Potted Sherlock at the Vaudeville Theatre

The idea? 60 Sherlock stories, all the canon, in 80 minutes… Do you think I could do the review in 80 words?… I think I could do it in 8!

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It was a… brilliant , spirited, funny, mad, irreverent,  and… elementary tribute!

I have the funny feeling you want more ? Again, it’s elementary, my dear budding Watsons…

10849931_1573775276174508_1942320188792607304_nPotted Sherlock Holmes’ adventures, it’s indeed a challenge, but Daniel Clarkson (who was Sherlock Holmes most of the time during the play… sometimes Moriarty and also… yes, also Irène Adler…) has already potted Panto, pirates and Harry Potter (and got a nomination for the Oliver Awards in 2012 for the latest) with his accomplice Jefferson Turner (Doctor Watson and grumpy narrator, Sherlock for a moment or two when he was able to put his hands on the deerstalker)… So, the monument of British literature that is sherlock Holmes surely seemed to be the evident next step.

10565023_1516465475238822_5737719835658261412_nAnd they know dear old Holmes, that the least I can say. Obviously, they don’t simply tell you the stories, that is … could I say elementary again ? well, I say it anyway. Just telling the stories on stage would be « boring » as BBC Sherlock would say… Benedict Cumberland… No, sorry, Cumbersausage maybe… no, it’s still not his name … well, Benedict is of course mentionned in the show… you can’t escape this guy… Like you can’t escape Frozen, or  Batman… Yes, I think you get it… This play is a  happy and delirious performance where Holmes plays Baker Street by Gerry Rafferty with a plastic saxophone, where Moriarty is a funny little man fed up to be a second-class archenemy (Could you tell me in how many stories he is actually portraited ? … yes, indeed ! 😉 ), where Jeff, our narrator tries to be serious while his Holmes isn’t… at all. A Holmes who doesn’t seem to really know his « little illustrated Sherlock » (Which is funny when you know Daniel Clarkson actually co-wrote the play), and where Mrs. Hudson (Lizzie Wort – who imposes herself on stage) would in fact prefer to play… Sherlock Holmes…  and she is great at the part. The actors have fun playing actors, and it is madness… all the more mad because the 60 adventures of Sherlock Holmes are all here, it’s proved by the meter and I am certain the portrait on the wall will testified so… even if he was eager to out-stage Jeff too… and of course, there is a hound or two… and The Proclaimers… yes, The Proclaimers (which Sherlockian wouldn’t walk 500 miles for dear Mr. Holmes ?)…

10351394_1573775309507838_6779732627303942566_nI‘d loved the Steam-punk scenery, and the practical jokes… yes, it was the final… the last bow… so the siphon of Reichenbach really became a waterfall for poor Jeff. I hope there will have a tour in the future, so it will be again a good exercize for my zigomaticus muscles. Jeff, Dan and Lizzie make the adventures of Sherlock Holmes a merry cacophony, but will all the respect due to the great tenant au 221B Baker Street.

 

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Potted Sherlock au Vaudeville Theatre

L’idée ? Les 60 aventures de Sherlock Holmes en 80 minutes… Vous pensez que je peux vous faire la revue en 80 mots ?… Je crois que je peux le faire en 8 !

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C’était un hommage brillant, enlevé, drôle, fou, irrévérencieux,  et… élémentaire !

J’ai la nette impression que vous en voulez un peu plus ? encore une fois, cela semble… élémentaire, mes chers Watson en herbe…

10849931_1573775276174508_1942320188792607304_nMettre Sherlock en boite, représente un challenge, mais Daniel Clarkson (Sherlock Holmes la plupart du temps pendant la pièce… Moriarty de temps à autre et… oui, et Irène Adler aussi…) avait déjà mis en boite la Pantomine, les pirates et Harry Potter (nominé aux Oliver Awards en 2012) avec son complice Jefferson Turner (docteur Watson et narrateur ronchon, Sherlock un bref instant ou deux… quand il réussit à récupérer le deerstalker)… Donc, s’attaquer à cette grande figure de la littérature brittanique devait leur sembler évident.

