Voici une belle et mélancolique chanson que je veux partager avec vous… Ecrite pour John Panozzo, le batteur du groupe, parti à 47 ans des suites d’une cirrhose du foie. Je ne cherche à déprimer personne, j’ai simplement fait mes recherches (même si je me doutais bien que la chanson parlait à un disparu). Cette chanson peut vouloir dire beaucoup plus, on peut l’interpréter à sa guise, et j’aime le fait qu’elle dise à bientôt…
J’ai commencé toute jeune à aimer le rock, avec Queen… puis les Stones, les Beatles et quelques autres… Et voilà 10 ans, apparaît cette série dont je vous ai beaucoup parlé ces derniers temps (J-& avant saison 10 🙂 ) et qui m’apporte non seulement mes monstres chéris (revus et corrigés pour la plupart, mais c’est comme ça que c’est bon), mais aussi une bande-originale à se damner (sans mauvais jeu de mots… quoique !) qui dès le premier épisode nous offre AC/DC… AC/DC que j’ai apprécié grâce à Supernatural…
Ajoutons Foreigner, Styx,Blue Öyster Cult, Creedence Clearwater Revival, Lynyrd Skynyrd, Rush,Bad Company et Free (avec un superbe chanteur pour ces deux groupes, Monsieur Paul Rodgers… qui chanta avec Queen il y a quelques années… Un très grans souvenir au Zénith de Paris…), Def Leppard, Scorpions… Je pourrais continuer quasiment indéfiniment. Oui, et Kansas (ici, c’est Highlander qu’il faut convoquer pour la première rencontre… Dust in the Wind et non pas Carry on my Wayward son).
Dès les premières minutes, j’étais du côté de Dean et de sa collection de cassettes (j’ai toujours les miennes, même si je suis passée au CD il y a bien longtemps), le conducteur choisit la musique et le passager ferme son clapet (Driver picks the music, shotgun shuts his cakehole)… En 9 ans (195 épisodes), j’ai eu le temps de découvrir des choses qui m’ont vraiment plu ! Bob Segerpar exemple…
Après l’article généraliste que j’ai écrit sur la série, j’ai eu envie d’être ludique et d’associer personnage et musique… Pour ceux qui connaissent la série, je pense que le jeu vous divertira, et il est intéressant de voir si nous arrivons aux mêmes conclusions, pour les autres, cela vous fera découvrir de belles musiques (et vous pouvez toujours aller visionner la série aussi 😉 ).
Dean
A tout saigneur… seigneur, tout honneur, je commence par Dean Winchester. Je pense qu’il est le personnage préféré de beaucoup (désolée Sammy), parce qu’il a toutes les caractéristiques du héros – forces et faiblesses, sens du sacrifice (un peu trop poussé, c’est pathologique chez lui) et humour. Eric Kripke dit s’être inspiré de Yan Solo, il y a de ça ! Beaucoup de chansons lui sont associées dans la série, Beautiful Loser (Bob Seger – voir le lien un peu plus haut), Man in the Wilderness(Styx), Rock of Ages (Def Leppard)… Que vous trouverez pour la plupart déjà sur mon blog… Donc, j’ai eu envie d’un peu de légèreté, et j’ai recherché une vidéo plutôt amusante qu’on trouve à la fin de l’épisode Yellow Fever.
Eyes of the Tiger
Sam
Pour Sam, évidemment, c’est la chanson de Kansas qui vient à l’esprit en premier. Carry on my Wayward son est devenu l’hymne de la série, elle marque la récap’ de chaque saison et je me dis qu’il serait sympa que le groupe vienne dire « Howdy » avant la fin de la série (pas d’urgence, messieurs, prenez votre temps 😉 ).
