Moab is my washpot de Stephen Fry

moab1Stephen Fry…. voici un acteur Britannique que j’adore… Découvert dans Wilde (biopic sur Oscar), adoré en Jeeves face au Wooster de Hugh Laurie, Stephen Fry était pour moi la quintescence de l’humour anglais qui va du bon goût à l’absurde totale (et ne se prive pas de scatologique de temps à autre, ils ne sont pas si coincés que ça dans la perfide Albion)… Je voyais Stephen Fry comme un chansonnier et un clown version élite de la profession, jusqu’à que je découvre que son auguste personne était plutôt clown triste… Et oui, les apparences sont trompeuses.

Cette autobiographie, ces confidences ont déjà quelques années, et j’avoue avoir pris mon temps pour ouvrir ce livre qui paraissait sur mes étagères depuis… trop longtemps pour le dire. Il faut dire aussi, que j’ai du mal avec les biographies, auto ou pas, vraies ou fausses, vides ou sincères… Ma préférée pour le coup est celle de P.G. Wodehouse qui ne parle quasiment pas de lui-même, prenant un malin plaisir à « digresser » toutes les trois lignes vers des anecdotes qui ne sont jamais tirées de son existence… Magnifique exercice de style s’il en est… Mais revenons à Monsieur Fry qui lui parle de sa vie, nous dit tout (enfin presque), avec honnêteté, pour mieux exorciser ses démons.

142816J’avoue que les premières dizaines de pages furent difficiles à lire… Pas parce que ce n’était pas intéressant, sincère, drôle et, déjà, tragique. mais justement à cause de tout cela. Ma sensibilité ( à fleurs de peau… je m’excuse toujours en disant que c’est l’auteur en moi… Les artistes, m’sieurs, dames…), ma sensibilité, disais-je, était happée par les souffrances et les émotions du jeune Stephen qui avait de grosses difficultés avec  son rôle d’outsider… Et oui, quand on est différent, quand on pense trop…

Cependant, après avoir fait un travail personnel sur mon pauvre petit ego d’écrivain publié mais pas (encore ?) à succès, je suis passée outre, et j’ai vraiment adoré revivre avec Stephen Fry ses 20 premières années… Car Stephen Fry ne triche pas, ne ment pas, ne se cherche pas d’excuse… Je trouve même que parfois, il devrait être plus indulgent avec lui-même…

Il nous décrit aussi  un monde disparu… Ces fameuses boarding school où les châtiments corporels étaient de mise… Une époque disparue également, les 60s-70s, mais vue d’un autre point de vue. Plus que nous raconter sa vie, Stephen Fry réfléchit sur la vie, en général… J’avoue avoir même souligné des phrases, tant cela sonne juste (au crayon de bois, parce qu’écrire sur les livres, c’est pas bien, hein !)

Ce livre est vraiment ce qu’on appelle aujourd’hui un « page turner ».

Détail amusant pour les Holmésiens  qui se promènent sur ce blog (n’est-ce pas Consulting Blogger et Cannibal Lecteur), Stephen Fry, holmésien lui-même (et très bon Mycroft), compare son père à Sherlock holmes…

En conclusion, un essai sur la vie en général, alimenté par les exemples d’une vie en particulier. Un grand monsieur que Stephen Fry, clown triste, mais certainement pas triste sire…

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PS : Ne me demandez pas de traduire le titre, même les professionnels n’ont pas essayé (ou réussi… je ne suis pas dans le secret de la maison d’édition). Ce que je peux vous dire (via quelques recherches internet), c’est que c’est un verset de la Bible, et que Fry s’en servirai pour signifier qu’avec cette autobiographie, il va « laver » les années noires de sa jeunesse… Ca vaut ce que ça vaut.

