The Supernatural Book of monsters, spirits, demons and ghouls par Alex Irvine

book  of monsters

« The Universe is not only stranger than we imagine, it is stranger than we can imagine. » Arthur Eddington

Voilà un livre qui est depuis des années sur mes étagères… J’avais lu le Journal de John Winchester sans vraiment être conquise, et ce livre des Monstres, esprits, démons et goules a donc attendu… à tort ! C’est vraiment un beau travail de la part de l’auteur et croyez-moi j’ai lu assez de livres de mythologie (et d’essai, recherches, doctorats… à propos de vampires, sorcières, revenants et autres loup-garous) pour vous dire que ce n’est pas simplement une collection de textes à propos des monstres spécifiques à Supernatural. Alex Irvine part de textes « sérieux », notamment sur les vampires, il cite des témoignages datant du Moyen-Age, que je connais bien pour avoir fait des recherches. Pour chaque monstre, il cite les origines mythologiques avant de justifier les variantes de la série. 

Le livre est écrit comme s’il était le journal tenu par Sam et Dean (je ne les ai jamais vu tenir un journal, mais comme tous bons chasseurs, ils doivent le faire). C’est à la fois très bien documenté, et en même temps irrévérencieux. Ce qui fait que ce livre se différencie des textes habituels sur cette bonne vieille « cryptozoologie »… C’est à la fois intéressant et amusant. Je ne pense pas que cela soit réservés aux habitués de la série, je pense même que ça pourrait donner envie de la regarder à certains… 

En prime, un exorcisme complet (on est jamais trop prudent 😉 ) et de très jolies illustrations.

Une très bonne surprise… 

English Review of this book : HERE

 

La souplesse du Dragon de Cyrille J.-D. Javary

la souplesse du dragonLa souplesse du Dragon de Cyrille Javary, sous-titré Les Fondamentaux de la culture chinoise, nous présente une réflexion sur cette société, incluant une comparaison avec le monde occidental. Il en ressort un fait flagrant : nous ne fonctionnons pas du tout de la même façon, voire nous fonctionnons à l’inverse !

présentation éditeur : On ne pense pas, on n’imagine pas, on ne sent pas de la même façon en Chine et en Occident. Ce constat déroutant doit nous interpeller : notre vision du monde n’est pas universelle, elle est un héritage culturel qui imprègne notre quotidien autant que notre philosophie. Nous avons donc tout à apprendre d’un monde si différent et qui entend aujourd’hui jouer un rôle de premier plan. Cyrille Javary, dont on connaît par ses nombreuses publications le talent d’initiateur à la culture chinoise, nous livre ici une synthèse à la fois profonde et ludique des dynamiques à l’œuvre dans le « penser » chinois. Ce n’est pas l’essence des êtres et des choses qui est centrale dans cette perception du monde, mais le changement incessant, la dialectique féconde entre Yin et Yang, le subtil balancement entre Terre et Ciel. De ces entre-deux omniprésents jaillit un rapport particulier à l’espace et au temps, une vision originale de la civilisation, de la spiritualité et de la politique. Cyrille Javary nourrit son propos de mille anecdotes du quotidien, mais aussi de la grande Histoire de la Chine, pour nous faire découvrir de l’intérieur cette civilisation à la fois antique et ultra-moderne. 

J’ai reçu ce livre dans le cadre de Masse Critique, et je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cette plongée dans le monde de la pensée chinoise qui m’a appris pas mal de choses. Cependant, j’ai quelques réserves quant à cet essai. S’il est très intéressant, je le trouve trop foisonnant, à vouloir trop en dire, on en dit parfois pas assez… Au contraire, l’auteur maîtrisant son sujet (il fait de nombreux renvois à ces précédents ouvrages), j’ai parfois eu du mal à le suivre sur certains points : et oui, de la culture chinoise, je ne connais pas grand-chose, si ce n’est ce que la télévision a bien voulu m’en dire (je ne crois pas avoir lu un seul auteur chinois … ), donc par moment, j’ai haussé le sourcil en me demandant de quoi on me parlait (je connais quand même la révolution culturelle, Mao et Confucius, il ne faut pas exagérer), mais j’avoue, j’attendais un livre de « vulgarisation », comme on dit, et la 4ème de couverture me promettait des anecdotes (il y en a, mais peu), donc je suis un peu déçue.