10565023_1516465475238822_5737719835658261412_nIls connaissent L’ami Holmes, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais vous vous doutez bien qu’ils ne vont pas, simplement, raconter les aventures sur scènes… Ce serait « boring » comme dit si bien BBC Sherlock… Benedict Cumberland… euh, pardon Cumbersausage peut-être… non toujours pas ça … enfin, Benedict, qui est bien sûr mentionné dans la pièce… Il est incontournable… comme La Reine des Neiges (Frozen), ou  Batman… Oui, je pense que vous avez compris… Cette pièce est un joyeux délire scénique où on vous joue Baker Street de Gerry Rafferty sur un saxophone en plastique, où Moriarty est un drôle de petit bonhomme qui en a assez d’être un ennemi juré de seconde zone (il est présent dans combine de texte ? vous pouvez me le rappeler… N’est-ce pas ! 😉 ), ou Jeff le narrateur tente d’être sérieux alors que son Holmes ne l’ai pas du tout et ne semble pas connaitre les textes de Doyle sur le bout des doigts (d’autant plus drôle quand on sait que c’est lui qui a co-écrit la pièce), et que sa madame Hudson (qu’on lui impose) préfèrerai jouer… Sherlock Holmes… (Lizzie Wort, éblouissante de fraicheur et d’humour)et se montre vraiment brillante dans le rôle. Les acteurs s’amusent à jouer des acteurs, et tout cela est délirant… d’autant plus délirant que les 60 aventures de Holmes sont toutes là, le compteur en atteste (et le tableau sur le mur se portera certainement témoin… même si lui aussi avait des véléités de voler la vedette…)… et bien sûr, il y a bien un chien… ou deux…

10351394_1573775309507838_6779732627303942566_nJ’ai adoré le décor Steam-punk, la vivacité des acteurs, et leurs blagues … et oui, c’était la dernière… ce qui fait que le siphon du Reichenbach s’est réellement transformé en cascade (pauvre Jeff…) et j’espère une tournée, histoire d’aller exercer mes zigomatiques une nouvelle fois. Jeff, Dan et Lizzie transforment les aventures de Sherlock Holmes en joyeuse cacophonie, mais avec tout le respect qui est dû au grand détective.

 

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Alceste a bicyclette (2013)

AlcesteABicyclette_Poster_70x100.inddSynopsis : Au sommet de sa carrière d’acteur, Serge Tanneur a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. Trop de colère, trop de lassitude. La fatigue d’un métier où tout le monde trahit tout le monde. Désormais, Serge vit en ermite dans une maison délabrée sur l’Île de Ré… Six ans plus tard, Gauthier Valence, un acteur de télévision adulé des foules, abonné aux rôles de héros au grand cœur, débarque sur l’île. Il vient retrouver Serge pour lui proposer de jouer «Le Misanthrope» de Molière. Serge n’est-il pas devenu une pure incarnation du personnage d’Alceste ? Serge refuse tout net et confirme qu’il ne reviendra jamais sur scène. Pourtant, quelque chose en lui ne demande qu’à céder. Il propose à Gauthier de répéter la grande scène 1 de l’Acte 1, entre Philinte et Alceste. Au bout de cinq jours de répétition, il saura s’il a envie de le faire ou non. Les répétitions commencent : les deux acteurs se mesurent et se défient tour à tour, partagés entre le plaisir de jouer ensemble et l’envie brutale d’en découdre. La bienveillance de Gauthier est souvent mise à l’épreuve par le ressentiment de Serge. Autour d’eux, il y a le microcosme de l’Île de Ré, figée dans la morte saison : un agent immobilier, la patronne de l’hôtel local, une italienne divorcée venue vendre une maison. Et l’on peut se prendre à croire que Serge va réellement remonter sur les planches… (source : allocine.fr)

Ma chronique (c’est vrai, c’est bien plus joli que critique, merci à L’Oncle Paul pour la nuance !) sera dithyrambique, mais pas en Alexandrins… N’est pas Molière qui veut !

