
Article d’Octobre 2013 et… 1 an et demi plus tard, vous avez la traduction de ces merveilles de livres ! Comme quoi, il ne faut jamais désespérer ! Pour vous procurer le premier tome, c’est sur Bragelonne.fr que ça se passe.
Oubliez James Bond, oubliez OSS 117 (et je parle de celui des romans!), oubliez même Sherlock Holmes ! car, voici, Box, Lucifer Box…
Au départ, c’est la curiosité qui m’a amenée à cette série de trois romans écrits par Mark Gatiss entre 2004 et 2008 qui raconte les aventures d’un agent secret de sa gracieuse majesté, Lucifer Box. Oui, Mr. Gatiss, c’était l’un des papas de Sherlock, c’était un scénariste de Doctor Who, d’Hercule Poirot, le créateur de l’inquiétante Crooked House… C’est un acteur que j’apprécie dans Sherlock, mais aussi dans Poirot, Marple ou Being Human et il me reste tant de choses à découvrir comme The League of Gentlemen…
Donc, Mark Gatiss auteur… Je n’ai même pas lu le résumé de The Vesuvius Club, j’ai foncé tête baissée (d’autant plus que la couverture est un coup de coeur…).

l’auteur… dans un décor inquiétant où il est comme un poisson dans l’eau!
Ce qui fait que j’ai été un peu perturbée par les premières pages – positivement, car j’ai quasiment lu ce premier volume d’une traite. On rencontre Lucifer Box, artiste peintre, pendant une séance de pause, et j’avoue que ce qu’il fait de son client au dîner… (Non, désolée, pas de cannibalisme… c’est peut-être une des seules choses qui manquent à la trilogie 😉 ).
Comment vous parler de Lucifer Box ? c’est très difficile car j’ai positivement adoré ! et il m’est plus facile de relever des points faibles que de faire un panégérique total et entier – on me taxerait de parti pris, voire de basses flatteries envers un scénariste que j’admire – mais voilà, j’ai vraiment adoré les aventures de Lucifer Box : C’est fou, parfois irréaliste (et alors ?), ça joue avec les clichés, il y a des trouvailles scénaristiques que franchement j’aurais adoré faire (de l’utilisation des hosties dans le roman d’aventure… je ne vous dis pas comment, vous n’avez qu’à lire).
il y a du « The Devil rides out » chez Gatiss (« Les vierges de Satan en français… sauf que si Satan dans le roman de Dennis Wheatley, point de vierges… tout au moins aucune avec un rôle dans l’intrigue !…), il y a du Oscar Wilde aussi. Les jeux de mots font mouche et l’ironie n’est jamais loin.
Lucifer Box n’a rien d’un chevalier blanc, mais pourtant, il est attachant et attirant… Assassin rémunéré (et oui, peintre, ça ne paye pas si bien que ça), sa morale est ambiguë, mais finalement on y adhère sans une once de culpabilité et le récit à la première personne nous plonge directement dans les pensées (pas toujours « tout public ») de l’agent secret.
Avec Lucifer Box, on traverse le monde entier, de Londres à New York, de la suisse à Istanbul, de la Jamaïque à l’Italie. Les situations sont à la fois classiques et originales… Comprenez que, bien sûr, les méchants veulent détruire ou asservir le monde (c’est selon), mais que leur méthodes sont souvent originales !
je vais éviter les spoilers et simplement vous dire que si vous aimez l’irrévérence, la frénésie, les intrigues délirantes mais maîtrisées, un humour tantôt bon enfant, tantôt un peu noir, tantôt scabreux, les aventures de Lucifer Box sont pour vous ! et je vous garantie qu’en refermant le livre, vous aurez « le sourire de Lucifer » sur le visage !
résumés :
The Vesuvius Club : James Bond et Sherlock Holmes à parts égales, avec un zeste de Monty Python et une goutte d’Austin Powers, Lucifer à un contenance pleine de charme et un esprit mordant qui en fait l’invité que toutes les hôtesses rêvent d’avoir. Beaucoup réussissent… Mais peu de ses conquêtes savent que Lucifer est aussi le plus audacieux des agents secrets de sa majesté… Et, bien sûr, quand les plus brillants scientifiques du Royaume meurent les uns après les autres, on ne peut se tourner que vers un seul homme pour démêler le mystère.

The Devil in Amber : Lucifer Box – séduisant papillon du règne du roi Bertie, portraitiste, dandy et agent secret terriblement doué – ressent son âge. Devant observer le leader fasciste Olympus Mons et ses fanatiques dans le New York enneigé des années 20, Box se retrouve accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Il arrive cependant à s’embarquer pour sa terre natale, avec pour seul bagage celui d’un nain travaillant à Broadway et de nombreuses questions sans réponse. Parmi elles : Qu’est-ce qui se cache dans un couvent du Norfolk ? Qu’est-ce que « L’agneau » que recherche Olympus Mons afin d’asservir le monde ? Du Manhanttan Art Déco Manhattan à la côte du Norfolk en passant par la Suisse, Lucifer Box devra affronter le plus mortel des ennemi de sa carrière : Le Prince des Ténèbres en personne.
Black Butterfly : Il est grand, il est dangereux, tel un requin, et il cherche les ennuis. Du moins, il aimerait bien. Car, avec l’avènement de la Reine Elizabeth sur le trône d’Angleterre, Lucifer Box arrive au terme de sa scandaleuse carrière. Malgré la retraite arrivant à grand pas, Lucifer Box ne peut pas résister à l’appel d’événements étranges qui l’entraînent dans sa dernière enquête… Pourquoi des piliers de la société meurent-ils dans des accidents qu’ils ont causé en se comportant comme s’ils étaient retombés en enfance ? Qui sont les maîtres du mortel mais séduisant assassin Kingdom Kum? Et surtout, qui est le mystérieux Black Butterfly? De Soho à Istanbul en passant par la Jamaïque , Box va devoir user de son artistique permis de tuer pour démêler l’affaire. Pourra-t-il encore sauver la situation malgré le poids des années ?