Alien Hunter (2003) et Starcrossed (1984)

Il semble que Mr. Spader ait souvent la tête dans les étoiles… Alien Hunter et  L’Etoile inconnue (Starcrossed), ne sont pas des chef d’oeuvre et valent surtout pour la prestation du monsieur. Encore que le second est charmant, frais, et me rappelle quelque part Highlander (honte à moi, le second film, mais une bien meilleure version…)

Alien Hunter (2003)

hwLuHCJibKzeE3k6cdz4uiRyrfHLe titre de ce film m’a donné de faux espoirs, et je l’avoue, il a fallu que je m’y reprenne à deux fois pour le visionner, m’étant endormi, bien au chaud sous ma couette, à la première tentative (et n’ayant même pas rêvé du monsieur…).

Cela démarrait pourtant bien : Spader en charmant professeur d’université, passionné par les UFO, cela avait des airs d’Indiana Jones chez les martiens… Sauf que le charmant professeur rejoint une mission en Alaska, mission qui a trouvé un objet non identifié dans la glace (Hibernatus ?!? … ) et qu’on a besoin des lumières du sémillant professeur pour comprendre la chose. Bien évidemment, une de ses ex est sur place, avec un nouveau petit ami possessif, rien ne se passe comme prévu, les politiciens n’ont pas de scrupules, et les scientifiques se font décimés… Ce film pourrait faire passer Supernova pour un chef d’oeuvre d’art et essai…

Mon plus gros reproche, c’est que point de vue chasseur, et bien non, même l’alien n’a rien d’Alien, et quand la chose devient intérressante (le film, pas le petite homme vert) et bien, l’histoire s’arrête… frustrant !

L’Etoile inconnue (1985)

62853Donc, Starcrossed… oùcomment mélanger extraterrestre et romance. Cela m’a fait penser à Highlander 2, en mieux… Ceux qui ont vu Highlander 2 me répondront sûrement que ce n’est pas difficile… Il y a des similitudes, dans le sens ou l’héroïne arrive d’une autre planète, l’innocent Joey Callaghan(Spader) la croit Russe – c’est charmant – et elle est poursuivit par deux vilains-pas-beaux-méchants-monolitiques qui avancent encore moins vite que le tueur d’Halloween, mais réussissent toujours à rattraper leurs proies, qui courent comme des gazelles (oui, Spader aussi court vite!), cela me rappelle l’ouverture du peu memorable sus-mentionné Quickening, puisque Connor (Christophe Lambert) et Ramirez (Sean Connery) avait été envoyés sur terre pour s’être rebellés contre le régime de leur planète, ce qu’à fait la jolie Mary (Belinda Bauer), avant de s’enfuir… et là on oublie les ressemblances, et on passe à la comédie romantique : Arrive le héros, Joey, beau, blond, courageux et même téméraire, qui prend sous sa protection l’inconnue toute de cuir vêtue, sans se poser de question, juste parce qu’il est idéaliste, et plein d’illusions… C’est charmant, plein de bonnes intentions, à défaut de moyens ou de profondeur.

un mignon téléfilm, à voir entre copines avec un paquet de pop-corn.

Dark Angel (2001-2002)

Je viens de découvrir Dark Angel de James Cameron… Et je suis perplexe… Il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi cette série n’a que deux saisons… Il y avait un tel potentiel !

Dark Angel (James Cameron) starring Jessica Alba as Max Guevera, Michael Weatherly as Logan Cale, Valarie Rae Miller as Original Cindy, Ashley Scott as Asha Barlow, Jensen Ackles as Alec (Ben), Kevin Durand as Joshua, Richard Gunn, JC MacKenzie, John Savage as Donald Lydecker, Alimi Ballard as Herbal Thought and Martin Cummins.

Dark Angel (James Cameron) starring Jessica Alba as Max Guevera, Michael Weatherly as Logan Cale, Valarie Rae Miller as Original Cindy, Ashley Scott as Asha Barlow, Jensen Ackles as Alec (Ben), Kevin Durand as Joshua, Richard Gunn, JC MacKenzie, John Savage as Donald Lydecker, Alimi Ballard as Herbal Thought and Martin Cummins.