Plus ou moins régulier depuis la saison 4, l’ange Castiel a toujours été associé dans mon esprit à une chanson de Styx. Etonnamment, la chanson n’a pas été utilisé dans la série, et ne me demandez pas pourquoi c’est cette chanson est pas une autre, je n’ai pas de réponse… Pour écouter la chanson, cliquer sur la photo de l’ange…
Sam et Dean forment un duo qui est au coeur du succès de la série. Et s’ils sont finalement des chevaliers Blancs (qui ont leurs nuances de gris… pas celle-là ! non mais, pas de cela ici…), leur vie est toujours en danger. Ils vivent sur le fils du rasoir, leur existence ne tient qu’à un fils, et l’épée de Damoclès n’est jamais loin de leurs charmants chefs… Et bien sûr, beaucoup ne leur veulent pas que du bien… d’où le choix de cette chanson utilisée dans l’épisode Nightshifter (saison 2).
Aussi connue sous le nom de Baby, la voiture de Dean a une place importante dans la série… Si Dean avait eu une Mustang, la série n’aurait pas eu le même succès, c’est certain… L’Impala connaît le même destin que ses propriétaires, elle en prend souvent plein le pare-brise et les portières, elle s’est trouvée un certain nombre de fois réduite à l’état de tas de ferrailles, mais tel le phénix, elle est revenue d’entre les épaves, et c’est pour cela qu’elle est si importante… Elle est aussi, comme le fait remarquer le prophète Chuck au terme de la saison 6, ce qui fait l’unité du duo, elle est leur foyer.
Mark Sheppard est né pour jouer un démon… Jespère qu’il en a conscience! Malicieux, dangereux, mais aussi plein d’humour (un humour démoniaque), le personnage s’est imposé au point de survivre aux Winchester bien plus longtemps qu’anges et demons plus puissants… et oui, il ne sous-estime pas ces « deux cauchemars emballés dans du jeans »…
Et, depuis sa première apparition, je n’ai pu me défendre d’une sympathie grandissante pour ce diable de démon…
La navigation n’est pas mon sport préféré (soyons honnête, je n’ai pas de sport préféré… mis à part lire… si, si, c’est un sport ! le cerveau est un muscle qu’il faut entretenir…). Naviguer, pour moi, c’est naviguer dans les rêves, dans les futurs potentiels, dans l’imaginaire… et là encore, la musique est nécessaire pour naviguer.
Voici trois chansons qui ont fait naviguer mon imaginaire…
Tout d’abord, c’est avec Brian May que j’ai voyagé… Rare sont les chansons de Queen où leur adorable guitariste ose le solo. Brian est un homme humble et timide, mais c’est aussi une très belle voix, et Sail Away Sweet Sister Queen, écrit et chanté par le docteur Brian May est une balade merveilleuse, indolente et poétique…
Chanson extraite de l’album The Game (1980)
Ensuite, je me tourne vers la comédie musicale avec A New Brain(1998 – William Finn et James Lapine). J’ai découvert cette chanson sur un album de John Barrowman et je ne m’en lasse pas… Non seulement c’est une splendide chanson d’amour, mais une invitation au voyage et au voyage imaginaire. J’espère un jour voir A New Brainsur scène, en attendant je me contente de la voix de Baryton de Mr. Barrowman (à noter que cette chanson est très difficile à interpréter, en témoignent les nombreuses vidéos « amateurs » qui jalonnent YouTube).
