Renegate songs…

J’écoutais Styx il y a quelques jours, et ça m’a brusquement frappé : Renegate raconte une histoire assez similaire à Bohemian Rhapsody… Un jeune homme qui a commis une faute (meurtre! ça ne rigole pas!) et qui est menacé par la potence (gallows… toujours au pluriel, il faudra que je cherche pourquoi !) et en appelle à la figure maternelle.

Il y a aussi Carry on Wayward Son de Kansas qui dit quand même à ce fils prodigue et fautif « tout sera mieux quand tu seras parti »… je comprends « mort ».

Trois chansons que j’adore, trois groupes que j’adore, et brusquement la similitude de sujet me frappe… Il est vrai que le Rock était d’abord le fait des renégats (au premier, comme au second sens du terme), et que l’idée de la faute est donc une évidence. (surtout avec Kansas, dont les textes sont très emprunts de mythologie chrétienne… ne pas écouter Dust in the wind en période de déprime, ça n’aide pas).

Voilà trois morceaux aux mélodies d’exception, aux textes brillants et emplis de sens, aux instruments maîtrisés. J’adore les changements de rythmes dans BoRhap et Renegate, et les envolées vocales… Bien sûr, la Rhapsodie des Bohémiens sera toujours LE morceau le plus exceptionnel du rock britannique (et mondial… et universel…) par son inventivité et son innovation, mais il faut avouer que Renegate est un sacré morceau de bravoure…

Pour le découverte de Styx, il faut que je remercie Mr. Erik Kripke, papa de Supernatural, qui m’a fait découvrir ce groupe et beaucoup d’autres au travers de sa série. Quant à Kansas, c’est Highlander – la série (dans mes jeunes années!), qui m’a amenée à ce groupe avec le déchirant Dust in the Wind.

Et Queen, c’est la tendre enfance… Je le jure, je vous raconterai un jour, peut-être quand un certain manuscrit sera enfin publié… (Spoiler ! comme dirait River Song…)

et pour ceux qui voient en Bohemian Rhapsody un aveu de Freddie quant à son homosexualité, je leur répondrai avec les mots de Freddie : 

I THINK PEOPLE SHOULD JUST LISTEN TO IT, THINK ABOUT IT,

AND THEN MAKE UP THEIR OWN MINDS AS TO WHAT IT SAYS TO THEM.

(je pense que les gens devraient simplement l’écouter, y penser, et décider de ce que ça leur raconte)

BoRhap, me raconte beaucoup de choses ; cette chanson me parle, comme Renegate ou Carry on Wayward Son… et d’autres. La lecture de Freddie & Me m’a vraiment fait réaliser (apprécier!) qu’on se construit par ses passions. C’est grâce à Queen, Arsène Lupin, Dracula (… et combien d’autres !) que mon imaginaire est tel qu’il est. L’expérience, la découverte, l’émotion, voilà ce qui nous crée. Et j’avais vraiment envie de mettre en parallèle ces 3 chansons ; ne vous posez pas trop de question, écoutez-les simplement et, comme aurait dit Monsieur Mercury : « Make your own minds, darlings ». 😉 

STYX

QUEEN

KANSAS

Freddie & Me de Mike Dawson

Freddie & MeJe répète souvent que je ne suis pas très BD… et pourtant, voilà un roman graphique que j’ai dévoré… Et pour cause ! Au coeur de cette bande-dessinée, la passion de l’auteur, Mike Dawson, pour le groupe Queen et Freddie Mercury.

Mike Dawson, écossais de naissance ayant déménagé aux Etats-Unis vers 11 ou 12 ans, a toujours baigné dans la musique de Queen (Tiens, ça me rappelle quelqu’un ?!?), et il retrace donc son enfance à travers cette passion. Il retrace aussi l’histoire du groupe, des sociétés Britannique et Américaines en filigrane… mais surtout en images ! Les dessins sont très sympathiques, et les portraits du groupe qui jalonnent l’histoire – l’autobiographie – sont vraiment saisissants. Deux arts se rencontrent, visuel et audio, et c’est une réussite !

On se retrouve dans cette vie d’un fan de Queen, quand on est passionné soi-même… C’est juste, c’est vrai, c’est drôle et plein d’émotions… C’est la vie, avec la musique de Queen pour l’accompagner…

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Il est toujours difficile d’écrire de longues chroniques sur des textes (et images, pour le coup), qu’on a adoré; je l’ai déjà dis. Ici, j’ai accompagné Mike Dawson dans un parcours similaire au mien de l’enfance à l’adolescence et à l’âge adulte (le début ! non mais, suis pas si vieille que ça). Comme lui, Queen m’a accompagné la plus grande partie de mon existence, comme lui ma passion a démarré très jeune (vers 5 ou 6 ans… je vous raconterai un jour), et comme lui, du fait de mon âge, il y eu des rendez-vous manqués… Quand Freddie nous a quitté, je n’avais que 11 ans (et ça y est, vous savez mon âge!).

Voilà, c’est plein de vie, plein de folie, c’est entre rêve et réalité, mais c’est une vie qui s’est construite grâce à de nombreuses influences, Queen étant l’une d’elles. Mike Dawson ne serait pas le même sans Queen, je ne serais pas la même sans Queen (ou l’ami Arsène 😉 ). 