Présentation : En 2009, des enfants génétiquement modifiés, dotés de facultés physiques et intellectuelles surhumaines, s’échappent d’un complexe militaire visant à produire des super-soldats. Dix ans plus tard, les États-Unis sont devenus un pays du tiers-monde, à cause de l’Impulsion due à une explosion nucléaire provoquée par une attaque terroriste, qui a détruit l’ensemble de leurs systèmes informatiques. Dans ce monde en ruines, l’une de ces enfants évadés, X5-452  s’est créée une vie à Seattle, sous le nom de Max Guevara. Coursier chez Jam Pony Express,  elle est aussi cambrioleuse à ses heures perdues, et recherché toujours ses frères et soeurs. Lors d’un cambriolage, Elle rencontre Logan Cale, un cyber-journaliste qui, sous le pseudonyme du « Veilleur » défie le pouvoir corrompu désormais en place à la tête des États-Unis. Tombé sous le charme de Max, Logan lui propose de l’aider à retrouver les autres évadés, et lui demande en échange de l’aider dans sa lutte pour un monde plus juste. Max va donc mettre à profit ses extraordinaires facultés physiques pour aider Logan à combattre ses ennemis…

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Au delà des luttes de pouvoir, des problèmes de financements (j’ai lu beaucoup de theories sur l’arrêt de la série… les gros sous étant certainement le problème principal), la créativité de Dark Angel ne peut pas être discutée. En effet, cette série de SF (je dirais presque d’anticipation… parce que si nous n’avons pas eu l’Impulsion, le monde semble malheureusement partir dans le sens de ce 2009 de 2002…) avait des éléments humains, posait des questions existentielles, offraient des personnages fouillés et profonds ; oui, même Joshua, le géant à tête de chien.

Je trouve d’ailleurs que la série a été mal distribuée en France, dans le sens ou# j’étais certaine que c’était un « produit pour adolescents » … et si Mr. Jensen Ackles n’avait pas été au casting, je ne me serais pas décidée ; et cela aurait été dommage.

Max et AlecEn effet, Max se débat avec son « anormalité » dans un monde qui n’a finalement plus vraiment de normes. Elle essaie de s’intégrer, mais sa différence fait qu’elle a un destin qui l’attend. Il est amusant que les créateurs de la série lui ait donné comme nom de famille Guevara (qu’elle s’est choisi elle-même, puisque Max est connu par ceux qui l’ont créé sous le code X5-452), alors que le révolutionnaire idéaliste, c’est Logan… Mais, c’est bien Max qui mène le Bal… J’ai beaucoup apprécié son côté Lady-cambrioleuse mis en avant dans le premier épisode (je suis certaine que Lupin aurait apprécié de même). Max n’est pas Robin des bois, mais elle choisit ses victims, les riches, les nantis qui vivent dans leurs tours d’argent  alors que les humbles luttent au jour le jour pour survivre…

La saison 1 montre en parallèle la vie extraordinaire de Max, l’être génétiquement modifié capable de toutes les prouesses, et la vie quotidienne de ses amis à Jam Pony, qui se battent pour survivre au quotidien.  On croise d’autres échappés de Manticore, plus ou moins intégrés, plus ou moins « humanisés ». Ainsi dans Polo Loco (je préfère le titre original), Ben (Mr. Ackles qui revient dans la saison 2 dans le role d’Alec, jumeau ou clone de Ben) permet de s’interroger sur la religion… Car ayant été élevé loin de toute croyance, les transgéniques peuvent malgré tout développer des croyances… et les prendre trop au pied de la lettre…

