la tristitude de Oldelaf

La première fois que j’ai entendu cette chanson, je me suis demandée ce que c’était que cette… C’est vrai, « tristitude » ?!? on attaque (encore) cette pauvre langue francaise ! je me suis dit que le malheureux parolier avait été trop impressionné par certains néologistes qui m’avaient déja hérisses le poil il y a quelques années…

puis, j’ai écouté les paroles…

Et je dois dire que Oldelaf est doué pour la parodie (taking the piss, diraient les Britanniques, dans un language assez fleuri…)

Donc, écoutez bien, ca vaut le détour 🙂

Duet

Vu il y a quelques jours, le film Stoker (2013, de Chan-wook Park, écrit par Wentworth Miller… oui, le tatoué évadé de Prison Break) ne m’a pas laissé indifférente : Bon scénario, bons acteurs, ambiance dérangeante… Une bonne surprise !

Et étonnament (si on considère que je suis avant tout une « rock chick » … même si je n’aime pas les étiquettes, la musique m’a également beaucoup plus, tout particulièrement ce morceau au piano de Philip Glass, morceau pendant lequel se joue (dans tous les sens du terme) une scème clef du film…

 

Stayin’ Alive

Sherlock me manque, enfin, Moriarty… Cela doit être pour cela que j’ai repensé à cette chanson des Bee Gees… Je ne tiens pas à ce que le Némésis du grand détective ressuscite, que cela soit dans la série Brittanique, les films de Guy Ritchie ou Dieu sait où d’ailleurs, non, je pense simplement que le Moriarty d’Andrew Scott a su rendre « Alive » le professeur qui n’était apparu que pour mettre fin à la carrière de Holmes, sans pour autant avoir d’épaisseur. Voilà donc une interprétation qui restera vivante dans mon souvenir…

et si on écoutait les Bee Gees maintenant ?

Hunky Dory (2011)

Hunky_Dory_2013_Movie_Poster_2_zhrbf_movieposters101(com)Depuis le temps que je vous parle de ce film… Hunky Dory est une petite merveille de film… Et de surcroit, c’est une histoire vraie…

Eté 1976. Viv, revenue de Londres après des déboires don’t nous ne saurons rien, peut-être sentimentaux. Viv est professeur de theatre et tente d’intéresser ses élèves en mêlant à la representation de la Tempête de Shakespeare des chansons modernes… Ce que les autres professeurs ne voient pas d’un bon oeil.

Viv, c’est Minnie Driver, magnifique en jeune professeur qui se cherche et doit se battre non seulement contre les préjugés des élèves, mais aussi ceux des professeurs plus que réac qui ne voient à ces jeunes aucun avenir… Du côté des élèves, de charmants jeunes acteurs comme George McKay (Sunshine on Leith, Now I live Here) ou Aneurin Barnard don’t j’apprécie particulièrement la voix.

Etant moi-même rescapée de l’Education nationale, j’ai trainé les pieds pour aller voir les boires (nous sommes au Pays de Galles!) et déboires de cette prof moderne et pleine de courage… Heureusement qu’on m’a forcé la main, car si Hunky Dory n’est pas un chef d’oeuvre incommensurable et immortel (mais après tout, il faudrait peut-être redéfinir chef-d’oeuvre incommensurable et immortel), on se sent bien, on épouse le combat de Viv et des autres jeunes profs pleins d’illusions et gentiment déjantés… après tout, ils sont à peine sortis de l’enfance eux-mêmes, et on s’attache à leurs élèves, ces gamins qui sont à quelques semaines de l’entrée officielle dans l’age adulte, et qui ont à la fois des préoccupations d’adulte et d’enfant.

De surcroit, la musique très 70s et l’ambiance fidèle (j’ai des témoins qui se souviennent du Pays de Galles de ces années-là) participe à ce « feel-good » movie qui témoigne d’une époque comme de préoccupations universelles et intemporelles.

Film de Marc Evens avec Minnie Driver, Aneurin Barnard, Robert Pugh etc.