Pride by Matthew Warchus

Review in French : En Français.

This is a feel-good movie only UK has the secret for. And let’s add it’s also a true story…

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Synopsis : Summer 1984, Margaret Thatcher rules the country, her decision concerning the mines bringing the National Union of Mineworkers to strike. In London, during the gay pride, young gay activists decide to help the miners in their fight…but the Union is more embarrassed by this help than grateful, so the young people decide to bring the money directly to the miners, and pick randomly a village in Wales… 

andrew-scott-prideI decide to go and watch Pride, I have to confess, because of its casting first… Among the youngsters, Andrew Scott, the best Moriarty Sherlock Holmes ever fights with, Joseph Gilgun (who is for me the perfect actor to be one day some Doctor you may know…) and George MacKay, discovered in Hunky Dory, liked in How I live now, adored in Sunshine on Leith… On the side of safe bets, Bill Nighy who doesn’t need introduction (Love Actually, Wild Target, Hot Fuzz, Harry Potter, etc.) and Imelda Staunton who is miles and miles away from her part in Harry Potter.

What I will keep  in mind from this movie, beyond comic or tragic performances which deserve praises (Russell Tovey, who is only on screen for a few seconds, really touched me ; Dominic West, kind of sad clown who hides his wounds behind the flamboyance of the has been artist ; Scott, Nighy and Staunton who sound really Welsh – Believe me, it’s not that easy…), Beyond this talented artists, I will keep this movie’s message of solidarity, the strength of these young people, persecuted by the police, the government, and even their families, who decided to help other victims of persecution… It was courageous, all the more miners weren’t the most gay friendly population… 

 

Pride film still

What I will also keep in mind, something which is unfortunately always topical (and always will be), it’s the steamroller of the power which destroy lifes, families, in the name of a morality which is the one of capitalism… I had the opportunity to talk about this time with Welsh friends, and one thing comes out… Power (Miss Maggy, to give it the name French singer Renaud used in one of his song), not only destroyed a part of the country by impoverishing it ( I had visited miners town, like Merthyr Tydfil, and believe me, 30 years after the place is still down), but also destroyed the truth people has in their « protectors ». The picture of the good Bobby is only a memory now… By throwing the police against the miners, Margaret Thatcher has created a hate still alive ( Reading advice : Filth by Irvine Welsh). In front of this intentional division ( I can’t believe polititians don’t understand the consequences of their actions, I just can’t), in front of this hate, those few young people, persecuted themselves, chose compassion, solidarity… which wasn’t an easy thing, if you considere the image the press had given of them (the stupidity you could read in newspapers…).

Go see this movie, really. It’s touching, the characters are magnificent… characters who are (or was) in fact real people… It’s unusual to have such a beautiful, full of feeling movie without the cheesy part of feeling… And, it’s also a true story, witch is quite warming nowadays…

Well done Matthew Warchus, for bringing this story to the big screen.

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Pride de Matthew Warchus

Voici encore un feel-good movie comme seul le Royaume-Uni en a le secret. Ajoutons que c’est une histoire vraie… (English review : HERE)

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Synopsis : Eté 1984 – Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de leur marche à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs. Mais l’Union Nationale des Mineurs semble embarrassée de recevoir leur aide. Le groupe d’activistes ne se décourage pas. Après avoir repéré un village minier au fin fond du pays de Galles, ils embarquent à bord d’un minibus pour aller remettre l’argent aux ouvriers en mains propres. Ainsi débute l’histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s’unissent pour défendre la même cause (source : Allociné).

 

andrew-scott-prideJ’ai décidé d’aller voir Pride, je l’avoue, à cause de son casting… Du côté de la jeune garde, Andrew Scott, le meilleur Moriarty qu’ait jamais affronté un Sherlock Holmes, Joseph Gilgun (qui pour moi serait parfait dans le rôle d’un certain docteur) et George MacKay, découvert dans Hunky Dory, apprécié dans Maintenant c’est ma vie, adoré dans Sunshine on Leith… Dans le camp des valeurs sûres, Bill Nighy qu’on ne présente plus (Love Actually, Wild Target, Hot Fuzz, Harry Potter, etc.) et Imelda Staunton a des années lumières de son ro#le dans la saga Harry Potter.