Alceste à bicyclette, c’est le Misanthrope revisité. Serge vit en Misanthrope sur son île… Seul, désabusé, humilié par un milieu du cinéma et du théâtre auquel il a pourtant tout donné, et plus encore… Quand Gauthier, acteur à succès pour TF1 débarque sur l’île pour lui proposer un rôle théâtral qui lui permettrait de faire glorieusement son comeback, Serge devrait se réjouir , mais Serge n’est pas d’une nature à se réjouir… Alceste à bicyclette est vraiment l’histoire d’un Alceste moderne… Luchini et Wilson portent le film sur leurs épaules… Ils sont seuls la plupart du temps à se déclamer du Molière, un Molière qui permet de dévoiler les failles et les non-dits, les rancunes et les rancœurs de leur vie…

Luchini et Wilson sont tous les deux exceptionnels, dire Molière, c’est un défi. Réussir à le dire en offrant toutes les émotions, toutes les nuances du texte, c’est une merveille. Les voir répéter inlassablement le Misanthrope, donner tout son sens au texte, ce fut un pur plaisir. Il faut des acteurs exceptionnels pour faire vivre un texte comme celui-ci, au milieu d’une intrigue moderne qui le remet au goût du jour… Car, notre époque égocentrique pourrait bien voir naître de nouveaux Misanthropes.

Je retiendrai des scènes exceptionnelles, des acteurs magnifiques. Je savais Lucchini bon acteur (j’ai beaucoup aimé Beaumarchais L’insolent, il y a fort, longtemps), je le sais maintenant grand acteur ! Et bien sûr, Je vous ai déjà dit toute l’admiration que j’ai pour Lambert Wilson, elle est plus que confirmée par une certaine tirade dite avec tant de cœur, de rancune, de violence et de talent. Vraiment messieurs, chapeau bas !

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Philippe Le Guay et Fabrice Luchini dénoncent à tour de bras dans ce film : La médiocrité qui fait loi, l’absence de loyauté, la mégalomanie… Je suis certaine que situer l’intrigue sur l’île de Ré n’est pas non plus innocent… En effet, cette pauvre île est devenue un autre Saint Tropez (du point de vue pécuniaire), simplement parce qu’un politicien s’y est installé il y a quelques années après une déculottée électorale… A quoi tient l’inflation ? Ce film règle aussi des comptes avec le milieu du cinéma (du théâtre, de la télévision), mais il solde surtout les comptes avec la nature humaine. Depuis Molière et son Misanthrope, l’homme n’a pas changé, et au final, Serge le Misanthrope n’est pas meilleur que Gauthier l’acteur arrivé…

 

Film de Philippe Le Guay, coécrit avec Fabrice Luchini. Avec Fabrice Luchini (Serge Tanneur) et Lambert Wilson (Gauthier Valence)… Je m’excuse auprès de l’excellent casting du film, mais pour ce premier visionnage, je n’ai vu qu’eux…

Arsène Lupin, théâtre

Le succès d’Arsène Lupin ne pouvait mener qu’à une matérialisation du personnage sur les planches.

En effet, les grands héros voyaient souvent leurs aventures transposées sur scène. Ainsi Raffles, autre gentleman-cambrioleur, a également connu l’honneur d’une transposition à la scène avant de le voir sur les écrans du cinéma naissant. Et dans l’hommage de Claude Ferny, le Gentleman en Noir vient se balader sur les planches… Ces gentlemen-cambrioleurs… de sacrés cabots ! 😉 

Le retour d’Arsène Lupin

francis de croisset

Francis de Croisset

[cette pièce et la suivante sont à placer entre Les Confidences d’Arsène Lupin et Le Bouchon de cristal ]

Au cours d’un déjeuner chez Georges Chandon-Géraud, il est question de sa jolie fiancée, Germaine, fille du comte d’Avremesnil, diplomate français. Il est aussi question d’une lettre d’Arsène Lupin, qui doit dérober au comte un diadème, cadeau offert au président de la République, qu’il rapporte d’Inde en France. Il est enfin question d’un ami de Georges, qui lui a sauvé la vie au Tibet, le comte Hubert d’Andrésy, un homme mystérieux et indomptable, comme Monte-Cristo.