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pour découvrir ce beau livre en Français :

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Pour lire une interview de l’auteur (en français), c’est ICI

Lectures de Novembre

Voilà, voilà… 3 malheureux livres… et aucun coup de coeur ! Pas vraiment le temps de lire car j’ai passé une grande partie du mois à traduire un texte que je voudrais publier en Anglais (et en français aussi, bien sûr!) et du coup, comme ça fait plus d’une centaine de pages… 

Je vous présente rapidement ces lectures, histoire de bavarder un peu…

Maintenant c’est ma vie (How I live now) de Meg Rosoff

how i live now

Je vous avais parlé du film (chronique en Anglais ICI, la chronique en français arrive bientôt, le film sortant en France en février prochain), que j’avais adoré, mais j’avoue que le roman me laisse vraiment perplexe. Soyons clairs, c’est la même histoire, mais ce n’est pas un coup de coeur comme le film. Comment l’expliquer ? peut-être parce que dans le film, les personnages sont un peu plus âgés (16 et 17 ans contre 14 et 15) et me paraissent plus matures. Daisy m’a pas mal porté sur les nerfs dans le livre alors que j’ai vraiment été touché par sa force et sa fragilité dans le film… En fait, voici l’un des rares exemple où je préfère l’adaptation à l’original. Attention, je ne dis pas que le livre est mauvais, et peut-être que les adolescents se retrouveront plus facilement dans le livre (et oui, j’ai un peu plus que 2 fois 14 ans… air connu !)…

Résumé :  » Tout a changé l’été où je suis partie en Angleterre passer quelque temps chez mes cousins. Un peu à cause de la guerre, qui a chamboulé pas mal de choses, évidemment, sauf que de toute façon, avant la guerre je ne me rappelle presque rien – pas de quoi écrire un livre, contrairement à ce qui va suivre. Non, si les choses ont changé c’est surtout à cause d’Edmond. Voilà ce qui s’est passé…  » Ce premier roman de Meg Rosoff a bouleversé l’Angleterre et s’impose partout dans le monde comme un texte majeur de la littérature jeunesse. Finaliste des plus grands prix littéraires internationaux, il a remporté le prix Luths en Allemagne, le prix Michael L. Printz aux Etats-Unis et le prix du Guardian en Angleterre. (source : Amazon.fr)

Sherlock Holmes and The Mystery Writer de Fred Thursfield ftLà non plus, ce n’est pas un coup de coeur. L’idée de départ est intéressante : Mary, la veuve du Docteur Watson demande de l’aide à Sherlock Holmes après des années de silence (il s’occupe de ses abeilles loin de Londres) car une de ses amies, Winnifred, est en danger. En effet, Winnifred, écrivain de romans policiers (inspirée d’Agatha Christie, m’a dit l’auteur), a découvert un document sensible, et « on » est prêt à tout pour le récupérer…

L’idée de base est bonne, mais je regrette un manque d’action (les personnages réfléchissent trop et remettent beaucoup au lendemain); le texte aurait gagné à être plus court (une longue nouvelle peut-être). On sent les connaissances historiques de Fred Thursfield, mais trop d’Histoire tue l’histoire, et au final, j’avoue ne pas avoir été emporté, et ne pas avoir vraiment trouvé là un problème digne de Holmes qui, s’il est encore un combattant hors-pair, n’a pas utilisé beaucoup ses petites cellules grises dans cette affaire.

pour vous faire votre propre opinion, par ICI ou MX PUBLISHING

Breakfast on Pluto de Patrick McCabe

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J’ai vu le film tiré de ce roman il y a des années, et je me souviens que j’avais apprécié le délirant parcours de Patrick « Pussy » Braden, travesti candide qui évoluait dans l’Irlande et L’Angleterre à l’époque des attentats de l’IRA.  Ce film est dans mon placard, et il faut absolument que je le revois, histoire de faire un petit comparatif, car le livre m’a un peu perturbé (la narration n’est pas vraiment linéaire). En effet, Patrick raconte des morceaux de son histoire, parfois dans le désordre, parfois ce sont des fantasmes quant au mauvais sort qu’il voudrait faire subir à son père (prêtre qui a violé sa mère, une adolescente qui faisait son ménage), et la langue est un peu étrange (il faut aussi connaître les termes familiers, abréviations, raccourcis de la langue anglaise). Patrick est un personnage à la fois candide et lucide, d’une espèce de lucidité désabusée, et attachant. Je pense que je vous en reparlerai de manière plus approfondie quand j’aurais revu le film avec l’adorable Cillian Murphy sous la direction de Neil Jordan (Entretien avec un vampire, donc sur ma A-list !)

Pour vous procurer le livre en Français : Asphalte Editions

Dernière minute ! Je viens de terminer Freddie & Me de Mike Dawson, et c’est un vrai coup de coeur et je suis déjà à mis chemin d’un pastiche d’Arsène Lupin qui me semble prometteur… donc finalement, le mois de novembre s’améliore sur la fin ! Je vous reparle plus avant de ces deux livres dans les chroniques à venir !