X-Men : Days of Future past

Le professeur Xavier et Magneto envoient Wolverine dans le passé pour changer un événement historique majeur, qui a conduit à la quasi éradication des mutants au cours d’une guerre sanglante. Le problème c’est qu’en arrivant, Logan découvre que le Charles Xavier du passé n’est plus que l’ombre de lui-même et que les rôles mentor et élève doivent s’inverser…

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J’avais beaucoup apprécié le reboot de la franchise qui mêlait habilement crise historique (Cuba), effet spéciaux, et relations humaines. Bryan Singer continue ici à faire du bon boulot, avec une histoire complexe qui voyage entre futur possible et passé à corriger, toujours avec des effets spéciaux à couper le souffle et des personnages d’autant plus intéressant qu’on les retrouve dans les deux époques. Je parle bien sûr du professeur X (James McAvoy et Patrick Stewart) et de Magneto (Michael Fassbender et Ian McKellen) . Dans le premier film, c’était leur façon d’appréhender leur statut de mutant, leur amitié et leur combat qui était au centre de tout. Ici, c’est toujours leurs différences qui font le grand intérêt du film. J’ajoute que l’interprétation est impeccable, surtout James McAvoy qui offre un Charles Xavier bien différent du personnage habituel : il n’est pas serein, il n’est pas sûr de lui, il n’est plus un leader…

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J’ai adoré l’interaction entre Xavier jeune et Wolverine (Hugh Jackman dans toutes les époques) ainsi qu’avec le fauve (Nicolas Hoult), qui amène une belle touche d’humour. Raven (Jennifer Lawrence) prend également une autre dimension ; ce n’est plus une suiveuse, mais elle écrit sa propre destinée (au risque d’entraîner l’apocalyse… Tiens, ce n’est pas le titre du prochain ? 😉 ).

J’apprécie particulièrement cette renaissance de la franchise qui, si elle ne peut se passer des effets spéciaux, à conscience que ce sont les rapports humains (ou mutants, vous choisissez !) qui priment. 

X-Men-Days-of-Future-Past-Bishop-Omar-SyUn dernier mot du Frenchy du film, Mr. Omar Sy qui est splendide en Bishop. Certes, certes, pas un rôle énorme, mais un rôle important… Le reverra-t-on dans la suite ? j’espère !

2014, film de Bryan Singer avec Hugh Jackman (Wolverine), James McAvoy et Patrick Stewart (professeur Xavier passé et présent), Michael Fassbender et Ian McKellen (Magneto passé et présent), Jennifer Lawrence (Raven/Mystique), Nicolas Hoult (Beast ou le Fauve), Peter Dinklage (Bolivar Trask), Omar Sy (Bishop) … et pas mal de revenants !

Bouchon, triangle et Cercueil… L’âge de la maturité

Allez comprendre pourquoi, les deux acteurs que je veux vous présenter maintenant, je les vois plutôt dans une certaine cruauté… Il est vrai que leurs parcours cinématographiques ne fleurent pas tellement la comédie populaire…

Mais tout d’abord, le résultat du premier Match… C’est sans surprise que Monsieur Lambert Wilson a remporté la victoire, par K.O. pourrait-on dire, puisque Viggo Mortensen et son indiscutable talent n’ont obtenu qu’une seule voix… J’avoue que mon coeur allait aussi vers Lambert Wilson.

Nouveau match maintenant, et comme je le disais plus haut, deux acteurs qui je crois ont l’étoffe d’un Don Luis Perenna, grand d’Espagne, légionnaire et justicier…

mf2J’ai découvert Michael Fassbender dans la série Britannique disparue bien trop tôt Hex. Il y jouait Azazel, un démon (diable ?) bien décidé à séduire la pas si innocente Cassie… Je vois ce feuilleton comme un ancêtre de Being Human… Donc quand tout le monde s’est ébahi sur le monsieur avec X-Men : Evolution, Hunger, et autre Prometheus… j’ai reniflé avec hauteur : Je l’avais déjà repéré !

Impeccable en Thomas Rainsborough dans The Devil’s Whore, parfait en jeune Magneto dans X-men, extrêmement dérangeant dans le rôle de Brandon dans Shame (âmes sensibles s’abstenir, reste que ce film m’a viscéralement émue…). J’ai aimé le détester dans Fish Tank (un salaud ordinaire). Il était étonnant en Jung dans A Dangerous Method face au Freud de Viggo Mortensen (tiens, tiens, comme on se retrouve) et j’attends de voir (entre autres) son MacBeth ! Comme je le disais, pas de rôle comique, mais un tel sourire carnassier que je l’imagine sans difficulté dans la grande scène des révélations de L’Île aux Trente cercueils, torturant à loisir le bourreau de Véronique…

Petit bonus (toujours gare, les âmes sensibles!), sa participation au clip « Blind Pilots »  du groupe de rock Britannique The Cooper Temple Clause, participation qui me fait dire qu’il pourrait reprendre un ou deux rôles du cher Christopher Lee (quand il aura quelques minutes de libre, ce qui n’est pas le cas actuellement!), comme par exemple dans The Devil Rides out (Les vierges de Satan en français, et je n’ai toujours pas compris pourquoi, attendu qu’il n’y a pas de vierges à sacrifier dans ce film).

