Gentlemen aux chapeaux… Lupin, Caffrey et Reddington

Vous connaissez ma passion pour les cambrioleurs, mauvais garcons et gentils vauriens en tout genre(tant qu’ils sont fictionnels, s’entend), et bien, me voici face à une fascinante trinité…

Mon cher Arsène, son jeune et sémillant héritier américain, Neil Caffrey, et un anti-héros trouble et séduisant qu’est Raymond « Red » Reddington…

Ceux qui me connaissent ne seront pas surpris de me voir rapprocher les trois… Ainsi, Caffrey et Reddington pourraient être Lupin a des périodes différentes de sa vie… Neil est un jeune cambrioleur au début de sa carrière, plein d’illusions comme le jeune Raoul de La Comtesse de Cagliostro. Red est un homme qui a vécu et qui connait les mauvais tours que peut vous jouer une existence d’aventurier ; c’est un manipulateur tel que l’est le Lupin plus sombre de 813, un homme prêt à tout pour faire avancer le destin du monde dans le bon sens, si ce sens le sert.

 

Un point de détail qui rapproche les trois ? L’élégance.

Evident, me direz-vous ?

Certes, mais c’est ce qui les différencie d’autres héros modernes, pour toutes leurs fautes et leurs erreurs, ces héros sont comme Lupin des gentlemen « à l’ancienne »… Neil Caffrey est bien sur le plus proche de Lupin (et je me demande si les créateurs de cette série n’ont pas lu Leblanc), origine trouble, faute originelle attribuée au père, nom inconnu et nom de guerre, répugnance pour les armes à feu, amour des belles femmes et des belles combines et amour du luxe. Car on associe souvent, à tort, l’ami Lupin et l’habitant de la forêt de Sherwood… Non, Lupin n’est pas Robin des bois (et Neil Caffrey non plus). Certes, ils ont tous les deux un bon fond, mais c’est l’occasion qui fait le laron (dans tous les sens du terme) et ni l’un ni l’autre ne sont des chevaliers blancs par vocation. Lupin se comparait à un bon bourgeois amoureux de sa bourse, Caffrey serait alors un BoBo bourgeois bohème qui veut son panorama sur new York et son expresso dont une seule tasse coûte le même prix que mon budget annuel pour ce breuvage…

Reddington a aussi un amour du luxe, qui l’a conduit où il est aujourdhui (saison 4 pour l’instant, en ce qui me concerne)  mais ses motivations sont plus sombres, et la bonne action deci delà souligne d’autant plus les souillures sur l’armure de ce renegat, de ce ronin.

Le meurtre – vendetta ou utilitaire – n’effraie par Reddington… Mais on oublie souvent que Lupin en est aussi coupable, un Lupin plus mature et plus sombre qui pousse au suicide, exécute un traitre, ou étrangle de ses mains… Les trois crimes d’Arsène Lupin : Maurice Leblanc ne fait pas là de fausse publicité… La force de Lupin, c’est d’être le phénix, de renaitre de ses cendres, et de nous faire oublier ses écarts… et de redevenir léger après avoir été (trop) grave.

L’entrée en scène de Reddington fait écho à celle de Lupin. On commence par une arrestation… Cependant, les deux criminels, du fond de leurs cellules, sont en position de pouvoir, ils dictent les règles du jeu. Cest un peu plus complexe pour Caffrey, mais comme Lupin, lui aussi commence sa carrière par une brillante évasion. Pour coller à l’actualité, j’ajoute que le passage en prison d’Assane Diop dans la série Lupin de Netflix fonctionne de la même facon, le prisonnier à le contrôle…

« Everything about me is a lie », nous dit Reddington dans le premier épisode de Blacklist… C’est le credo d’Arsène Lupin…

Blood on my name, The Brothers Bright

Encore Mr. Spader.

C’est en regardant The Blacklist que j’ai entendu cette chanson, et le rythme du banjo a chatouillé agréablement mon oreille.

Apparement, cette chanson fait partie de la bande-originale de quelque chose appelé « whitestones », mais je n’ai rien trouvé sur cette oeuvre (TV ? Cinéma ?… si quelqu’un peut m’éclairer… J’avoue ne pas avoir creusé très profond). Blood on my name a été écrit par Nicholas Kirk et William Wilkerson alias The Brothers Bright (là encore, je n’ai pas plus d’infos…).

