(In English : This way)
Je ne suis pas une Trekkie (Je ne suis même pas sûre de l’orthographe du mot). J’ai vu quelques épisodes de la série originale, quelques films (assez récemment quant à eux, merci Arte), et j’ai apprécié le reboot de 2009, plus spécialement la relation entre Kirk et Spock, moins lisse que l’originale, plus énergique dans sa rivalité ouverte.
Je ne m’attendais pas à du Skakespeare dans les étoiles quand je me suis rendue au cinéma par cet après-midi ensoleillé (oui, je sais, en ce triste mois de juin, j’aurais pu profiter du soleil, mais bon, un film ne dure que deux heures, donc…). Je ne m’attendais pas à Skakespeare, et bien sûr, ce n’en fut pas. Star Trek into Darkness est un gentil film de divertissement : batailles spaciales, héros qu’on aime au premier coup d’œil et un « bon » méchant…
Oui, le méchant… joué par un acteur britannique relativement inconnu, Benedict Cumberbatch… Un bon méchant, démoniaque à souhait, là pour tuer et faire souffrir. J’ai apprécié le visage mégalithique de Mr. Cumberbatch (lui, si expressif d’habitude), et l’absence d’émotion de son personnage (Désolé, je ne donne pas de nom, vous le savez déjà de toute façon), et brusquement, c’est une tempête de rage, de folie, de cruauté.
Il est évident que ce n’est pas le rôle de sa vie (Si vous me demandez, jusqu’à maintenant, c’est Frankenstein, mais qui sait pour le futur). Bien sûr que non, mais c’est un bon rôle, nouveau pour lui, peut-être le passage vers des rôles différents (c’est tout ce que je lui souhaite).
Mais, Mr. Cumberbatch n’est que le méchant, et les deux héros du film demeurent le Capitaine Kirk et Monsieur Spock.
J’ai vraiment aimé (et je m’excuse d’avance de choisir un rôle de méchante), oui, j’ai vraiment aimé être témoin des souffrances qu’ils endurent ; parce que ces souffrances montrent l’humanité des deux personnages, leur force et leurs faiblesses. C’est vraiment dans ce film que vous pouvez apprécier la profondeur de l’amitié entre deux personnages si différents (plus différents encore que dans les aventures originales). Et la profondeur du film se trouve précisément dans ce dernier point.
Laissez de côté le pop-corn pour une seconde et demandez vous : Qu’est-ce qu’un héros est prêt à faire pour son meilleur ami ?
Ce sont de vrais héros, épiques! et j’espère revoir ces deux-là dans le futur.
Bien sûr, l’histoire aurait pu être plus complexe ; j’aurai aimé, parce qu’en y ajoutant aussi un méchant plus complexe, cela aurait pu être un chef d’oeuvre.
Mais, ce film demeure un bon divertissement, et oui, j’espère vraiment revoir le Capitain Kirk et Monsieur Spock dans le futur.
Avec Chris Pine (kirk), Zachary Quinto (Spock) Benedict cumberbatch (John Harrisson), Zoe Saltana (Uhura), Simon Pegg (scottie)…
Réalisé par J.J. Abrams, scénario : Roberto Orci, Alex Kurtzman, damon Lindelof.
Résumé : Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos…
Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive.
Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe. (source: allociné.fr)