joshuaDans la saison 2, Les évades de Manticore sont plus ou moins intéressants… A l’exception de Joshua qui est magnifique, on voit d’ailleurs à quel point les effets speciaux et les maquillages se sont améliorés en quelques années, parce que certains êtres génétiquement modifiés ont des têtes qui n’auraient pas dépareillés au Monster Club ; mais cela n’enlève en rien la qualité de l’intrigue, au contraire, cela souligne bien à quel  point la nature humaine est prompte à juger sur l’apparence et non à regarder au delà… Ainsi les trangéniques à tête de monstre, ceux qui font le plus peur sont bien plus humain que les humains, et c’est l’homme qui les poursuit, White (bien sous tous rapports, un brin arien…) qui est le vrai monstre. De même, Max et Alex peuvent passer pour humains, ils ont la beauté pour eux, mais ils sont torturés… Et c’est l’homme à tête de chien, Joshua, qui malgré sa candeur, et le plus sage…

Voici donc une série que je recommande, et don’t je vous reparlerai, car j’ai découvert que Max Allan Collins lui a donné une suite dans trois romans (une prequel et deux suites). La sombre vision du future de James Cameron me semble très juste, de même que son interprétation des tourments de l’humanité.

Highlander (1986) : It’s a kind of magic.

Il y a Highlander, le film de 1984 de Russell Mulcahy, avec Christophe Lambert, Sean Connery et Clancy Brown, et il y a la franchise Highlander… J’étais partie sur l’idée d’un article global, mais après avoir revu Highlander 2, 3 et 4 (et oui, j’aime me faire du mal !), je pense que je vais vous parler de Connor Mac Leod sous deux angles différents… le Mythe d’un premier film admirablement réussi et la déconstruction du Mythe par la franchise…

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Highlander… Des guerriers immortels qui se livrent une guerre sans merci depuis la nuit des temps dans l’espoir d’un prix qui leur donnera la toute puissance… A la fin, il ne peut en rester qu’un ! Connor Mac Leod (Christophe Lambert, avec un bel accent écossais en v.o., chapeau !), du clan Mac Leod meurt après une bataille et ressuscite miraculeusement… pour être chasser de son village, puisqu’on voit dans sa résurrection la main du Malin. Ce Highlander se reconstruit une vie, rencontre une jeune femme qu’il épouse, Heather, mais brusquement sa singularité le rattrape en la personne de Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez (Sean Connery) qui va lui apprendre qui il est – un immortel – et devenir son mentor… Car Le Kurgan (Clancy Brown) veut sa peau… enfin, sa tête.

Christopher_LambertCertes, quand on revoit Highlander, on se dit que le film a un peu vieilli… Quelques passages un peu kitsch prêtent à sourire, mais cela n’enlève rien au monument de science-fiction qu’est l’histoire de Connor Mac Leod. L’histoire est solide, le personnage de Connor bien construit, attachant, un vrai héros face à un destin hors-norme. Ramirez offre à Sean Connery un rôle qui tend vers la comédie… Ce qu’il n’a pas fait très souvent, et j’adore « ce vieux bouc » comme le surnomme Connor. Clancy Brown est simplement génial de démesure, un vrai méchant de BD, haïssable à souhait mais également fun. Quel look d’ailleurs ! MBDHIGH FE002

Les combats ne sont pas super réalistes (surtout le premier… mais bon, 80s), mais ils ont le mérite d’être visuellement intéressant… L’équipe des effets spéciaux s’en est donnée à coeur joie, c’est une évidence ! Du grand divertissement soutenu par un scénario solide, ce n’est pas si courant.

Je laisse de côté la série avec Adrian Paul qui est pour moi, comme le premier film, une belle unité, et qui fut un rendez-vous régulier au temps lointain de mon adolescence, ainsi que la série dérivée Highlander : the Raven (L’immortelle, pour la France, qui aurait pu connaître une meilleure destinée, mais passons). J’en parlerai certainement dans le futur, à l’occasion d’un rediffusion (ou d’un achat compulsif de coffret DVD…). Quant à la série animée, ne l’ayant pas vu dans son intégralité, je n’en dirai rien non plus.

sean connery

Il faudra également que je vous justifie dans un prochain article le titre de celui-ci… Qu’est-ce qui m’a amené à Highlander ? je pense que certains ont déjà deviné… La bande-original du film… composé par un groupe relativement inconnu, relativement discret… vous n’avez certainement jamais entendu parler d’eux…

Queen ! 😉

Trêve de plaisanterie… It’s a kind of magic, Don’t lose  your Head, Who want to live forever ? … C’est aussi la magie d’Highlander, une bande son sur mesure, créée par un groupe mythique !

