L’Agence Barnett et Cie est un recueil de nouvelles qui tient une place toute particulière dans mon coeur. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas très bien… Peut-être parce que c’était une tentative de Maurice Leblanc pour créer un autre personnage… et que ce personnage de détective privé s’est finalement révélé être l’ami Lupin… Vos personnages vous jouent de ces tours, parfois ? Quant aux Confidences, c’est une transition entre l’enfance et l’âge d’homme pour le personnage… J’aurais pu ajouter l’Aiguille également, où Lupin est assez « magicien » pour faire disparaître toute une chapelle…
Pour l’incarner dans ces aventures, il faut un acteur jeune encore (Jules Berry était vraiment âgé pour être le Lupin de l’Agence !), canaille et capable de jouer sur les registres de la cruauté et de la comédie.
J’avais pensé à un autre acteur avant de me dire (après un abus évident de superhéros) que le Britannique Tom Hiddleston serait un choix assez évident. A son humble niveau, comprenez, à son « humain niveau », Lupin est un Dieu espiègle qui peut, quand il en a le désir, torturer à loisir ses victimes (comme un certain Loki) mais qui peut aussi se montrer clément voir tendre et nostalgique (là, je ne suis pas sûre…). Si je me lançais dans une analyse croisée des deux personnages (Barnett-Lupin & Loki), je me dis qu’il serait assez facile de les rapprocher tous deux d’un certain Renart… qui lui aussi était la figure du trouble et du chaos dans le célèbre roman qui porte son nom.
Mais, Mr. Hiddleston n’est pas que ce « méchant » de Blockbuster, et j’attends avec impatience le prochain Jim Jarmuch Only lovers left alive (je devrais plutôt dire avec patience, puisque le film a été présenté à Cannes et ne sortira qu’en février prochain, et que je n’ai encore mordu personne…), où il partage la vedette avec Tilda Swinton.
L’acteur a également été Henry V dans la série britannique The Hollow Crown, a travaillé aux côtés de Kenneth Branagh dans la série Wallander ou de Rachel Weitz dans The Deep Blue See. Il s’est frotté à Woody Allen dans Minuit à Paris, dans le rôle de Francis Scott Fitzgerald, excusez du peu… Et nous prépare quelques surprises (comme un certain film d’horreur réalisé par Guillermo Del Toro que, personnellement, j’attends avec impatience!). Au théâtre, il est Corionalus, personnage Shakespearien qui m’avait collé à mon siège dans la version de Ralph Fiennes. Certes, certes, beaucoup des films et séries auxquels il a participé ne sont pas (encore) parvenus en France, mais je lui prédis une sacrée carrière à venir… et le rôle de Lupin, honnêtement, lui irait comme un gant !
Face à lui, un Frenchie que j’ai découvert il y a peu, Raphaël Personnaz. Il m’avait ébloui dans le rôle du Duc d’Anjou dans La Princesse de Montpensier. Je crois même avoir dit qu’il était né pour jouer Anjou ! je ne retire pas, bien au contraire. Je me suis aperçu qu’il errait sur les écrans, petits et grands, depuis 1998, mais il semble que je suis passée à côté de ce jeune homme… Il tient le haut de l’affiche dans Au Bonheur des Ogres qui est sorti en octobre, adaptation du roman de Daniel Pennac, il est aussi de la trilogie Marseillaise de Daniel Auteuil… Qui sait, une fois la filmographie de monsieur Lambert Wilson épuisée me lancerai-je dans celle de son partenaire de La Princesse de Montpensier ?
Une chose est sûre pour moi, Monsieur Personnaz a également un charme canaille qui siérait à un Lupin qui s’accorde une récréation en tant que détective privé…
alors, votre choix ?
(ou dans les commentaires du blog !)
Mon arbre évolue… Malgré le vote de Belette et le mien (et oui, et oui, mon coeur allait vers Mr. Fassbender…), c’est Sagamore Stévenin qui disputera la 2ème manche (ou la demi-finale, les termes sont à votre convenance!)