Stargate (1994) et Supernova (2000)

Après le sujet étrange et émotionnellement chargé de Crash, continuons le cycle James Spader avec deux films plus légers.

Stargate de Roland Emmerich et Supernova de Walter Hill (sous le pseudo de Thomas Lee) sont ce que j’appelle des « pop-corn movies », des films de divertissements, à grand spectacle, qui ne changeront pas votre vision du monde, mais qui vous feront passer quelques heures agréables à suivre leurs héros.

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Stargate est, avec Wolf, le film qui m’a fait découvrir James Spader. Deux films, deux personnages diamètralement opposés. le Docteur Daniel Jackson est à mille lieues de Stewart Swinton. Jackson est attendrissant ; ce que l’on appelle maintenant un geek, avec sa mèche en bataille et ses théories révolutionnaires sur les pyramides d’Egypte. C’est aussi un génie et le héros du film : Il sauve la terre, l’autre monde, la fille, et l’univers… Pas mal pour un scientifique bourré d’allergies ! Si Spader avoue avoir fait le film pour le chèque et voir du pays, au moins, il n’a pas à rougir du résultat, puisque Stargate fut un succès, le début d’une grande saga télévisée qui compte des millions de fans de par le monde. Et le film de Emmerich remplit stargate_la_porte_des_etoiles_stargate_1993_portrait_w858parfaitement son cahier des charges de Blockbuster tout en offrant pour une fois le beau rôle au scientifique (au cerveau quoi, j’apprécie 😉 ).

Synopsis (pour ceux qui vivaient vraiment sur une autre planète ces dernières années 😉 ) : En 1994, Daniel Jackson, jeune égyptologue de génie, résout enfin l’énigme du gigantesque anneau de pierre et d’acier découvert en 1928 sur le site de la grande pyramide de Gizeh. Un nouveau monde s’ouvre alors…

avec :  James Spader, Kurt Russell, Viveca Lindfors, Jay Davidson, Mili Avital, Erik Avari …

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synopsis : Au XXIIe siècle, le vaisseau « Nightingale 229 » traverse le cosmos. A son bord, le capitaine AJ Marley, le pilote Nick Vanzant (spader), le docteur Kaela Evers (Angela Bassett) et l’informaticien Benji Sotomejor. Ayant reçu un signal de détresse, ils changent de trajectoire et se retrouvent au milieu d’un orage magnétique provoque par une étoile sur le point d’exploser. La survie s’organise rapidement, car le vaisseau doit repartir avant que l’étoile ne se transforme en supernova (source : Allociné)

Supernova est aussi un film de science-fiction, mais n’avait certainement pas le même budget que le précédent. Cette fois-ci, Spader est le militaire (aussi grincheux que Kurt Russell l’était dans Stargate), devant reprendre les rennes d’un vaisseau-infirmerie après la mort du capitaine, et faire face – comme de bien entendu – à une menace qui risque de détruire l’univers… Rien de nouveau sous le soleil. Cependant, j’aime bien ce film, qui rappelle Alien par certains cotés, et qui connu une histoire houleuse et a été massacre par le studio si on en croit les infos IMDB (et oui, les producteurs ne sont pas des créatifs, que voulez-vous…). Honnête série B de science-fiction, on sent que ce film aurait pu être bien plus s’il y avait eu les moyens, un meilleur développement des personnages et de l’histoire. par exemple, Sweetheart, l’intelligence artificielle du vaisseau aurait mérité un traitement plus complexe, car, à l’image de Pinocchio, il semble que la machine devienne humaine… Reste que j’aime ce film, peut-être simplement pour les dernières minutes, très poétiques…

Deux bons films pour un samedi soir pop-corn et James Spader 😉

lectures de Décembre

Je n’en ai pas encore tout à fait fini avec 2013, il faut que je vous parle des livres lus en décembre. De la variété, et quelques découvertes.