J’ai été très intéressée par ce qu’on nous dit du Ying et du Yang (beaucoup plus complexe que la simplification occidentale veut le faire croire), mais le chapitre consacré aux jeux de société (comme mode de pensée) m’a profondément ennuyée… Trop long, trop complexe. Donc, en résumé, il faudrait peut-être commencé par des textes plus abordables quand on ne connait vraiment rien de la pensée chinoise. Si j’ai découvert bons nombres de réflexions intéressantes sur la société chinoise, je pense que ce livre est destinée à ceux qui la connaissent déjà un peu, et qui veulent parfaire leurs connaissances, approfondir.

Pour retrouver le livre sur Babelio, c’est par ici :bab

lectures de Janvier 2014

Le mois de Janvier peut-être qualifié d’orgie livresque aux vues de la liste qui suit… L’enthousiasme pour la pile de livres arrivés à Noël, sans doute… Certains ont déjà leurs chronique, auxquelles, je vous renvoie. J’ai été très infidèle à Arsène ce mois-ci, les livres Holmésiens ayant été légion sous le sapin :

Sherlock Holmes and the Hentzau affair de David Stuart Davies, Le Mystère Sherlock de J.M. Erre et Les Exploits de Sherlock Holmes d’Adrian Conan Doyle et John Dickson Carr (chronique à venir). Enfin, chez J.M. Erre, Lupin n’est pas loin malgré tout…

hentzau

In English HERE

mystère sherlock

j’en suis revenue au gentleman-cambrioleur grâce à  Arsène Lupin de A à Z de Philippe de Côme et quelques relectures (notamment Arsène Lupin contre Herlock Sholmès… allez donc faire un tour du côté de ma page Les Aventures d’Arsène Lupin pour en savoir plus!)

al de a à zEnsuite, ce fut une lecture « sérieuse » en rapport avec L’ami Arsène, puisqu’elle concernait le créateur d’un de ses illustres émules, Edgar Pipe. Arnould Galopin de Pierre Chevallier retrace la vie et les oeuvres d’un auteur populaire injustement oublié. Une chronique complète arrivera à l’occasion du 151ème anniversaire de sa naissance, le 9 février prochain.

couverture biographie

J’ai continué à revisiter mes classiques avec La princesse de Montpensier de Mme de Lafayette (suivi de La Comtesse de Tende). J’étais curieuse de lire ce court texte depuis que j’avais vu le film de Bertrand Tavernier (chroniqué ICI). J’avoue que le film a offert un souffle épique à ce texte court qui  est plus éducatif qu’épique (l’adultère à l’époque, on ne plaisantait pas  avec ça 😉 ).

montpensierPrésentation éditeur :  A la fin de la Renaissance, le duc de Guise s’éprend de Mlle de Mézières. Mais bien qu’elle l’aime aussi, la jeune fille est contrainte d’épouser le prince de Montpensier. Trois ans plus tard, un jour qu’il a perdu son chemin près du château de la princesse, le duc la rencontre au bord d’une rivière où elle est venue se reposer : elle rougit à sa vue, et lui-même comprend aussitôt que sa propre passion n’est pas morte.
Publié en 1662, le court récit de La Princesse de Montpensier fonde l’art classique de la nouvelle. Plus concise encore, et sans doute écrite la première, La Comtesse de Tende, qui resta inédite jusqu’au XVIIIe siècle, raconte elle aussi l’histoire d’un amour adultère, mais d’une noirceur plus grande. Car la noblesse et la magnificence des personnages ne doivent pas nous tromper. Mme de Lafayette jette sur la condition humaine un regard sombre et les deux héroïnes sont précipitées à l’abîme : La Princesse de Clèves leur fera bien plus tard écho.

lartJ’ai poursuivi dans le sérieux avec L’art d’avoir toujours raison d’Arthur Schopenhauer. Je ne sais pas si grâce au philosophe allemand j’aurais toujours le dessus dans une discussion (pas sûre…), mais j’admire l’art de la dialectique avec laquelle il prouve que c’est faisable (même si parfois il faut user de la mauvaise foi et du mensonge… la rhétorique est aussi une guerre!). Attention, ne pas prendre ce livre pour une lecture détente, vous risqueriez d’en ressortir avec un gros mal de tête (ou d’abandonner tout simplement) !

