est l’histoire de Connor Mac Leod. L’histoire est solide, le personnage de Connor bien construit, attachant, un vrai héros face à un destin hors-norme. Ramirez offre à Sean Connery un rôle qui tend vers la comédie… Ce qu’il n’a pas fait très souvent, et j’adore « ce vieux bouc » comme le surnomme Connor. Clancy Brown est simplement génial de démesure, un vrai méchant de BD, haïssable à souhait mais également fun. Quel look d’ailleurs ! MBDHIGH FE002

Les combats ne sont pas super réalistes (surtout le premier… mais bon, 80s), mais ils ont le mérite d’être visuellement intéressant… L’équipe des effets spéciaux s’en est donnée à coeur joie, c’est une évidence ! Du grand divertissement soutenu par un scénario solide, ce n’est pas si courant.

Je laisse de côté la série avec Adrian Paul qui est pour moi, comme le premier film, une belle unité, et qui fut un rendez-vous régulier au temps lointain de mon adolescence, ainsi que la série dérivée Highlander : the Raven (L’immortelle, pour la France, qui aurait pu connaître une meilleure destinée, mais passons). J’en parlerai certainement dans le futur, à l’occasion d’un rediffusion (ou d’un achat compulsif de coffret DVD…). Quant à la série animée, ne l’ayant pas vu dans son intégralité, je n’en dirai rien non plus.

sean connery

Il faudra également que je vous justifie dans un prochain article le titre de celui-ci… Qu’est-ce qui m’a amené à Highlander ? je pense que certains ont déjà deviné… La bande-original du film… composé par un groupe relativement inconnu, relativement discret… vous n’avez certainement jamais entendu parler d’eux…

Queen ! 😉

Trêve de plaisanterie… It’s a kind of magic, Don’t lose  your Head, Who want to live forever ? … C’est aussi la magie d’Highlander, une bande son sur mesure, créée par un groupe mythique !

à noter, petite citation de Def Leppard par le Kurgan qui, tout méchant qu’il est, a un bon goût en matière de musique ! 

It’s better to burn out than fade away

(Il vaut mieux se consumer que s’effacer – par ici en image, ça vaut le détour !)

à suivre :

Highlander : La franchise (Magic is loose…)

3 réflexions sur “Highlander (1986) : It’s a kind of magic.

  1. Ah « Highlander », que de souvenirs d’adolescence ! Ces week-ends passés à affronter au bâton mes amis en écoutant du Queen 😀

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