à noter, petite citation de Def Leppard par le Kurgan qui, tout méchant qu’il est, a un bon goût en matière de musique ! 

It’s better to burn out than fade away

(Il vaut mieux se consumer que s’effacer – par ici en image, ça vaut le détour !)

à suivre :

Highlander : La franchise (Magic is loose…)

Le Formidable Evénement de Maurice Leblanc

« Quand le père d’Arsène Lupin soulève la Manche. »

Voici l’accroche choisie par les Editions de l’Evolution. Et rien ne saurait être plus juste…

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En cliquant sur l’image, vous pourrez aller visiter le site de l’éditeur.

Présentation de l’éditeur : « Dans les années 1920, un soulèvement géologique cataclysmique fait remonter le sol de la Manche, créant un isthme aussi soudain qu’imprévu entre la France et l’Angleterre. Or les humeurs tectoniques ont fait apparaître une terre sans nation et sans loi, une Prairie de varech qui aurait terrifié Fenimore Cooper… En un tournemain, cette terre encore humide des abysses devient celle de lugubres oiseaux de proie ; dans des carcasses d’épaves suintantes se déroulent des scènes de cauchemar dont aurait pu s’inspirer Mad Max… mais face aux passions les plus sinistres, les passions les plus nobles sont aussi à l’oeuvre… »

image-2Et c’est bien sûr l’amour qui guide le héros de Leblanc, Simon Dubosc, parti à la recherche de sa fiancée perdue dans ce nouveau Far West, aux mains d’un bandit qui donne l’impression que Jesse James ou Butch Cassidy étaient des enfants de choeur… La force de ce roman de Leblanc réside dans les mêmes facteurs que celle des romans mettant en scène Arsène Lupin. Nous avons un héros sympathique, un sportman qui a tout d’un chevalier blanc, mis face à un événement sans précédent, un bouleversement géologique qui crée une nouvelle terre, et bien sûr qui draine tout ce que la France et l’Angleterre à de mauvais sujets… Sur cette terre, la jolie Isabel est parti avec son père rechercher un médaillon précieux, souvenir de sa mère, qu’elle a perdu lors d’un naufrage précédent la catastrophe et auquel Simon et elle ont survécu par miracle… 

Nous avons les bons, les méchants, et le schéma n’est pas simpliste puisque Maurice Leblanc s’inspire de ses lectures de jeunesse (ces bons vieux westerns, mais sur papier ceux-là), pour créer un nouveau Far West… Souvenez-vous que la ruée vers l’or ne fut pas une affaire de Pied-tendre et que l’Amérique fut une terre de non-droit dans ses jeunes années… Leblanc nous présente un portrait plus que réaliste de l’espèce humaine, tout en nous offrant un divertissement qu’on pourrait qualifier de thriller bien avant l’heure… Simon survivra-t-il aux épreuves imposées par le destin (et le snob paternel de la demoiselle, il faut le dire), et conquérira-t-il sa belle ?