Ce que je retiens de ce film, au-delà de performances comiques ou tragiques qui méritent leur lot de louanges (Russell Tovey, qui n’apparaît que quelques courtes secondes, mais qui m’a vraiment touché ; Dominic West, sorte de clown triste qui cache ses blessures derrière la flamboyance de l’artiste has been, Scott, Nighty et Stauton qui sonnent comme de vrais Gallois, et croyez-moi, ce n’est pas un accent facile…), au-delà  de ces talents d’artistes, je retiens le message de solidarité du film, la force de caractère de ces jeunes qui étaient persécutés par la police, le gouvernement, et leurs proches, et qui ont décidé de soutenir d’autres victimes de persécutions… C’était courageux, d’autant plus que les mineurs n’étaient pas une population particulièrement « gay friendly »…

Pride film still

Ce que je retiens aussi, et c’est malheureusement toujours d’actualité (Cela le sera toujours), c’est le rouleau compresseur du pouvoir qui détruit des vies, des familles, au nom d’une morale qui est celle du capital… J’ai eu l’occasion de parler de cette période avec des amis gallois, et il en ressort une chose… Le pouvoir (Miss Maggy, comme l’a surnommé Renaud) a détruit non seulement une grande part du pays en l’appauvrissant (j’ai visité des villes minières comme Merthyr Tydfil, croyez moi, 30 ans après, l’endroit ne s’en est toujours pas remis), mais elle a aussi détruit la confiance du peuple dans ses « protecteurs ». L’image du brave Bobby n’est plus qu’un souvenir… En lançant la police contre les mineurs, Margaret Thatcher a créé une haine toujours présente (Je vous conseille Une ordure d’Irvine Welsh… Filth… surnom donné aux policiers après les évènements de 84-85…). Et face à cette division voulue (je ne peux pas croire que les polititiens ne se rendent pas compte de ce qu’ils font), face à cette haine, il y a eu cette poignée de jeunes qui, eux aussi victimes de persécutions, ont choisi la compassion, la solidarité… ce qui n’était pas évident, vus les clichés qu’ils trainaient derrière eux, le matraquage dont ils étaient victimes dans la presse (les conneries que les journaux peuvent raconter…).

Je vous conseille vraiment ce film, j’ai été touché par ses personnages magnifiques qui sont  en fait (ou ont été)de magnifiques personnes… Il est rare de voir un si beau film, transportant autant de bons sentiments sans pour autant tomber dans le dégoulinant ; savoir que ces événements se sont réellement produits met pas mal de choses en perspective par les temps qui court.

Bravo à Matthew Warchus pour avoir porter cette histoire à l’écran.

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Being Human… Clap de fin

BEING HUMAN - Hi Res

pour la bande-annonce de la saison 1, cliquez sur l’image

Ceci ne sera pas une review (il y aurait beaucoup trop à dire en un seul article), mais plutôt un au revoir à une série qui m’a beaucoup intriguée, dont j’aime les points forts et dont je vois bien les points faibles (et oui, ce n’est pas un amour inconditionnel comme pour Dexter ou Supernatural…). Retour en 2008… Ceux qui me connaissent un peu savent qu’annoncer une série où un vampire, un loup-garou et un fantôme cohabitent tout en essayant de se fondre dans la société était un moyen de faire frétiller mon imagination. il suffit de dire « vampire », de toute façon, et vous avez toute mon attention (et comme vous les savez, les mots gentleman et cambrioleur fonctionnent très bien aussi!). 

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Leonora Crichlow (Annie)

J’ai donc attendu la deuxième saison et la troisième… Le choc à la fin de la troisième saison n’en fut que plus rude (et non, pas de spoilers, je dis rien), et celui au début de la quatrième n’a pas été évident non plus… Et oui, finalement, je m’étais attachée! Il faut dire que Russell Tovey, le Alonzo du Docteur, avait tout pour m’accrocher. J’ai toujours eu du mal avec les loup-garou… Michael J. Fox avait l’air d’un singe, et le film auquel je fais référence est tout à fait oubliable (méchante!), Oz dans Buffy… avait l’air d’un singe aussi… (Une épidémie de rage peut-être?) et il n’y a guère que le loup-garou du Campus qui m’ait un peu divertit… Le loup-garou de Londres m’a rendu très triste… (je n’en dis pas plus, spoiler!) et si j’aime beaucoup Le Loup-Garou de Paris, je reconnais son côté comédie parodique… Et là, avec George Sands, on a enfin le loup-garou de l’intérieur, pourrait-on dire… George n’est pas oublieux de sa condition, mais la vie comme un vampire vit sa non-mort, pleinement, et avec toute la souffrance que cause le fait d’être un monstre sanguine une nuit par mois… Voilà bien le problème de George, qui donne son sens au titre de la série ; plus encore qu’Annie ou Mitchell, il est humain presque tout le temps, et cette seule nuit détruit le reste de sa vie…

G&M

George et Mitchell dans leur salon… typiquement masculin! 😉

Fin de l’interlude, et petite précision: je n’ai rien contre les bébés, mais celui-là n’était scénaristiquement pas à mon goût!