bec-en-fer-chez-draculaTout d’abord, ce fut une Bande dessinée, Bec en fer chez Dracula, de Jean-Louis Pesch publiée chez mon éditeur (L’Apart). Quand je vois Dracula sur un livre, mais petits neurones s’allument, et il faut que je le parcoure ! Certains d’entre vous connaissent peut-être Bec-en-Fer, chevalier un brin félon et oiseau de mauvais augure aux desseins contrariés, pour moi c’était une découverte. L’histoire, une réécriture de Dracula, est sympathique, les dessins jolis et les « gags » bien trouvé. Une lecture sympathique pour se détendre, je tenterai certainement dans le futur d’autres volumes de la collection.

dames du 12e sièclePlus sérieux, Les Dames du XIIème siècle de Georges Duby (volume 1), trainaît sur mes étagères depuis au moins dix ans… Il était donc tant d’ouvrir ce livre très intéressant sur la perception de la femme au Moyen-âge, d’autant plus qu’il traite entre autre d’Aliénor (qui repose à 10km de chez moi, dans l’Abbaye de Fontevraud).

Georges Duby tord le cou à pas mal d’idées reçues. Le livre est intéressant, mais plus un livre pour des chercheurs que pour le divertissement (ce qui ne m’empêche pas de me dire que si d’aventure je croisais le chemin des volumes 2 et 3…)

13 modern English and American Short stories13 modern English and American Short stories (bilingue) devait être sur mes étagères depuis aussi longtemps que le précédent. On y croise Truman Capote, Ray Bradbury, Roald Dahl entre autres, des nouvelles ou extraits courts, toujours bien écrits, certains plus intéressants que d’autres. Je pense que le livre est intéressant quand on souhaite faire des progrès en anglais (puisque très complet du point de vue grammaire et vocabulaire – Auteurs : Ray Bradbury, Truman Capote, Roald Dahl, Graham Greene, John Updke, Ian Crichton Smith, Mary Well, Somerset Maugham, Bernanrd Malamud, Richard Hughes, Liam O’Flaherty, O’Henry, Katherine Mansfield – Mes préférées : A piece of Wood de Ray Bradbury et A night at a Cottage de Richard Hughes).

Vengeance à froid de Douglas Preston & Lincoln Child

Je suis les aventures de l’inspecteur Pendergast depuis qu’il chassait le dinosaure mutant dans les égoûts et les musées de New York. J’adore le personnage. Et si j’ai aimé Vengeance à Froid (2ème volet de la trilogie Hélène – l’épouse décédée de Pendergast), j’ai été très frustrée… et oui, il faut que je lise d’urgence le dernier volet (mais comme j’attends l’édition poche, la frustration va durer).

Présentation éditeur (Attention, Spoilers pour ceux qui n’ont pas lu toute la série ou voudrez commencer par le commencement, à savoir, Relic) : Une partie de chasse tourne au règlement de comptes entre Aloysius Pendergast, grièvement blessé, et son beau-frère Judson Esterhazy. Ce dernier lui révèle que sa femme Hélène n’est pas morte douze ans plus tôt dans un accident de chasse. Passé la stupeur et le sentiment de trahison, l’inspecteur, qui recherchait encore les meurtriers de sa femme, n’a qu’une obsession : la retrouver et comprendre pourquoi elle lui a menti. Des Highlands écossais à New York en passant par les bayous de Louisiane, Pendergast doit désormais percer le secret des Esterhazy, traqués par une redoutable organisation.

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Le Formidable événement de Maurice Leblanc

(voir ma chronique détaillée : ICI)

cercle celtiquele Cercle Celtique de Björn Larsson

Sur le conseil d’une amie, j’ai tenté l’aventure du polar suédois avec Björn Larsson, écrivain francophile et francophone. Le roman ne m’a pas déplût, même si beaucoup de passages liés à la navigation m’ont rappelé mes mauvais souvenir à bord d’un optimiste… Cependant, malgré ce petit inconvénient (personnel), Le Cercle Celtique est un roman bien construit, prenant et intéressant grâce à des personnages originaux, loin des poncifs de l’enquêteur amateur pour le héros. L’enquête est un voyage initiatique qui nous porte, comme la mer souvent déchaînée porte le bateau. L’enquête est aussi intérieure. La description de l’Ecosse comme du monde celtique me semble d’ailleurs très véridique, et j’ai découvert de nouveaux détails sur ma terre d’élection (Le Pays de Galles). Un roman que je conseille à tous ceux qui aime le genre policier qui sort des sentiers battus.

