Je n’ai jamais visité la ville de Vichy, je la connais surtout pour les pastilles… Mais dernièrement, j’ai entraperçu un reportage concernant la maison du journaliste et écrivain Albert Londres (1884-1932). C’était un sacré personnage quand on y pense, qui s’engageait pour les causes qu’il pensait justes et qui n’avait pas peur de dénoncer.
Mort trop tôt (à 47 ans, dans l’incendie d’un bateau qui le ramenait de Chine vers la France), peut-être assassiné, il a donné son nom à un prix journalistique.
Comme pour Undershaw (la maison de Sir Arthur Conan Doyle), il est bien triste de voir la maison qui l’a vu naître tomber doucement en ruine… Je sais le monde va bien mal (je ne saurais par où commencer pour décrire l’état du moribond), mais je pense que la pierre a aussi une âme, et que avec ces bâtisses qu’on laisse mourir (faute d’argent pour la maison de Vichy… le nerf de la guerre, comme on dit!), ce sont ceux qui y ont vécu qui disparaissent un peu plus avec eux.
L’hôtel particulier de Ponson du Terrail fut rasé au nom du modernisme bon ton des années 60 (et remplacé par un parking en béton… c’est plus joli qu’un jardin, c’est aussi meilleur pour la couche d’ozone…), comme sa maison d’enfance. Undershaw est le dernier témoignage de la créativité de Conan Doyle (il avait dessiné cette maison), et d’Albert Londres, il reste ses écrits, et cette maison qui pourrait le faire vivre encore…
Voilà, ce ne sont que des réflexions personnelles, mais j’avais envie de les partager avec vous…