Si on l’a cru mort, il ressuscite sur l’invitation à déjeuner de Georges.
La compagnie l’attend avec impatiente…

Note : cette pièce devait à l’origine être représentée en prélude à la suivante.

pour lire la pièce, cliquez ICI

Arsène Lupin

Pièce en quatre actes de 1908 représentée pour la première fois à Paris, théâtre de l’Athénée, le 28 octobre 1908 et écrite en collaboration avec Francis Croisset.

Le duc de Charmerace est à la campagne, avec sa fiancée, Germaine, au château qu’il a vendu à son futur beau-père, Gournay-Marin. Revenu d’une expédition de sept ans au pôle, il ne connaît pas les aventures d’Arsène Lupin, et s’amuse d’une lettre que Germaine, et Sonia Krichnoff, la demoiselle de compagnie de la jeune fille, lui montrent. Une lettre reçue il y a trois ans, signée Arsène Lupin, et qui annonçait une sévère ponction sur les collections de Gournay-Martin. Celui-ci n’apprécie pas ce souvenir, et quand une autre lettre arrive, c’est l’affolement.

Je rêverais de  voir l’une ou l’autre de ces pièces représentées…

LEblanc et Croiset - photo Acte III

Photo de l’acte III d’Arsène Lupin. Je soupçonne la dame assise devant la cheminée d’être la chère Victoire (photo d’époque !)

Existe également selon des sources plus ou moins fiables (oui, bon, Wikipédia ! … ça aide parfois ;), une adaptation de L’Aiguille creuse (1912, de Heraclio Serrano Viteri et Enrique Grimau de Mauro), un sketck écrit par Maurice Leblanc pour une revue en 1911, une pièce radiophonique en 1936 (Peggy rencontre de nouveau Arsène Lupin) et plusieurs adaptation d’Arsène Lupin contre Herlock Sholmès, la première par Victor Darlay et Henry de Gorsse qui fut représentée en 1910 au Châtelet et la dernière par des amis de ce blog, La Compagnie Tête d’Orange, qui joue encore la pièce actuellement.

Cette liste n’est pas exhaustive, et j’espère pouvoir ajouter d’autres articles quant à Arsène Lupin et le théâtre (et pouvoir aller voir la version de la Compagnie Tête d’Orange dont notre chère Consulting Blogger a dit tant de bien!)… J’attends vos commentaires, précisions, informations… Tout investigateur a besoin d’informateurs 😉 .

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Consultez le site de la troupe pour connaître la date de la prochaine représentation.

The Woman in Black… adaptations

woman3The Woman in Black, la dame en noir, peut être considéré comme un classique de l’horreur à l’ancienne ; rien de péjoratif dans le terme, plutôt une éloge.  Une hantise qui fait peur sans nous inonder de sang, que ce soit au théâtre, au cinéma, ou entre les pages du livre. J’ai vu le film à sa sortie, ce qui m’a rendue impatiente de voir l’adaptation théâtrale… Et en sortant du  Fortune Theatre, pour la deuxième fois, je me suis dit que si je devais faire une chronique, il fallait que j’ai connaissance du dernier support, c’est-à-dire le livre à l’origine de la pièce, puis du film. Je viens de terminer le livre (en moins de 48 heures) dans sa version originale, et je suis vraiment heureuse d’avoir ainsi la vision globale du défi que représente l’adaptation de ce récit d’horreur.