Présentation éditeur : Un voilier vogue au large de l’Écosse. Bravant les rigueurs de la mer du Nord en plein hiver, ses deux passagers se dirigent vers des périls sans nom. Car plus effrayants que la nature déchaînée sont les dangers dont les hommes les menacent.Poursuivis sur les mers par des inconnus, volés, espionnés, ils n’en sont pas moins déterminés à découvrir la clef de la malédiction qui pèse sur MacDuff et Mary. À découvrir surtout le secret du Cercle celtique, avec ses mystérieux rites meurtriers.De pays en pays, de tempête en bourrasque, de surprise en révélation, les deux aventuriers de la mer vont accomplir un étonnant voyage et mettre au jour quelques sinistres vérités…

Bonne lecture !

Bon anniversaire Mr. Holmes

Depuis des décennies, et à force de recherches acharnées (et plus où moins constructives), l’anniversaire de Sherlock Holmes est fixé au 6 janvier, même s’il n’est fait mention de cette date nulle part dans le canon (il est vrai que Doyle était trop occupé à vouloir tuer son personnage pour penser à lui souhaiter un bon anniversaire).

Partout dans le monde, on fête l’anniversaire du cher Holmes, c’est un rituel, et je tiens moi aussi à marquer le coup, mais avec un film mineur… parce qu’il n’y a pas de petit hommage.

Holmes a eu des dizaines de visages, il a été personnage de BD, de dessin animé, l’objet de continuateurs (même le propre fils de Conan Doyle s’y est essayé) qu’on nomme aussi pasticheurs… Du premier film muet qui met en scène le détective à la série de la BBC dont le deuxième épisode de la troisième saison a été diffusé hier, Sherlock a connu beaucoup d’aventures, canoniques ou pas. 

Parmi toutes ces prolongations ou réinventions du personnage, s’il est vrai que ma favorite demeure La Vie privée de Sherlock Holmes de Billy Wilder, j’ai beaucoup de tendresse pour un petit film de Rachel Goldenberg réalisé en 15 jours sur les terres galloises. Le point de départ de cette production Asylum de 2010 : Sherlock Holmes doit chasser le dinosaure dans le Londres victorien, puisqu’une de ces charmantes petites bêtes a dévoré le client d’une prostituée de Whitechapel…

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J’entends déjà les Holmésiens grincer des dents… Certes, quand j’ai moi-même entendu parler de dinosaure, je me suis dis que Jules Verne et Conan Doyle ce n’était pas la même chose (et je me suis brusquement rappelé Le Monde perdu et ce brave professeur Challenger… comme quoi). Cependant, rassurez-vous, Holmes n’est pas précipité à 20 000 lieues sous les mer (quoiqu’un poulpe géant traîne aussi ses tentacules dans l’aventure)… Sans rien vous dévoiler de l’intrigue et de sa résolution, je vous dirai qu’il ne faut pas se fier aux apparences, et que ce Holmes à petit budget à quelques atouts de prix qui le rendent cher à mon coeur.

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Holmes et Watson prennent leur petit-déjeuner (combien de fois l’ont-ils pris dans le Canon… j’ai presque envie de compter!), Mrs. Hudson va bientôt leur apporter le journal qui contient les éléments de l’enquête à venir!

Tout d’abord, la relation Holmes-Watson est bien là : la complicité, les taquineries, les déductions de Watson clouées au pilori par le don d’observation de Holmes. Garreth David Lloyd est très sympathique dans ce rôle très différent de celui qui l’a fait connaître dans le domaine de la Science-Fiction (Torchwood). Ben Syder n’a certes pas la carrure de Holmes (je parle réellement de physique… Il lui manque quelques centimètres… quelques dizaines de centimètres), l’acteur qui est un homme de théâtre s’en sort plutôt avec les honneurs. Bien sûr, cette production n’a pas les moyens des films de Guy Ritchie, mais l’esprit est là, avec une pointe de Steampunk, des effets spéciaux honnêtes et un scénario qui tient là route, et un méchant cruel à souhait ; un sympathique divertissement, sans prétention aucune, qui ne trahit pas le héros qu’il met en scène.