Présentation éditeur : L art d avoir toujours raison est un précis à usage des disputeurs, des contradicteurs et de toute personne ayant pour but de faire éclater la grande vérité (réelle ou fantasmée) de ses propres thèses, et de faire tomber les arguments fallacieux de ses adversaires, par des techniques applicables en tout lieu et en toute époque. 
Très argumenté, brillamment structuré, et ne manquant pas d humour, ce texte fait montre d une grande culture, d une belle clarté, et d une certaine ironie, qui vise en transparence la mauvaise foi de chacun de nous.

Après une telle lecture, il fallait bien rire un peu. En dehors du roman Le père Denoël est-il une ordure ? de Gordon Zola que j’ai chroniqué au terme de ma lecture, j’ai également lu Etat Critique du même auteur (chronique à venir).

denoel1

J’ai ensuite basculé du côté obscur, mon autre passion (si on oublie Arsène Lupin, Queen, les teckels… soit, une de mes autres passions !), le fantastique, le surnaturel et l’horreur (rire démoniaque). Vous avez pu lire ma critique de The Woman in Black de Susan Hill, associée à des réflexions sur son adaptation théâtrale et cinématographique.

woman3

Je publierai dans les semaines à venir une chronique de La Vouivre de Marcel Aymé, puisque j’ai enfin lu le roman, après avoir vu le film de Georges Wilson il y a quelques mois. Là aussi l’adaptation est au coeur de l’article. 

la vouivre roman

Toujours à venir, une chronique de A la recherche de Dracula . Carnet de voyage de Jonathan Harker de Pascal Croci et Françoise-Sylvie Pauly, un très beau livre qui mêle textes et dessins et revisite le voyage de Jonathan Harker vers les Carpates du seigneur de la nuit… (Chronique : ICI)

A la recherche de Dracula, carnet de voyage de Jonathan Harker

Enfin, dernier livre de cette longue liste, The Hobbit de J.R.R. Tolkien. J’ai lu le roman en version française il y a des années, au moment de la sortie de la trilogie du Seigneur des anneaux, je pense.  J’ai eu envie de découvrir le texte original à cause de la seconde trilogie qui semble s’annoncer sous les meilleurs hospices. Le premier film est très fidèle à l’oeuvre, avec la patte de Peter Jackson en prime, et je suis impatiente de voir le second (en V.O. ce qui explique que ce n’est pas encore fait). Le roman est charmant, porte en germe le Seigneur, même s’il est bien plus léger, destiné aux enfants, et Bilbo est un héros bien sympathique, puisque le pantouflard hobbit se révèle finalement – à sa propre surprise – un grand aventurier…

Présentation éditeur : Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible et sans histoire. Son quotidien est bouleversé un beau jour, lorsque Gandalf le magicien et treize nains barbus l’entraînent dans un voyage périlleux. C’est le début d’une grande aventure, d’une fantastique quête au trésor semée d’embûches et d’épreuves, qui mènera Bilbo jusqu’à la Montagne Solitaire gardée par le dragon Smaug… Prélude au Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit  a été vendu à des millions d’exemplaires depuis sa publication en 1937, s’imposant comme l’un des livres les plus aimés et les plus influents du XXIème siècle.

hobbit

Bonne lecture !

Arsène Lupin de A à Z de Philippe de Côme

al de a à zTout d’abord, je remercie le Chevalier Altamont Dupin pour ce cadeau de Noël, car ayant été publié en 2012, ce livre était passé sous mon radar…

Comme ce livre se présente sous un format encyclopédique, je vais vous le présenter chapitre par chapitre, en vous donnant mes impressions.

Arsène Lupin de A à Z de Philippe de Côme est une base intéressante pour entrer dans l’univers du gentleman-cambrioleur. Attention toutefois à certaines révélations sur les intrigues… Mais parfois, il est difficile de ne pas faire autrement ! j’en sais quelque chose !