Reste que le rythme de la chanson, ses paroles bibliques (que vient faire Lazare là-dedans… un jour, il faudra que je lise mon nouveau Testament… et peut-être l’ancien aussi… et si on en croit Wikipedia – pas toujours la meilleure des sources, je sais – il y a deux Lazare…) qui m’entraine  vers la mafia, mais aussi vers Supernatural et la sorcellerie… Et oui, cela parle de prophète, de chien de L’enfer, de potion… le nom de Reddington (dans Blacklist, si vous suivez toujours) est entaché, d’où je pense le choix de la chanson (pour ceux qui connaissent la scène a laquelle elle sert de bande-son, il y a aussi du sang un peu partout…)… Je suis cependant ouverte a toute interprétation (mon coeur balance vers le surnaturel, cela me rappelle Robert Johnson… on ne se refait pas).

Il ne vous reste qu’une chose a faire, écouter et commenter (oui, cela fait 2, je sais 😉 ).

les paroles :

There’s a reckoning a coming
it burns beyond the grave
there’s lead inside my belly
cause my soul has lost its way

Oh Lazarus, how did your debts get paid?
Oh Lazarus, were you so afraid?

when the fires, when the fires has surrounded you
with the hounds of hell coming after you
i’ve got blood, i’ve got blood on my name

when the fires, when the fires are consuming you
and your sacred stars wont be guiding you
i’ve got blood, i’ve got blood, blood on my name

not a spells gonna be broken
with a potion or a priest
when you’re cursed you’re always hoping
that a prophet would be grieved

Oh Lazarus, how did your debts get paid?
Oh Lazarus, were you so afraid?

cant you see im sorry?
i will make it worth your while
im made of dead mans money
you can see it in my smile

Oh Lazarus, how did your debts get paid?
Oh Lazarus, were you so afraid?

when the fires, when the fires has surrounded you
and the whole wide world’s coming after you
ive got blood, ive got blood on my name

when the fires, when the fires are consuming you
and your sacred stars wont be guiding you
i’ve got blood, i’ve got blood, blood on my name

it wont be long
till I’m dead and gone
it wont be long
till I’m dead and gone
watch the fire rise
burn through my skin
down to the bone
scorching my soul
nowhere to run
nowhere to run
nowhere to run

when the fires, when the fires has surrounded you
with the hounds of hell coming after you
I’ve got blood, I’ve got blood on my name

when the fires, when the fires are consuming you
and your sacred stars won’t be guiding you
I’ve got blood, I’ve got blood on my name

when the fires, when the fires has surrounded you
and the whole wide world’s coming after you
I’ve got blood, I’ve got blood, blood on my name

Dark Angel : Le Traitre de Max Allan Collins

9780345451835_p0_v1_s260x420Deuxième roman de la trilogie de Max Allan Collins qui conclude la série de James Cameron (j’ai fait l’impasse sur le premier qui raconte des événements se déroulant avant la série), Le traitre, ou Skin Game, raconte la suite direct du dernier episode.

Les transgéniques, retranchés dans Terminal City au beau milieu de Seattle, sont en état de siege. La moindre anicroche peut provoquer un massacre, et Ames White, l’ennemi juré de Max, fait tout pour que ce massacre devienne réalité. Un série de crime ajoute à la tension, un tueur mystèrieux écorche littéralement ses victimes…  White attribue ces crimes à un transgénique, et il se pourrait bien qu’il ait raison. Max, Logan, Alex et Joshua n’ont que quelques jours, chacun de leur coté# pour essayer de trouver l’assassin, le livrer à la police, en la personne du détective Clemence, afin d’apaiser la situation…

Max Allan Collins reprend parfaitement le ton et le rythme de la série, on suit avec plaisir et inquiétude (et oui, les transgéniques ont beau être des machines à tuer, ils sont cernés par la police et la garde nationale, et la situation est plus que stressante), la suite des aventures de Max. De coursier à Jam Pony, elle est devenue chef militaire, leader et porte-drapeau de ses frères et soeurs… et ce n’est pas son rôle préféré… botter des derrières convient mieux à son caractère explosif. Les meurtres de l’écorcheur n’aident pas, et le fait que ce tueur soit un transgénique ajoute une louche de problèmes à l’assiette déjà bien garnie de Max.