Donc, finalement, le final de la saison 4 m’a assez plu… toujours pas de spoiler, mais certains vont me traiter de monstres sans coeur!

J’étais curieuse de la nouvelle trinité de colocataires surnaturels : Alexandra dite Alex, Tom McNair le loup-garou, présent dès la saison 3 et Hal le vampire junkie…

Et j’ai été triste est inquiète d’apprendre que leur première saison ensemble serait la dernière pour la série… Chant du cygne, départ en fanfare ou ratage monumental ?

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original

Hal dans la saison 4

Là, je dois vous confier, ayant vu le dernier épisode hier que je regrette vraiment qu’il n’y ait pas de saison 6. La dynamique de ces trois-là, qui n’avaient pas besoin d’être 

installés, présentés (depuis cinq ans, les choses sont claires), a vraiment été différente. Et j’avoue que l’insolente Alex m’a facilement fait oublié la gentille mais pénible Annie (inconséquence du coeur, je sais)… Tom le loup-garou est peut-être le personnage le plus adorable que la télévision ait jamais connu (même si avec un pieu, c’est un ennemi redoutable). Innocent, doux comme un agneau (excepté… voir parenthèse précédente), candide, on se prend à l’adorer sans même s’en rendre compte. Michael Socha et son regard de chien battu y sont pour beaucoup. J’ai hâte de voir ce qu’il va devenir dans la nouvelle adaptation d’Alice au pays des merveilles, Once Upon a time in Wonderland.

Quand je vous dis que leurs loups-garous ressemblent à des loups-garous!

Quand je vous dis que leurs loups-garous ressemblent à des loups-garous!

Quant au vampire… Damien Molony lui-même (Hal) s’inquiétait de jouer un vampire Irlandais remplaçant un autre vampire Irlandais… Je n’étais pas « folle » de Mitchell… Un côté Louis de Pointe du Lac (Entretien avec un vampire, pour ceux qui ne suivent pas) en plus faible. Sympathique, mais sans plus… Hal, d’un autre côté, avec ses TOC d’alcoolique qui essaie de s’en sortir (les dominos, les trombones, la propreté… malheureusement, le psy pour vampire, ça n’a pas encore été inventé… enfin, celui de True Blood a mal fini! spoiler… désolée…). Donc, Hal avec ses Toc, son langage châtié que j’adore (plus personne ne parle comme ça… à part moi peut-être), et sa double personnalité de tueur psychopathe capable de chanter un air de comédie musicale après un petit massacre… (ici, pour voir ou revoir cette scène déjà culte pour moi) Damien Molony m’a vraiment accroché, son vampire est original et je dis bravo pour l’interprétation autant que bravo aux scénaristes pour ce personnage qui sort des sentiers battus (et qui aurait mérité une saison 6…).

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Sauver le monde, c’est épuisant!

Je me rends compte que j’ai dépassé les 1000 mots (merci compteur!) et qu’il est temps de conclure… Je n’ai pas dit tout ce que j’ai à dire, mais j’en ai dit plus que je ne le soupçonnais. Une bonne série, une série qui doit rester n’est pas forcément parfaite, mais elle vit, avec des personnages qui nous accrochent émotionnellement, des situations probables ou improbables qui nous parlent, des combats symboliques dans lesquels on se reconnait… Car après tout, comme tous ces « monstres » nous cherchons tous notre rôle dans la société, et l’intelligence de Toby Whithouse a été de nous offrir une série improbable où des êtres à part veulent la normalité que nous ne voulons pas (les fans de Twilight se reconnaîtront… Rire démoniaque)… Ils sont bien humains, ils ont leurs forces, leurs faiblesses, leurs défauts, comme la série elle-même…

Being Human series 5

Being Human (2008-2013) créé par Toby Whithouse

Kate Bracken (Alex Millar), Leonora Crichlow (Annie Sawyer), Sinead Keenan (Nina Pickering), Damien Molony (Hal Yorke),  Michael Socha (Thomas McNair),  Russell Tovey (George Sands), Aidan Turner (John Mitchell).

Si vous voulez en savoir plus :

Site officiel de la série 

La page facebook de la série

Quelques photos, égarées sur Arsène Lupin & Co