L’idée de l’encyclopédie est sympathique. Le premier chapitre traite de Leblanc et de ses influences. Cela permet de placer l’auteur, et de lui rendre hommage. Dans le second, malgré un titre qui m’a perturbé (« Arsène Lupin : Les Chemins détournés de l’ésotérisme »), l’auteur retrace les étapes connues de l’existence du gentleman (je ne suis pas totalement d’accord avec certaines, mais là on part sur la bataille d’experts, de passionnés, et de ronchons en tout genre, donc je dirais que c’est l’opinion de l’auteur, mais j’aurais aimé qu’il cite un peu plus ses sources…)

Les Troisième, Quatrième et Cinquième chapitres font le tour des identités de Lupin (47… il faudra que je recompte, mais ça m’a semblé complet), de son apparence et des femmes qui ont compté dans son existence… Je ne parlerai pas de chiffre, un peu de délicatesse…). On est dans la liste, et j’aurai aimé une réflexion sur l’apparence plutôt que la comptabilité des postiches… mais là encore, je suis juste pénible.

Les Chapitres 6 et 7 m’ont beaucoup plus intéressée, car c’était une dimension des aventures lupiniennes que je n’ai jamais exploré : les lieux. Philippe de Côme nous a listé les lieux du Paris de Lupin, tout en donnant quelques informations fictionnelles et historiques. J’aurai aimé un plan, d’ailleurs (il n’est pas exclu que j’en fasse un un jour, je note l’idée).

J’aurai placé le chapitre 11 juste après 6 & 7, car il traite également de la géographie Lupinienne, à l’échelle de l’Europe… d’Etretat à Baden-Baden (mais par ordre alphabétique, bien sûr !), et on apprend encore des éléments intéressant sur les lieux, l’histoire. Beaucoup des lieux évoqués sont normands et souligne bien l’attachement de Maurice Leblanc à sa terre natale.

Le Chapitre 8 met en lumière un des grands talents de Leblanc, de mon point de vue, inscrire ses romans dans l’histoire. Philippe de Côme nous présente donc les personnages historiques qui ont croisés la route de Lupin, ou qui se sont trouvés au coeur d’énigmes qu’il a résolu (même si ces personnes ont vécu des siècles plus tôt).

Le chapitre 9 présente quelques autres gentlemen-cambrioleur, une douzaine pour être exacte. Je dois remercier Philippe de Côme, puisque j’y ai trouvé un personnage que je ne connaissais pas, Bernie Rodhenbarr de Lawrence Block. La présentation de ce monte-en-l’air m’a beaucoup plus, puisque c’est un libraire qui, la nuit venu, dérobe des livres anciens chez les nantis New Yorkais (savent-ils lire ceux-là ?). Aux vues des quelques lignes que l’auteur lui consacre, je l’aime déjà, ce rat d’hôtel particulier, et je vais m’empresser de le découvrir plus avant ! 

le chapitre 10 présente les films ayant mis en scène le gentleman-cambrioleur, de 1900 à nos jours. et enfin le chapitre 12 présentent les épisodes de séries et téléfilms, de manières très complète avec des anecdotes titrées « insolite » qui m’ont beaucoup diverties. Ce chapitre m’a d’autant plus intéressée que grâce à lui, j’ai pu réfléchir à l’adaptation des romans et nouvelles (pas forcément évident) et découvrir qu’il y avait quelques scénarios originaux (surtout avec François Dunoyer… j’ai malheureusement beaucoup de mal à adhérer à cette version de Lupin). 

Voici donc un livre pour les passionnés, comme pour ceux qui découvrent le monde d’Arsène Lupin. J’avoue que j’ai trouvé certains chapitres un peu bref, mais le tour d’horizon est rarement un exercice facile, et pour une vue globale, il est difficile d’entrer dans les détails.

Autre critique de cet essai, critique pleine de précisions (et qui souligne une coquille que j’avais pudiquement passé sous silence… Allez donc la découvrir, ça m’avait fait beaucoup râler quand j’ai ouvert le livre!)  sur : Les Lectures de L’oncle Paul

Concours Arsène Lupin et Cie – Réponses et Résultats!

Bonjour, ça y est le concours est officiellement terminé, et je vais donc vous donner les réponses ainsi que le nom du ou de la gagnant(e).

Mais d’abord :

Merci à tous d’avoir participer !

Ce fut un plaisir de recevoir tous vos messages ! et de voir qu’il y a encore beaucoup de fans enthousiastes d’Arsène Lupin !

Et je vous annonce d’ores et déjà que vous pourrez retenter votre chance cet été, avec mon roman Le Retour du gentleman-cambrioleur! J’organiserai un autre concours en juillet pour fêter sa sortie en juin ! Je vous tiens bien sûr au courant de tout cela! Et je ne vais pas tarder à vous dévoiler la couverture!

maintenant, les réponses!