Logan, Original Cindy et Sketchy sont obligés de quitter Terminal city, puisque les Ordinaires ne peuvent pas y survivre longtemps, donc Max ne peut pas s’appuyer sur l’homme qu’elle aime et sa meilleure amie, il ne lui reste que Joshua et Alec, pleins de bonnes volontés, certes, mais entre l’innocence de l’un et la roublardise de l’autre, les problèmes ne sont pas la de se régler…

Bref, un roman à la situation très tendue, mais aussi très maîtrisées. Les révélations finales sont plus qu’intéressante sur le mobile du tueur, et cela presage bien pour l’ultime volet de la saga… Encore une fois, je me dis que cette série aurait pu vivre de belles années, tant son univers est riche et passionnant…

Article sur la série, cliquez sur l’image :

Dark Angel (James Cameron) starring Jessica Alba as Max Guevera, Michael Weatherly as Logan Cale, Valarie Rae Miller as Original Cindy, Ashley Scott as Asha Barlow, Jensen Ackles as Alec (Ben), Kevin Durand as Joshua, Richard Gunn, JC MacKenzie, John Savage as Donald Lydecker, Alimi Ballard as Herbal Thought and Martin Cummins.

Dark Angel (James Cameron) starring Jessica Alba as Max Guevera, Michael Weatherly as Logan Cale, Valarie Rae Miller as Original Cindy, Ashley Scott as Asha Barlow, Jensen Ackles as Alec (Ben), Kevin Durand as Joshua, Richard Gunn, JC MacKenzie, John Savage as Donald Lydecker, Alimi Ballard as Herbal Thought and Martin Cummins.

Dark Angel (2001-2002)

Je viens de découvrir Dark Angel de James Cameron… Et je suis perplexe… Il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi cette série n’a que deux saisons… Il y avait un tel potentiel !

Dark Angel (James Cameron) starring Jessica Alba as Max Guevera, Michael Weatherly as Logan Cale, Valarie Rae Miller as Original Cindy, Ashley Scott as Asha Barlow, Jensen Ackles as Alec (Ben), Kevin Durand as Joshua, Richard Gunn, JC MacKenzie, John Savage as Donald Lydecker, Alimi Ballard as Herbal Thought and Martin Cummins.

Dark Angel (James Cameron) starring Jessica Alba as Max Guevera, Michael Weatherly as Logan Cale, Valarie Rae Miller as Original Cindy, Ashley Scott as Asha Barlow, Jensen Ackles as Alec (Ben), Kevin Durand as Joshua, Richard Gunn, JC MacKenzie, John Savage as Donald Lydecker, Alimi Ballard as Herbal Thought and Martin Cummins.

Présentation : En 2009, des enfants génétiquement modifiés, dotés de facultés physiques et intellectuelles surhumaines, s’échappent d’un complexe militaire visant à produire des super-soldats. Dix ans plus tard, les États-Unis sont devenus un pays du tiers-monde, à cause de l’Impulsion due à une explosion nucléaire provoquée par une attaque terroriste, qui a détruit l’ensemble de leurs systèmes informatiques. Dans ce monde en ruines, l’une de ces enfants évadés, X5-452  s’est créée une vie à Seattle, sous le nom de Max Guevara. Coursier chez Jam Pony Express,  elle est aussi cambrioleuse à ses heures perdues, et recherché toujours ses frères et soeurs. Lors d’un cambriolage, Elle rencontre Logan Cale, un cyber-journaliste qui, sous le pseudonyme du « Veilleur » défie le pouvoir corrompu désormais en place à la tête des États-Unis. Tombé sous le charme de Max, Logan lui propose de l’aider à retrouver les autres évadés, et lui demande en échange de l’aider dans sa lutte pour un monde plus juste. Max va donc mettre à profit ses extraordinaires facultés physiques pour aider Logan à combattre ses ennemis…

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Au delà des luttes de pouvoir, des problèmes de financements (j’ai lu beaucoup de theories sur l’arrêt de la série… les gros sous étant certainement le problème principal), la créativité de Dark Angel ne peut pas être discutée. En effet, cette série de SF (je dirais presque d’anticipation… parce que si nous n’avons pas eu l’Impulsion, le monde semble malheureusement partir dans le sens de ce 2009 de 2002…) avait des éléments humains, posait des questions existentielles, offraient des personnages fouillés et profonds ; oui, même Joshua, le géant à tête de chien.

Je trouve d’ailleurs que la série a été mal distribuée en France, dans le sens ou# j’étais certaine que c’était un « produit pour adolescents » … et si Mr. Jensen Ackles n’avait pas été au casting, je ne me serais pas décidée ; et cela aurait été dommage.