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Attention, je n’ai vu que la v.o non sous-titrée, donc pour ce qui est de cette version française, je ne garantis pas le doublage, n’oubliez pas malgré tout que ça reste une série B (donc pas de budget!)

Ce film, simplement intitulé Sherlock Holmes en v.o. et devenu Les Mystères de Londres dans sa version française est passé inaperçu au milieu des adaptations rouleaux-compresseurs de ces dernières années, et c’est pour cela que j’ai choisi de vous en dire quelques mots à l’occasion du 160ème anniversaire de Sherlock Holmes.

Bon anniversaire Mr. Holmes !

Le Formidable Evénement de Maurice Leblanc

« Quand le père d’Arsène Lupin soulève la Manche. »

Voici l’accroche choisie par les Editions de l’Evolution. Et rien ne saurait être plus juste…

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En cliquant sur l’image, vous pourrez aller visiter le site de l’éditeur.

Présentation de l’éditeur : « Dans les années 1920, un soulèvement géologique cataclysmique fait remonter le sol de la Manche, créant un isthme aussi soudain qu’imprévu entre la France et l’Angleterre. Or les humeurs tectoniques ont fait apparaître une terre sans nation et sans loi, une Prairie de varech qui aurait terrifié Fenimore Cooper… En un tournemain, cette terre encore humide des abysses devient celle de lugubres oiseaux de proie ; dans des carcasses d’épaves suintantes se déroulent des scènes de cauchemar dont aurait pu s’inspirer Mad Max… mais face aux passions les plus sinistres, les passions les plus nobles sont aussi à l’oeuvre… »

image-2Et c’est bien sûr l’amour qui guide le héros de Leblanc, Simon Dubosc, parti à la recherche de sa fiancée perdue dans ce nouveau Far West, aux mains d’un bandit qui donne l’impression que Jesse James ou Butch Cassidy étaient des enfants de choeur… La force de ce roman de Leblanc réside dans les mêmes facteurs que celle des romans mettant en scène Arsène Lupin. Nous avons un héros sympathique, un sportman qui a tout d’un chevalier blanc, mis face à un événement sans précédent, un bouleversement géologique qui crée une nouvelle terre, et bien sûr qui draine tout ce que la France et l’Angleterre à de mauvais sujets… Sur cette terre, la jolie Isabel est parti avec son père rechercher un médaillon précieux, souvenir de sa mère, qu’elle a perdu lors d’un naufrage précédent la catastrophe et auquel Simon et elle ont survécu par miracle… 

Nous avons les bons, les méchants, et le schéma n’est pas simpliste puisque Maurice Leblanc s’inspire de ses lectures de jeunesse (ces bons vieux westerns, mais sur papier ceux-là), pour créer un nouveau Far West… Souvenez-vous que la ruée vers l’or ne fut pas une affaire de Pied-tendre et que l’Amérique fut une terre de non-droit dans ses jeunes années… Leblanc nous présente un portrait plus que réaliste de l’espèce humaine, tout en nous offrant un divertissement qu’on pourrait qualifier de thriller bien avant l’heure… Simon survivra-t-il aux épreuves imposées par le destin (et le snob paternel de la demoiselle, il faut le dire), et conquérira-t-il sa belle ?