Je vous demandai d’abord de quelle région était originaire le père d’Arsène Lupin, Maurice Leblanc.maurice leblanc

Bien évidemment, la Normandie, puisqu’il est né à Rouen en 1864. Il a d’ailleurs toujours voué un grand amour à sa région d’origine, puisque bon nombre de ses intrigues (pas seulement les aventures de Lupin) se déroulent dans le beau Pays de Caux et alentours!

Ensuite, j’entrai dans les intrigues des romans pour vous demander où Arsène cachait son magot.

Bien sûr, c’est à Etretat (toujours la Normandie), et plus précisément dans la fameuse Aiguille qui donne son titre au troisième volume des aventures de Lupin (premier roman à proprement parlé après un recueil de nouvelles, Arsène Lupin gentleman-cambrioleur, et un recueil de 2 textes plus long, Arsène Lupin contre Herlock Sholmès).

Vient ensuite la célèbre série télévisée avec Georges Descrières (dont je vous parlerai bientôt), et son nom moins célèbre générique.

Qui, à part le gentleman de la chanson, pouvait mettre ainsi à son avantage notre cher Arsène ? C’est bien sûr Jacques Dutronc qui donne de la voix (le texte est de Jacques Lanzmann et la musique de Jean-Pierre Bourtayre).

jd gcQuant à la nourrice de Lupin, c’est la brave Victoire, figure maternelle qu’on croise dans bon nombre de romans et nouvelles, dans la pièce de théâtre Arsène Lupin, et qui malgré ses éternelles récriminations fait sans cesse ce que « son petit » lui demande!

Enfin, la cinquième question, les mariages d’Arsène Lupin… C’était, je l’avoue, la question la plus difficile, le cher Arsène étant un vrai papillon! (J’ai été machiavélique sans vraiment le vouloir!) 

Avant de vous dévoiler enfin le nom du ou de la gagnant(e), faisons un peu le détails de la vie amoureuse d’Arsène… Enfin, juste les mariages, sinon nous y passerions la journée!

Attention spoilers pour ceux qui n’auraient pas lu les romans!

Sa première épouse, c’est Clarisse D’Estigues, qu’il rencontre alors qu’il n’a pas encore la renommée de maître-voleur qui est la sienne, dans l’aventure de La Comtesse de Cagliostro. Clarisse lui donnera un fils mais mourra malheureusement en couches.

Sa seconde épouse, c’est Raymonde de Saint-Véran, qu’il épouse pendant l’aventure de L’Aiguille creuse, mais qui est tué par Herlock Sholmès alors qu’elle s’interposait entre Lupin et le détective anglais.

Sa troisième épouse, c’est la belle Florence, que Don Luis Perenna épouse au terme de l’aventure Les Dents du Tigre… Que devient-elle ? aucune idée…  Nous ne la reverronsarton1152 plus après cette aventure.

Enfin, la quatrième épouse, c’est Angélique de Sarzeau-Vendôme, princesse de bourbon-Condé, que nous rencontrons dans la nouvelle justement intitulé « Le Mariage d’Arsène Lupin » (Les Confidences d’Arsène Lupin). Et comme je vous le disais, ce mariage n’est qu’une vaste fumisterie montée par le gentleman, même s’il passe belle et bien devant l’hôtel avec la dite Angélique, qui choisit de devenir religieuse. Cependant, comme le dit Leblanc « Un mois après, Angélique de Sarzeau-Vendôme, princesse de bourbon-Condé, prenait le voile sous le nom de soeur Marie-Auguste ».

On peut dire que Lupin n’est pas fier de cette aventure, et qu’il va même jusqu’à proposé à Angélique d’en appeler au Pape pour annuler leur mariage, mais rien y fait! Autre temps, autres moeurs, elle a épousé Lupin et choisit donc de disparaître du monde, puisqu’elle ne peut partager la vie de cet étrange époux…

Et voilà donc le moment de donner le nom de la gagnante après tirage au sort cet après-midi effectué par ma maman (mieux qu’un huissier!) :

Méloë Jadaud

du Boudoir de Méloë

qui recevra donc sous peu un exemplaire dédicacé de Arsène Lupin & Cie  sous enveloppe molletonnée ! 😉

Encore une fois, Merci 🙂 et venez retentez votre chance cet été !