et enfin, Come Sail Away des incontournables Styx (avec Queen et 30 Seconds to Mars, je pense que vous avez mes trois groupes préférés)… Et là, l’invitation est claire dès le titre : viens et voguons, éloignons nous des terres connus et partons à l’aventure…
Chanson extraite de l’album The Grand Illusion, écrite et interprétée par Dennis DeYoung (1977)
Extrait de The Grand Illusion, j’ai découvert cette chanson au début du premier épisode de la saison 8 de Supernatural… (oui, je sais encore!) Je me suis dit que je connaissais cette voix et ce style, et c’était Styx… Les rythmes musicaux de ce titre se retrouvent dans d’autres chansons…
Avec Styx, on prêche une convaincue, mais ce qui m’a plu ici, c’est le « don » de l’équipe de Supernaturalpour trouver une chanson qui colle au contexte de l’histoire… On ne sait pas encore ce que va trouver Dean en revenant sur son terrain de chasse, on ne sait pas ce qui lui est arrivé pendant cette année (je ne dis pas où il était, pour ceux qui n’ont pas encore vu la série) mais cette chanson colle à ce qui lui est arrivée, et à ce qu’il va découvrir… allégoriquement parlant. Je me permets une petite digression sur la série… Je trouve la scène d’ouverture de la saison 8 brillante (comme quoi, on peut ne pas s’essouffler après 8 ans). Les jeunes campeurs dans la forêt ne sont pas du tout face à ce qu’on pourrait attendre dans une série fantastique, les actions de Dean Winchester sont étranges, et son premier face à face avec un personnage récurrent de cette nouvelle saison est subtil et réussit à surprendre ! Désolée de ne pas être claire, mais je ne veux pas de spoilers pour ceux qui (convaincus par mes soins 😉 ) commenceraient le visionnage. Je pense que ceux qui ont vu ces 5 premières minutes savent ce que je veux dire…
Pour en revenir à Man In the Wilderness… J’adore sa mélancolie et sa profondeur : Qui a dit que le rock n’était que succession de batterie et textes creux ? Ceux qui n’y comprennent rien, car plus je creuse le rock des années 70 à 90, plus je découvre des musiciens de talents et des paroliers de génie (et je ne remercierai jamais assez Eric Kripke – le papa de Supernatural, pour ceux qui se posent des questions – de m’avoir fait découvrir des groupes comme Styx,Asia,Creedence Clearwater Revivalou Blue Öyster Cult… non, pour BÖC, c’est Peter Jackson…)
Encore une fois, je joins le texte, que les fans de Supernatural s’amusent à faire une analyse comparative entre les paroles et le destin de Dean… J’en suis mentalement à 3 copies doubles 😉
Another year has passed me by Still I look at myself and cry What kind of man have I become? All of the years I’ve spent in search of myself And I’m still in the dark ‘Cause I can’t seem to find the light alone Sometimes I feel like a man in the wilderness I’m a lonely soldier off to war Sent away to die – never quite knowing why Sometimes it makes no sense at all Ten Thousand people look my way But they can’t see the way that I feel Nobody even cares to try I spend my life and sell my soul on the road And I’m still in the dark ‘Cause I can’t seem to find the light alone Sometimes I feel like a man in the wilderness I’m a lonely sailor lost at sea Drifting with the tide Never quite knowing why Sometimes it makes no sense at all (I’m alive) Looking for love I’m a man with emotion (And my heart’s on fire) I’m dying of thirst in the middle of the ocean (I’m alive!)
Difficile d’expliquer pourquoi on aime une musique, un texte… sans analyser bien sûr, et je n’ai pas envie de me mettre à analyser ces textes et ces mélodies, je préfère que cela reste dans l’instinct, dans l’émotion.
Boat on the River, c’est mélancolique, c’est doux, j’ai l’impression que c’est un chemin qui mène à l’apaisement. C’est aussi une splendide mélodie avec contrebasse, accordéon (mais pas dans le style Yvette Horner!), guitare classique et ce que je pense être un yukulélé (pas certaine du tout)… Pas d’électricité, pas de « violence » dans le son, mais un subtil union entre les instruments et la voix.
C’est simplement beau… et ainsi, au final, la chanson vous dit ce que vous avez envie d’entendre…
Si je devais associer cette chanson à un personnage, ce serait à Castiel (Misha Collins), l’ange de Supernatural… Là encore, ne me demandez pas pourquoi, cette chanson est sa chanson pour moi, voilà tout. Je joins rarement les paroles, mais une fois n’est pas coutume…
Take me down to my boat on the river I need to go down, I need to come down Take me back to my boat on the river And I won’t cry out any more Time stands still as I gaze In her waters She eases me down, touching me gently With the waters that flow past my boat on the river So I won’t cry out anymore
Oh the river is deep The river it touches my life like the waves on the sand And all roads lead to Tranquillity Base Where the frown on my face disappears Take me back to my boat on the river And I won’t cry out anymore
Oh the river is wide The river it touches my life like the waves on the sand And all roads lead to Tranquillity Base Where the frown on my face disappears Take me back to my boat on the river And I won’t cry out anymore And I won’t cry out anymore And I won’t cry out anymore