Max et AlecEn effet, Max se débat avec son « anormalité » dans un monde qui n’a finalement plus vraiment de normes. Elle essaie de s’intégrer, mais sa différence fait qu’elle a un destin qui l’attend. Il est amusant que les créateurs de la série lui ait donné comme nom de famille Guevara (qu’elle s’est choisi elle-même, puisque Max est connu par ceux qui l’ont créé sous le code X5-452), alors que le révolutionnaire idéaliste, c’est Logan… Mais, c’est bien Max qui mène le Bal… J’ai beaucoup apprécié son côté Lady-cambrioleuse mis en avant dans le premier épisode (je suis certaine que Lupin aurait apprécié de même). Max n’est pas Robin des bois, mais elle choisit ses victims, les riches, les nantis qui vivent dans leurs tours d’argent  alors que les humbles luttent au jour le jour pour survivre…

La saison 1 montre en parallèle la vie extraordinaire de Max, l’être génétiquement modifié capable de toutes les prouesses, et la vie quotidienne de ses amis à Jam Pony, qui se battent pour survivre au quotidien.  On croise d’autres échappés de Manticore, plus ou moins intégrés, plus ou moins « humanisés ». Ainsi dans Polo Loco (je préfère le titre original), Ben (Mr. Ackles qui revient dans la saison 2 dans le role d’Alec, jumeau ou clone de Ben) permet de s’interroger sur la religion… Car ayant été élevé loin de toute croyance, les transgéniques peuvent malgré tout développer des croyances… et les prendre trop au pied de la lettre…

joshuaDans la saison 2, Les évades de Manticore sont plus ou moins intéressants… A l’exception de Joshua qui est magnifique, on voit d’ailleurs à quel point les effets speciaux et les maquillages se sont améliorés en quelques années, parce que certains êtres génétiquement modifiés ont des têtes qui n’auraient pas dépareillés au Monster Club ; mais cela n’enlève en rien la qualité de l’intrigue, au contraire, cela souligne bien à quel  point la nature humaine est prompte à juger sur l’apparence et non à regarder au delà… Ainsi les trangéniques à tête de monstre, ceux qui font le plus peur sont bien plus humain que les humains, et c’est l’homme qui les poursuit, White (bien sous tous rapports, un brin arien…) qui est le vrai monstre. De même, Max et Alex peuvent passer pour humains, ils ont la beauté pour eux, mais ils sont torturés… Et c’est l’homme à tête de chien, Joshua, qui malgré sa candeur, et le plus sage…

Voici donc une série que je recommande, et don’t je vous reparlerai, car j’ai découvert que Max Allan Collins lui a donné une suite dans trois romans (une prequel et deux suites). La sombre vision du future de James Cameron me semble très juste, de même que son interprétation des tourments de l’humanité.

Supernatural : The roads not taken by Tim Wagonner

5122lRyx99LI don’t always read ‘interactive books’, but when I do, it has to be Supernatural… Obvious. To be honest, The Roads not taken by Tim Waggoner is the first I ever read, and I’d quite enjoyed the experience. Being part of Sam and Dean’s investigation is new and refreshing, and I suddenly discover being a hunter is not easy (well, from the first time I watched an episode of Supernatural, I had always been convinced I will be the 5 first minutes victim…  Now I am sure… Well, maybe with a little training, I could make till the second commercial 😉 ).

synopsis : This interactive adventure lets Supernatural fans control the action for the first time, as they follow Sam and Dean Winchester in their quest to battle the monsters, ghosts and demons lurking in the darkest recesses of America. But remember: If you make the wrong decision, another victim could meet a dark and gory death. So, follow all the clues, interview the right suspects, and make the right choices…

There is 4 short-stories in this book, at first it has annoyed me. How could you get the time to make choices in 30 pages ? But never underestimated a Supernatural writer… This short-stories are finally an all-story, if you get what I mean, and the little things go to a greater one…

I enjoyed the four adventures, they are all different, they are all very « Supernatural », faithful to the show (as always with the series of books), but adding new interests and original monsters. I enjoyed making bad choices too (yes, weird, I know), and even when I did the right ones, I take the time to read the other possibilities… Sorry Sam and Dean, I enjoy when you win, but I enjoy when you lose too (I mean when you die, again… and again…), because Tim Waggoner is really good for unexpected twists and gruesome deaths…