Le Formidable Evénement est l’un des deux romans de Science-Fiction écrit par Maurice Leblanc (le second étant Les Trois Yeux), et la préface de Jacques Dérouard nous ramène vers les circonstances de l’écriture de cette oeuvre. N’oublions pas que la Science-Fiction n’en était qu’à ses balbutiements dans les années 20, qu’il y a peu encore, c’était le fantastique qui dominait le domaine « onirique » de la littérature… Certes, Cyrano de Bergerac avait déjà l’idée de voyager vers la lune quelques siècles plus tôt, mais c’est bien le 20ème siècle qui a vu n’être la science-fiction… Jules Verne anticipait, Maurice Leblanc invente… tout en se basant sur de solides connaissances géologiques, comme en atteste l’enquête qui clôt le volume « Et si ça arrivait ? » par Serge Simon. Ce scientifique, spécialiste des fonds et du littoral de la Manche » nous raconte le passé de cette mer qui n’a pas toujours existé et se demande si d’aventure le Formidable événement serait possible. Ces quelques pages éclairent le lecteur (même si j’ai eu recours une ou deux fois à un dictionnaire), tout en soulignant les connaissances de Leblanc, le tout n’est d’ailleurs pas dénué d’humour.

Pour conclure, je tiens à remercier les Editions de L’Evolution pour ce service de presse qui a été un joli cadeau de Noël. Cela prouve une nouvelle fois que Leblanc n’est pas que le père d’Arsène Lupin et que ses autres écrits méritent d’être redécouvert. Le Formidable Evénement est un grand roman, pionnier de la science-fiction française, mais aussi une belle peinture des caractères, un hommage au Western, une histoire d’amour touchante… Chapeau bas, comme toujours, monsieur Leblanc !

Couverture originale des Editions Pierre Lafitte

Le guide du voyageur galactique de Douglas Adams

D’abord… NE PANIQUEZ PAS!…

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… Comme il est dit sur la couverture  du Guide du voyageur Galactique… J’aime assez cette tagline, ça présage bien du livre…

J’ai découvert que ce roman de Douglas Adams, le premier d’une série importante, est plus que célèbre au Royaume-Uni ! C’est beaucoup moins connu en France ( à l’exception des Happy few, comme Stendhal avait l’habitude de dire). Donc, maintenant, quand j’entends parler d’une montre digitale, je sais que c’est une référence directe au livre d’Adams ; ou encore quand j’entends parler de serviette (Vous avez toujours besoin d’avoir une serviette avec vous. Lisez le livre si vous voulez comprendre!)

guide voygeur gPrésentation éditeur : Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute ; que la Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.(source : Amazon.fr)

Donc, si je devais décrire le « guide du voyageur galactique en un mot… non, disons deux : Folie et humour… C’est vraiment fou, et il faut se rappeler que c’est un livre des années 70, assez en avance sur son temps. Il ne deviendra pas mon livre préféré, mais plutôt un plaisir intellectuel qui m’a permis de comprendre le film (je n’étais pas folle du film, mais étrangement, le revoir après avoir lu le livre m’a permis de l’apprécier : je comprends le pourquoi des bières, des cacahuètes,  des serviettes au début… Je ne comprends toujours pas la poésie des Vogons, mais personne ne la comprend de toute façon… Désolé, blague de voyageur galactique 😉 ).

la parodie du gouvernement, de la politique, des grosses entreprises est toujours très actuelle. Oui, le temps passe et les choses ne changent pas. Manipulations, profits douteux, mensonges, intérêts personnels… Tout est toujours là.

Une chose intéressante est l’introduction de la notion de dépression dans la fiction. Comment la dépression peut-elle être amusante ? Quand c’est un robot qui en souffre. Mais ce problème de santé mental est en même temps dépeint avec fidélité au lecteur. Je ne connais pas grand chose à la dépression (je connais « être déprimée », ce qui n’est pas pareil), mais cela m’a semblé juste et assez original dans un livre des années 70.

Quant à la célébrité du Guide du voyageur galactique dans la culture Britannique… Je n’étais pas au courant… Je suis française et il n’y a pas eu (à ma connaissance) d’impact sur la culture française (pas le seul exemple, malheureusement).

Donc en résumé, ce n’est pas devenu mon livre favori, mais c’est un bon divertissement, un moment de lecture agréable, et j’ajoute que l’adaptation cinématographique, avec dans le premier rôle un certain Martin Freeman, est fidèle.

 

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