He ain’t Heavy, He’s my brother

Voici une ballade que j’ai entendu dans une émission de la BBC il y a quelques mois… J’étais en train de lire, et il a fallu que je lève les yeux, que je sache qui chantait… Parfois, c’est ainsi qu’on découvre un « nouveau » groupe… qu’on découvre une musique qui a quelque chose de plus… Tous les tubes de Top of the Pop ne sont pas restés… au Top, mais les Hollies sont de ces groupes qui restent pour des décennies, et des décennies.

Fondé en 1962, et toujours là par les routes et en studio (un exploit dans le monde du rock), les Hollies sont un groupe Anglais de soft rock, pop… La voix est très importante pour ce groupe, les harmonies vocales sont aussi présentes que les instruments. C’est ce qui m’a « accrochée », je pense.

He ain’t heavy, He’s my brother vient d’une anecdote parlant d’une petite fille qui portait avec difficulté un bébé dans ses bras, mais quand on voulu la soulager de son fardeau, elle répondit : Il n’est pas lourd ; C’est mon frère. Et j’ai appris que ce type de phrase est un(e?) paraprosdokian, c’est-à-dire une figure de style où la dernière partie d’une phrase est étonnante ou inattendue, de telle sorte que le lecteur doit revoir sa compréhension de l’affirmation. Le plus souvent utiliser pour un ressort comique (par exemple : « si je te donnais raison, on aurait tout les deux tort »), ici, c’est clairement le Pathos qui l’emporte… J’arrête là l’analyse et vous propose de simplement écouter cette belle ballade.

 

fortunate son de Creedence Clearwater Revival

Je suis d’accord avec vous, il faut s’accrocher (et prendre une bonne inspiration) pour prononcer le nom de ce groupe américain des années 60 et 70. J’ai découvert ce groupe il y a 10 ans (ce qui me suivent régulièrement peuvent deviner dans quelle série), avec la chanson Bad Moon Rising, sympathique dans son rythme, un peu folk-country, mais au message relativement… apocalyptique. Peu de temps après, je me suis laissée tenter par un Best of… et sur ce Best Of, il y a Fortunate son… Je suis certaine que certains connaissent cette chanson en français (et oui, les années 60 et 70 en France, c’était une vraie mercerie ! tellement de reprises et rien de neuf 3:) ).

Je la préfère (la chanson, pas la France), de beaucoup, dans sa version originale… 1969, extrait de l’album Willy and the poor boys.

 

site officiel :

Fortunate_Son_label.jpeg

Seven Bridges Road

Eagles… Tout le monde connait Hotel California… Et j’avoue que ma connaissance du groupe n’allait pas plus loin… Mais grâce aux doux-dingues de Supernatural, j’ai découvert une autre chanson du groupe… Et voilà qu’ils m’ont fait metre le doigt dans un autre engrenage musicale !…

Seven Bridges Road n’est pas une chanson du groupe, mais une reprise de Steve Young (chanteur de country américain) ; écrite en 1969, Eagles la rend mondialement célèbre en 1980. 

La version du cast Supernatural, pour les fans (et les autres 😉 )