Rebel without a clue de Bonnie Tyler

 

Saviez-vous que Bonnie Tyler était galloise ?… Et bien maintenant, vous le savez !

J’aime cette chanteuse à la voix rocailleuse depuis bien des années, et avant d’arriver à Cardiff, je la croyais américaine… balades pop-rock oblige…

Bien sûr, on ne présente plus ses tubes tel que I need a Hero ou Total Eclipse of the Heart (que je ne recommande pas en période de déprime)… mais là ne vont pas mes préférences… J’avoue que je préfère Rebel without a clue qui joue sur le Rebel without a cause  (La Fureur de Vivre en français) … Et là, je vais vous faire un petit peu d’analyse de texte ! Parce que Rebel without a cause, même en ne parlant pas anglais, je suis certaine que vous vous doutez qu’on s’est éloigné du sens avec la traduction … Assez évident, le film de James Dean  s’intitule « Rebelle sans cause »… ce que je trouve un peu faux, parce qu’ils avaient raison de se rebeller, contre des adultes qui ne les comprennaient pas, mais surtout, n’essayez pas de les comprendre dans une société américaine des annés 50 raide comme un piquet. Rebel without a clue va dans le même sens. L’histoire de la chanson, c’est l’histoire d’un garçon qui passe par-là, qui joue des mécaniques, qui se rebelle contre la société et rencontre une fille qui affecte les mêmes poses… J’utilise le verbe « affecter » parce que Bonnie souligne que le rebelle est « without clue », c’est-à-dire « sans un indice » littéralement, et je rapprocherai l’expression de « clueless » dans ce cas de figure (je vous entends d’ici ! c’est fini le cours d’anglais ?!?)… donc pour conclure, quand une personne est clueless, c’est qu’elle ne sait rien de rien… Donc pour Bonnie, son couple de rebelles ne sait vraiment pas pourquoi il se rebelle… C’est l’adolescence, ou la marginalité (j’y reviens dans quelque ligne), je pense… On a tout cela dans la chanson, les hormones en déroute dans le premier couplet (ou mises en route… 😉 ), (avec les yeux affamés et les mains prêtes à l’action…), le fait d’être un étranger dans le deuxième couplet, la recherche de l’aventure avec la mention du paradis (vivre vite, mourir jeune… Je pense d’ailleurs que Jim Steinman pensait à Jimmy Dean quand il a écrit cette chanson), la solitude est là, la solitude qui en cherche une autre, pour y metre fin (à la solitude… vous me suivez toujours ?) et les idoles de l’époques (qui incarnait bien tout cela), L’inspecteur Harry (et sa gâchette facile) et Madonna (et sa rébellion permanente, je ne mentionnerai même pas ses petites culottes… à si, je viens de le faire)…

Cependant, 30 ans après la création de cette chanson, je me permets une interprétation différente… et c’est la que la marginalité revient… Il ne vous fait pas penser à quelqu’un, ce charmant rebelle assis au Volant d’une Chevrolet noire… ? Personnellement, j’attends avec impatience d’avoir une chanson de Bonnie Tyler dans Supernatural… Parce que ce Rebelle, ce paumé, c’est Dean (pas James, pour le coup), et lui aussi, il se débat dans un monde qu’il ne comprend pas, et soyons honnête, s’il n’a rien de Madonna, il a bien les manières de Dirty Harry… Quant au Paradis, il est bien réel, dans supernatural, les anges ne sont pas si recommandables …

J’arrête là mes élucubrations, et je vous propose d’écouter Bonnie (et pour ceux qui ont envie de prolonger l’analyse de texte, ou de chanter en choeur, les paroles sont sous la vidéo)

Paroles de Jim Steinman

You’re a tough tail-gunner in a pitch black Chevy
Cruising in the moonlight
Ooh your aim is steady
Your eyes are hungry and your hands are ready
You shot me where you wanted
You put me in a daze

No matter where you’re going, you’ll always be a stranger
Getting into trouble, getting off on danger
Riding out of town like a cool lone ranger
When there’s nothing to lose, you gotta call your own plays
Did anybody say something incredibly stupid
Like there isn’t any paradise
But I remember the songs and I remember the story
I remember the thrills and I remember the glory

So hold me – hold me in your arms
Deliver me from growing old
Hold me – hold me in your arms
Shelter me from going cold
I’m a shot in the dark without you
A rebel without a clue

Rebel without a clue
I don’t know what to say and I don’t know what to do
Standing on the corner in my boots and my leather
A little over the edge, a little under the weather
Just a rebel without a clue
I’m tired and lonely and crying for you
I know just when to sulk and I know just how to pose
Dirty Harry to Madonna
I’ve been learning all the roles

So hold me baby, hold me a little longer
Need me baby just a little stronger tonight
Move it darling move a little quicker
Prove it darling blood is really thicker tonight
Drive on darling drive a little farther
Dream on darling dream a little harder tonight
Teach me baby teach me how to love you
Without me you’re just another rebel without a clue

It’s been a long hot Summer and it’s just the beginning
So keep our motor running and your tires spinning
So many places that I’ve wanted to be in
Take me where you’re going – away beyond above –
We’ll see a little action, relieve a little tension
Stuff I’d like to try that I shouldn’t even mention
I’ve gone so far that – I’m way beyond redemption
There’s nothing to it really – I think they call it love

Did anybody say something incredibly stupid
Like there isn’t any paradise
But I remember the songs and I remember the story
I remember the thrills and I remember the glory

So hold me – hold me in your arms
Deliver me from growing old
Hold me – hold me in your arms
Shelter me from going cold
I’m a shot in the dark without you
A rebel without a clue