Présentation éditeur : Angleterre, début du XXe siècle. Par un mois de novembre froid et brumeux, Arthur Kipps, jeune avoué londonien, est dépêché dans le nord du pays pour assister aux funérailles d’Alice Drablow, 87 ans, puis trier ses papiers en vue d’organiser sa succession. À Crythin Gifford, village où Kipps pose ses valises, les habitants lui battent froid dès qu’il prononce le nom de feue Mme Drablow, unique occupante du Manoir des Marais, demeure isolée, battue par les vents et située sur une presqu’île uniquement accessible à marée basse. Lors de l’inhumation, dans une église quasi déserte, Arthur remarque la présence, un peu en retrait, d’une femme tout de noir vêtue, le visage émacié, comme rongée par une terrible maladie. Il l’aperçoit ensuite dans le cimetière, mais elle s’éclipse avant qu’il ait le temps de lui parler… Cette femme en noir, Arthur la verra de nouveau aux abords du manoir, une fois qu’il s’y sera installé pour commencer son travail. Mais se produisent alors nombre de phénomènes mystérieux qui ébranleront le jeune homme et feront vaciller sa raison… 

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Affiche du Fortune Theatre

Cette histoire, c’est Arthur lui-même qui la couche sur le papier, des années après, puisqu’une veillée de Noël où on le pressait de raconter une histoire de fantôme, a ramené le malaise de cette aventure vécue des décennies plus tôt…  Le cinéma oublie cette narration pour nous faire entrer directement dans l’histoire avec un Arthur Kipps veuf et torturé très bien interprété par Daniel Radcliffe qui nous fera bientôt oublier Harry Potter grâce à des rôles matures et courageux. Le film réussit à faire peur avec des procédés classiques qui n’ont pas perdu leur force. Il a ce parfum, cette ambiance old-fashioned qui n’a pas besoin d’horreur dégoulinante de sang pour faire son effet. woman 2

Les deux adaptations sont fidèles, même s’il y a des différences notables (aucune ne se terminent de la même manière),  mais là où le cinéma peut se permettre des décors grandioses et naturels (les marais qui ont un rôle très important dans l’intrigue), des effets spéciaux élaboré, le théâtre doit biaiser. 

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Les deux acteurs (seuls en scène… si ce n’est…) et la fameuse malle en osier

Ce défi est relevé avec brio par la mise en scène… Le début de l’histoire diffère : Arthur Kipps entre sur scène et anone le début du texte de ses mémoires, il s’y reprend à plusieurs fois, il se coupe… Le public est un peu perplexe, mais amusé. Soudain, un jeune homme entre en scène. Il est le jeune metteur en scène d’un petit théâtre, et Mr. Kipps l’a engagé pour l’aider à raconter sa terrible histoire à la famille… Le jeune homme lui fait entendre qu’une lecture de plusieurs heures n’est pas la solution et lui propose de mettre en scène son manuscrit… Il sera Arthur, jeune, et Arthur sera les autres personnages de la pièce. au début on rit, grâce à ces accessoires, comme une grande malle de voyage en osier qui sert tantôt de table, tantôt de siège, tantôt de voiture à cheval, et doucement on est pris dans le jeu, le rire laisse place à cette bonne vieille illusion théâtrale… On oublie que ce sont deux acteurs (qui interprètent deux acteurs) qui jouent un rôle avec des moyens de fortune… la malle de voyage devient réellement le train, derrière le rideau, c’est réellement la nursery de Eel Marsh House, Spider est bien là avec nous… et quand à la terrible Dame en noir… 

Je ne peux pas tout vous révéler, mais sachez que la mise en scène est vraiment brillante, élaborée, étonnante, et que jusqu’à la dernière seconde, on est étonné, secoué, pris dans le jeu. Si vous avez l’occasion de passer par Londres, c’est honnêtement le spectacle à voir, depuis plus de vingt ans à l’affiche maintenant (1987).

Je conseille chaudement les trois supports, que ce soit sur le papier, face à votre téléviseur ou installé au balcon du Fortune Theatre, la dame en noir fait son effet !