Le Formidable Evénement est l’un des deux romans de Science-Fiction écrit par Maurice Leblanc (le second étant Les Trois Yeux), et la préface de Jacques Dérouard nous ramène vers les circonstances de l’écriture de cette oeuvre. N’oublions pas que la Science-Fiction n’en était qu’à ses balbutiements dans les années 20, qu’il y a peu encore, c’était le fantastique qui dominait le domaine « onirique » de la littérature… Certes, Cyrano de Bergerac avait déjà l’idée de voyager vers la lune quelques siècles plus tôt, mais c’est bien le 20ème siècle qui a vu n’être la science-fiction… Jules Verne anticipait, Maurice Leblanc invente… tout en se basant sur de solides connaissances géologiques, comme en atteste l’enquête qui clôt le volume « Et si ça arrivait ? » par Serge Simon. Ce scientifique, spécialiste des fonds et du littoral de la Manche » nous raconte le passé de cette mer qui n’a pas toujours existé et se demande si d’aventure le Formidable événement serait possible. Ces quelques pages éclairent le lecteur (même si j’ai eu recours une ou deux fois à un dictionnaire), tout en soulignant les connaissances de Leblanc, le tout n’est d’ailleurs pas dénué d’humour.

Pour conclure, je tiens à remercier les Editions de L’Evolution pour ce service de presse qui a été un joli cadeau de Noël. Cela prouve une nouvelle fois que Leblanc n’est pas que le père d’Arsène Lupin et que ses autres écrits méritent d’être redécouvert. Le Formidable Evénement est un grand roman, pionnier de la science-fiction française, mais aussi une belle peinture des caractères, un hommage au Western, une histoire d’amour touchante… Chapeau bas, comme toujours, monsieur Leblanc !

Couverture originale des Editions Pierre Lafitte

Le guide du voyageur galactique de Douglas Adams

D’abord… NE PANIQUEZ PAS!…

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… Comme il est dit sur la couverture  du Guide du voyageur Galactique… J’aime assez cette tagline, ça présage bien du livre…

J’ai découvert que ce roman de Douglas Adams, le premier d’une série importante, est plus que célèbre au Royaume-Uni ! C’est beaucoup moins connu en France ( à l’exception des Happy few, comme Stendhal avait l’habitude de dire). Donc, maintenant, quand j’entends parler d’une montre digitale, je sais que c’est une référence directe au livre d’Adams ; ou encore quand j’entends parler de serviette (Vous avez toujours besoin d’avoir une serviette avec vous. Lisez le livre si vous voulez comprendre!)

guide voygeur gPrésentation éditeur : Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute ; que la Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.(source : Amazon.fr)

Donc, si je devais décrire le « guide du voyageur galactique en un mot… non, disons deux : Folie et humour… C’est vraiment fou, et il faut se rappeler que c’est un livre des années 70, assez en avance sur son temps. Il ne deviendra pas mon livre préféré, mais plutôt un plaisir intellectuel qui m’a permis de comprendre le film (je n’étais pas folle du film, mais étrangement, le revoir après avoir lu le livre m’a permis de l’apprécier : je comprends le pourquoi des bières, des cacahuètes,  des serviettes au début… Je ne comprends toujours pas la poésie des Vogons, mais personne ne la comprend de toute façon… Désolé, blague de voyageur galactique 😉 ).

la parodie du gouvernement, de la politique, des grosses entreprises est toujours très actuelle. Oui, le temps passe et les choses ne changent pas. Manipulations, profits douteux, mensonges, intérêts personnels… Tout est toujours là.

Une chose intéressante est l’introduction de la notion de dépression dans la fiction. Comment la dépression peut-elle être amusante ? Quand c’est un robot qui en souffre. Mais ce problème de santé mental est en même temps dépeint avec fidélité au lecteur. Je ne connais pas grand chose à la dépression (je connais « être déprimée », ce qui n’est pas pareil), mais cela m’a semblé juste et assez original dans un livre des années 70.

Quant à la célébrité du Guide du voyageur galactique dans la culture Britannique… Je n’étais pas au courant… Je suis française et il n’y a pas eu (à ma connaissance) d’impact sur la culture française (pas le seul exemple, malheureusement).

Donc en résumé, ce n’est pas devenu mon livre favori, mais c’est un bon divertissement, un moment de lecture agréable, et j’ajoute que l’adaptation cinématographique, avec dans le premier rôle un certain Martin Freeman, est fidèle.

 

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