Rebel without a clue
Don’t know what to say and I don’t know what to do
Standing on the corner in my boots and my leather
A little over the edge, a little under the weather
Just a rebel without a clue
I’m tired and lonely and crying for you
I know just when to sulk and I know just how to pose
Dirty Harry to Madonna
I’ve been learning all the roles

So hold me baby, hold me a little longer
Need me baby just a little stronger tonight
Move it darling move a little quicker
Prove it darling blood is really thicker tonight
Drive on darling drive a little farther
Dream on darling dream a little harder tonight
Teach me baby teach me how to love you
Without me you’re just another rebel without a clue

Instrumental

So hold me baby, hold me a little longer
Need me baby just a little stronger tonight
Move it darling move a little quicker
Prove it darling blood is really thicker tonight
Drive on darling drive a little farther
Dream on darling dream a little harder tonight
Teach me baby teach me how to love you
Without me you’re just another rebel without a clue

Highlander (1986) : It’s a kind of magic.

Il y a Highlander, le film de 1984 de Russell Mulcahy, avec Christophe Lambert, Sean Connery et Clancy Brown, et il y a la franchise Highlander… J’étais partie sur l’idée d’un article global, mais après avoir revu Highlander 2, 3 et 4 (et oui, j’aime me faire du mal !), je pense que je vais vous parler de Connor Mac Leod sous deux angles différents… le Mythe d’un premier film admirablement réussi et la déconstruction du Mythe par la franchise…

highlander-406900l

Highlander… Des guerriers immortels qui se livrent une guerre sans merci depuis la nuit des temps dans l’espoir d’un prix qui leur donnera la toute puissance… A la fin, il ne peut en rester qu’un ! Connor Mac Leod (Christophe Lambert, avec un bel accent écossais en v.o., chapeau !), du clan Mac Leod meurt après une bataille et ressuscite miraculeusement… pour être chasser de son village, puisqu’on voit dans sa résurrection la main du Malin. Ce Highlander se reconstruit une vie, rencontre une jeune femme qu’il épouse, Heather, mais brusquement sa singularité le rattrape en la personne de Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez (Sean Connery) qui va lui apprendre qui il est – un immortel – et devenir son mentor… Car Le Kurgan (Clancy Brown) veut sa peau… enfin, sa tête.

Christopher_LambertCertes, quand on revoit Highlander, on se dit que le film a un peu vieilli… Quelques passages un peu kitsch prêtent à sourire, mais cela n’enlève rien au monument de science-fiction qu’est l’histoire de Connor Mac Leod. L’histoire est solide, le personnage de Connor bien construit, attachant, un vrai héros face à un destin hors-norme. Ramirez offre à Sean Connery un rôle qui tend vers la comédie… Ce qu’il n’a pas fait très souvent, et j’adore « ce vieux bouc » comme le surnomme Connor. Clancy Brown est simplement génial de démesure, un vrai méchant de BD, haïssable à souhait mais également fun. Quel look d’ailleurs ! MBDHIGH FE002

Les combats ne sont pas super réalistes (surtout le premier… mais bon, 80s), mais ils ont le mérite d’être visuellement intéressant… L’équipe des effets spéciaux s’en est donnée à coeur joie, c’est une évidence ! Du grand divertissement soutenu par un scénario solide, ce n’est pas si courant.

Je laisse de côté la série avec Adrian Paul qui est pour moi, comme le premier film, une belle unité, et qui fut un rendez-vous régulier au temps lointain de mon adolescence, ainsi que la série dérivée Highlander : the Raven (L’immortelle, pour la France, qui aurait pu connaître une meilleure destinée, mais passons). J’en parlerai certainement dans le futur, à l’occasion d’un rediffusion (ou d’un achat compulsif de coffret DVD…). Quant à la série animée, ne l’ayant pas vu dans son intégralité, je n’en dirai rien non plus.

sean connery

Il faudra également que je vous justifie dans un prochain article le titre de celui-ci… Qu’est-ce qui m’a amené à Highlander ? je pense que certains ont déjà deviné… La bande-original du film… composé par un groupe relativement inconnu, relativement discret… vous n’avez certainement jamais entendu parler d’eux…

Queen ! 😉

Trêve de plaisanterie… It’s a kind of magic, Don’t lose  your Head, Who want to live forever ? … C’est aussi la magie d’Highlander, une bande son sur mesure, créée par un groupe mythique !

à noter, petite citation de Def Leppard par le Kurgan qui, tout méchant qu’il est, a un bon goût en matière de musique ! 

It’s better to burn out than fade away

(Il vaut mieux se consumer que s’effacer – par ici en image, ça vaut le détour !)

à suivre :

Highlander : La franchise (Magic is loose…)

Be Good to Yourself – Journey

Journey est un groupe américain fondé en 1976 et toujours en activité aujourd’hui, malgré un hiatus de 7 ans… J’ai découvert Journey dans un épisode de Supernatural (oui, encore !), avec la chanson Wheels in the Sky. Troisième épisode de la saison 2, autant dire que cela fait maintenant quelques années que je suis conquise…

Be Good to Yourself (1986) est une de mes chansons préférées parce qu’elle véhicule un message positif : « soyez bon avec vous même quand personne ne l’est ». Je ne vais pas dire souvent, mais parfois, on est le seul à savoir ce qui est bien pour soi, et on ne le fait pas parce… Cette chanson me rappelle qu’il faut d’abord penser à soi, pas par égoïsme, mais parce que la vie est courte, et qu’il faut essayer par tous les moyens d’être heureux… C’était le message original de la chanson d’ailleurs.

 

Site officiel du groupe  :

logo journey