Après le sujet étrange et émotionnellement chargé de Crash, continuons le cycle James Spader avec deux films plus légers.
Stargate de Roland Emmerich et Supernova de Walter Hill (sous le pseudo de Thomas Lee) sont ce que j’appelle des « pop-corn movies », des films de divertissements, à grand spectacle, qui ne changeront pas votre vision du monde, mais qui vous feront passer quelques heures agréables à suivre leurs héros.
Stargate est, avec Wolf, le film qui m’a fait découvrir James Spader. Deux films, deux personnages diamètralement opposés. le Docteur Daniel Jackson est à mille lieues de Stewart Swinton. Jackson est attendrissant ; ce que l’on appelle maintenant un geek, avec sa mèche en bataille et ses théories révolutionnaires sur les pyramides d’Egypte. C’est aussi un génie et le héros du film : Il sauve la terre, l’autre monde, la fille, et l’univers… Pas mal pour un scientifique bourré d’allergies ! Si Spader avoue avoir fait le film pour le chèque et voir du pays, au moins, il n’a pas à rougir du résultat, puisque Stargate fut un succès, le début d’une grande saga télévisée qui compte des millions de fans de par le monde. Et le film de Emmerich remplit parfaitement son cahier des charges de Blockbuster tout en offrant pour une fois le beau rôle au scientifique (au cerveau quoi, j’apprécie 😉 ).
Synopsis (pour ceux qui vivaient vraiment sur une autre planète ces dernières années 😉 ) : En 1994, Daniel Jackson, jeune égyptologue de génie, résout enfin l’énigme du gigantesque anneau de pierre et d’acier découvert en 1928 sur le site de la grande pyramide de Gizeh. Un nouveau monde s’ouvre alors…
avec : James Spader, Kurt Russell, Viveca Lindfors, Jay Davidson, Mili Avital, Erik Avari …
synopsis : Au XXIIe siècle, le vaisseau « Nightingale 229 » traverse le cosmos. A son bord, le capitaine AJ Marley, le pilote Nick Vanzant (spader), le docteur Kaela Evers (Angela Bassett) et l’informaticien Benji Sotomejor. Ayant reçu un signal de détresse, ils changent de trajectoire et se retrouvent au milieu d’un orage magnétique provoque par une étoile sur le point d’exploser. La survie s’organise rapidement, car le vaisseau doit repartir avant que l’étoile ne se transforme en supernova (source : Allociné)
Supernova est aussi un film de science-fiction, mais n’avait certainement pas le même budget que le précédent. Cette fois-ci, Spader est le militaire (aussi grincheux que Kurt Russell l’était dans Stargate), devant reprendre les rennes d’un vaisseau-infirmerie après la mort du capitaine, et faire face – comme de bien entendu – à une menace qui risque de détruire l’univers… Rien de nouveau sous le soleil. Cependant, j’aime bien ce film, qui rappelle Alien par certains cotés, et qui connu une histoire houleuse et a été massacre par le studio si on en croit les infos IMDB (et oui, les producteurs ne sont pas des créatifs, que voulez-vous…). Honnête série B de science-fiction, on sent que ce film aurait pu être bien plus s’il y avait eu les moyens, un meilleur développement des personnages et de l’histoire. par exemple, Sweetheart, l’intelligence artificielle du vaisseau aurait mérité un traitement plus complexe, car, à l’image de Pinocchio, il semble que la machine devienne humaine… Reste que j’aime ce film, peut-être simplement pour les dernières minutes, très poétiques…
Deux bons films pour un samedi soir pop-corn et James Spader 😉