Le Château de Cagliostro

chateau Me voici en terre inconnue… le Manga (enfin je suppose, personnellement, j’appelle cela un dessin animé… mais passons).

Résumé: Derrière les murs épais du château de Cagliostro et ses défenses ultra modernes réputées infranchissables, le mystérieux Comte des lieux et faussaire de légende retient prisonnière la jeune princesse Clarisse, pour en faire prochainement son épouse. Cruel et cupide, le comte désire découvrir grâce à elle, le secret de l’ancestral trésor des Cagliostro. Une occasion en or pour Edgar, le roi des gentlemen cambrioleurs, qui compte bien mettre la main sur les précieux biens du Comte et voler au passage le coeur de la belle princesse…

Depuis longtemps maintenant, j’entends parler de Lupin III alias Edgar de la Cambriole, petit-fils d’Arsène Lupin. Tombée nez-à-nez (ou plutôt, nez-à-jacquette) avec le DVD du film de Hayao Miyazaki, Le Château de Cagliostro, je me suis dit que l’occasion de découvrir ce personnage m’était enfin donnée… Mais, ceux qui me suivent sur Facebook savent que cela fait quelques mois maintenant que j’ai acheté ce DVD et que pourtant, point de chronique. J’avoue avoir été timide et l’avoir observé un long moment (au cas où il sauterait tout seul de sa boîte dans le tiroir du lecteur…). Je plaisante, mais j’avoue ressentir des craintes face aux adaptations, j’ai déjà été déçue et j’ai toujours peur qu’on « abîme » mon personnage préféré.

Je vais être honnête, Le Château de Cagliostro est un gentil divertissement, mais je ne trouve pas chez Edgar le charme et le charisme de grand-papa… Le personnage est divertissant, l’intrigue est bien ficelé quoique simple – puisqu’Edgar, séducteur impénitent (c’est dans les gênes), vole au secours d’une belle en détresse tout en mettant des bâtons dans les roues à un triste sire, comte de son état. J’avoue que la mention du nom Cagliostro me faisait espérer un rappel de l’envoûtante comtesse, mais non, à part la bonne vieille prophétie venue du fond des âges, rien ne rappelle le personnage ou son illustre modèle (le vrai Comte de Cagliostro qui avait peut-être trouvé le secret de l’éternel jeunesse), si ce n’est le nom du méchant qui n’a pas la finesse de la belle Joséphine.

Le décor rappelle les contes de fée (j’aime beaucoup les châteaux improbables) et l’histoire se suit avec plaisir. Les personnages me semblent un peu caricaturaux, mais je ne pense pas que le dessin animé « fouille » vraiment les caractères. Certes, Edgar est un cambrioleur au grand coeur, mais ce n’est pas vraiment Lupin…

Une déception, mais cependant pas un mauvais film. si j’ai l’occasion de voir des épisodes de la série, je tenterai l’aventure.