ss3Face à Monsieur Fassbender, un acteur français auquel on ne pense pas forcément, un garçon qui fait tranquillement son chemin mais qui aurait certainement la prestance d’un Lupin-Perenna, prêt à châtier les méchants et séduire les jolies veuves… Son nom ? Sagamore Stevenin… Certes, je ne possède pas sa filmographie sur le bout des doigts comme celles de messieurs Fassbender, Mortensen et Wilson, mais je l’ai découvert dans Comme une Bête où son personnage et son interprétation m’avait beaucoup touchés. Je l’ai également vu chasser la Bête du Gevaudan dans un téléfilm, il n’était pas mal en Bel Ami ou en Michel Vaillant. Je le vois parfaitement dans le rôle de Don Luis Perenna, chargeant à lui tout seul l’armée ennemie, une cigarette aux lèvres, la chemise ouverte en bon héros romantique… (interrogation surprise : De quel roman est tirée cette image ? … j’attends vos réponses ! je suis sérieuse !)

Voilà donc deux acteurs qui pourraient incarner un Lupin qui entre dans l’âge d’homme, qui va au feu et qui n’est pas dénué de cruauté, miroir de celle de l’époque qui l’entoure…

ces messieurs en images

alors, votre choix ?

Ici

(ou dans les commentaires du blog !)

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Thor de Kenneth Branagh ou comment passer totalement à côté du héros

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Ce n’est pas Kenneth Brannagh (qui maîtrise très bien son film) qui est passé à côté du héros, c’est moi !

En effet, si Thor n’avait été qu’à propos de Thor, je me serais beaucoup, beaucoup ennuyée. 

Car Thor, fils d’Odin, n’est pas le personnage le plus original qui soit ! Loin de Là !

En effet, vous ne m’en voudrez pas si je vous dis que le parcours de Thor consiste à être une imbécile de tête de mule va t’en guerre (et accessoirement une montagne de muscles assez effrayant – qu’a pris Chris Hemsworth ? c’est possible des muscles pareils ?!?), à se faire bannir par son papa, à rencontrer une gentille et intelligente terrienne qui va lui faire comprendre qu’il est un imbécile et à sauver le monde (le sien et le notre)…

Rien de nouveau sous le soleil, Batman, Spiderman, Iron Man, les X-men et à peu près tous les super-héros sont passés par là… Une crise d’adolescence en somme, et « à grand pouvoir, grandes responsabilités », comme disait l’oncle de Peter Parker…

Donc, j’avoue, Thor, tout héroïque soit-il après qu’il ait saisi le sens de la vie, ne m’a pas séduite.

Mais, pour qu’il y ait un héros, il faut forcément un méchant…

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Thor, Odin et Loki.

Et là, j’avoue que mon attention a été retenue… Et oui, dans la mythologie scandinave, Loki est un dieu « fripon » qui pousse tout un chacun, hommes et dieux, à sortir du droit chemin… On avait déjà entendu parlé de lui dans The Mask  (le film pour enfant qui a fait connaître Jim Carrey), mais ici, le personnage est très sérieux, et s’il aime se divertir en jouant des mauvais tours (de très très mauvais tours, qu’un juge rebaptiserait certainement « crimes »), il n’est pas simplement là pour être le pendant négatif de Thor. Contrairement au héros, son ennemi a une profondeur… Loki ne fait pas le mal pour faire le mal, il agit pour qu’enfin son père reconnaisse sa valeur… Il crée des situations qui vont lui permettre de prouver qu’il est l’égal de son frère. Bien évidemment, ce n’est pas en apportant des chocolats à Odin qu’il compte se faire aimer, mais plutôt en déclenchant une guerre (en manipulant Thor) et en la remportant à la place de son frère (et sans jouer fair-play) qu’il compte se mettre en valeur… le tout en écrasant ce qui le gène en chemin… Reste que le personnage ne fait pas le mal pour le mal, et qu’il est guidé par des sentiments, une souffrance, des émotions qui ne peuvent pas s’exprimer au risque de paraître THORfaible (on ne rigole pas chez les Dieux, donc…).

Loki est vraiment un méchant comme je les aime, un méchant qu’on peut apprécier, qui fait le bien comme le mal à la manière d’un dilettante. C’est un méchant qui n’est pas un simple faire-valoir du héros et qui, finalement, lui vole la vedette à défaut de la victoire finale.

résumé : Au royaume d’Asgard, Thor est un guerrier aussi puissant qu’arrogant dont les actes téméraires déclenchent une guerre ancestrale. Banni et envoyé sur Terre, par son père Odin, il est condamné à vivre parmi les humains. Mais lorsque les forces du mal de son royaume s’apprêtent à se déchaîner sur la Terre, Thor va apprendre à se comporter en véritable héros… (source : Allociné) de Kenneth Branagh (2011) avec Christ Hemsworth (Thor), Nathalie Portman (Jane Foster), Tom Hiddleston (Loki) et Sir anthony Hopkins (Odin).