J’adore regarder les prénoms dans le calendrier, histoire de trouver des idées de chroniques… Comme si j’en avais besoin !
Cependant, la Saint Basile me permet de mettre cette année 2014 sous le signe de Sherlock Holmes (Arsène qui est gentleman, m’en excusera).
Dans le trio gagnant des interprètes du héros de Conan Doyle, Basil Rathbone a une place plus qu’importante, prépondérante, dirai-je. 17 fois Holmes sur grand et petit écran, il est incontournable aux côtés de Jeremy Brett et de Benedict Cumberbatch. Et, il était là le premier !
Certes, certes, les aventures de Sherlock Holmes ont commencé à l’époque du muet (un comble pour un détective à la parole si facile), mais Rathbone est l’image qui est restée bon nombre d’années, avant que Jeremy Brett ne lui raffle la couronne puis que le détective entre dans le 21ème siècle avec Cumberbatch et son smart-phone. Et, ce n’est pas qu’Holmes, l’image de Watson a beaucoup pâti, de l’interprétation et de la physionomie de Nigel Bruce qui fut un biographe plutôt balourd… Merci à Messieurs Gatiss et Moffat pour s’être rappeler que ce brave John était quand même un militaire qui avait connu le feu de l’action.
mais revenons à Basil Rathbone… Né en Afrique du Sud en 1892, Rathbone rêva très vite d’une carrière d’acteur (et avoir un cousin dans le théâtre, ça aide… même si on a en sus un père réprobateur…). D’abord acteur Shakespearien, puis héros de guerre, son premier film fut une romance muet (mais certainement lacrimal), Innocent (1921). Les plus cinéphiles se souviendront de lui dans Capitaine Blood (1935) aux côtés d’Errol Flynn, dans Les aventures de Robin des bois (1938), où il est le vilain Gisbourne, toujours face à Errol Flynn. Il fut de tous les classiques : Roméo et Juliette (1936), Anna Karenine (1935) ou le Signe de Zorro (1940 – donc, non, pas celui avec Antonio Banderas, mais plutôt Tyrone Power). Beaucoup de rôle de méchants, puis finalement Holmes à partir de 1939 avec Le Chien des Baskerville, et pour 14 films en sept ans (et de nombreuses émissions radio).
L’héritage de Basil Rathbone sous la casquette de Holmes, ce fut aussi le film de Disney, Basil détective privé (Basil, the Great Mouse détective – 1986), prouvant bien qu’il avait laissé sa marque sur le personnage.
Ayant vu Dressed to Kill (si vous avez envie de découvrir ou redécouvrir ma chronique, suivez le lien du titre), j’avoue que Mr. Rathbone est un bien sympathique Holmes (même si son Watson me porte sur les nerfs), et il serait bien agréable en 2014 d’en apprendre un peu plus sur lui.
Vous pouvez commencer, comme moi, par la chronique de notre Consulting Blogger éclairé sur le film Le Train de La Mort, et ensuite, l’aventure mes amis, puisque, The Game is back on 😉 .