The imitation game (2014)

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Synopsis : Imitation Game s’appuie sur la biographie de Alan Turing, écrite par Andrew Hodges, pour raconter le rôle important qu’a joué le mathématicien durant la Seconde Guerre mondiale. Ses recherches sur la cryptographie ont permis de déchiffrer plusieurs messages ennemis ce qui, selon plusieurs historiens, aurait accéléré la chute du nazisme. Le film s’attache aussi aux persécutions qu’il a endurées pour son homosexualité, dans la période d’après-guerre.  (source : allocine.fr)

10668887_583134561790751_9124748728661674547_oUn film sur un mathématicien… oui, certes… Pas vraiment alléchant au premier abord… Et pourtant, tout en connaissant l’histoire, tout en sachant comment c#a a fini (pour la guerre comme pour Turing), le réalisateur Morten Tyldum réussit un thriller cérébral et un portrait émouvant d’un homme de génie qu’on a broyé au lieu de célébré… La victoire de Turing sur Enigma a été un secret d’Etat pendant 50 ans, et le pardon (des excuses auraient été la moindre des choses, il n’y avait rien à pardonner), de la Reine est arrivé bien tard…

enigmaUne fois encore, Benedict Cumberbatch fait un très beau travail dans le portrait intime d’un génie torturé. Turin était trop brilliant, et comme le dit Joan Clarke (Keira Knighley, magnifique également) pas « normal »… Mais, un homme normal n’aurait jamais brisé Enigma. J’avoue avoir eu les larmes aux yeux face à la dernière scène du film, et ressenti la même révolte, la même souffrance que Joan… Turing, c’est Icare. Brisé en plein vol parce que différent … Turing a inventé l’informatique moderne… Je pense que sans lui, je ne vous écrirai pas cette chronique sur mon Pc en ce moment (ou le dit PC aurait 20 ans de retard)… C’était un génie, même s’il ne semblait pas aimer ce mot… Qu’aurait-il accompli de plus, s’il n’avait pas été persécuté à cause de sa sexualité ?…

J’avoue ne pas être une mathématicienne dans l’âme… Certes, je compte mes achats plus vite que la caisse enregistreuse, mais je préfère les allégories aux algorithmes (je jetterai ici l’anathème sur mes profs de maths qui ne m’ont pas donné envie de continuer sur la voie des sciences… On trouve toujours des coupables, n’est-ce pas ?). Cependant, le film, et Mr. Cumberbatch, retranscrivent toute la passion de Turing pour les sciences, lui qui a 12 ans s’ennuyait en cours de mathématiques, pour une raison bien différente de la mienne : C’était trop facile pour lui !

la mise en parallèle de l’enfance, du crackage d’Enigma et de l’affaire qui le conduisit à être condamné pour indécence (comprenez homosexualité) permet au film de se voir comme un thriller plus que comme un biopic. Les renvois d’une période à une autre donnent des réponses ou pausent des questions, et cela pousse à s’attacher à Alan Turing, bien que le personnage ne soit pas attachant, plutôt déconnecté. Cependant on nous donne les clefs de cette déconnection, certaines en tout cas, et le mathématicien devient héros… héros de guerre, héros tragique, héros ordinaire.

Un film à voir donc, même si on est hermétique aux maths, à la guerre, et à voir, pas pour Benedict Cumberbatch (ou pas simplement pour lui), mais pour Alan Turing.

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Mon premier award

Me voilà tagger pour la première fois par Mes Etagères en Franglais ! (enfin, ça fait un mois révolu … voire deux ou trois… où file donc le temps ! Suis longue à la réaction… d’autant plus que me suis faite taggée une seconde fois depuis… Va falloir être patientes avec moi, les filles ! 😀 ). Et j’avoue que ça me fait assez plaisir… Bien que l’exercice imposé m’ait toujours été difficile… parler de moi !

les 11 questions de mes étagères en franglais

1) Thé ou café?

Thé définitivement… Quoique depuis octobre dernier, j’ai succombé au moccachino (du chocolat, un peu de café, et une touche de sirop d’orange). Et point de vue thé, même si je fais des expériences, j’ai un top trois auquel je reviens régulièrement :

Le bon vieux thé au lait que je détestais avant de vivre au Royaume-Uni, et que j’adore maintenant (bien sucré, et tiède… je suis un monstre, je sais !), ensuite, le thé au citron de chez Asda  – moins d’une livre la boite, c’est le plus cheap qui soit, mais je l’adore – et le thé Russe de chez Dammann (maison parisienne fondée en 1692), là, c’est très cher, alors c’est de temps à autre, un petit plaisir…

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2) Aimerais-tu partir vivre à l’étranger (ou y retourner) ? Et si oui, où?

Y retourner (normalement, ça va se faire incessamment sous peu, comme on dit !). J’ai vécu presque un an à Cardiff (Pays de Galles) et j’adore cette ville ! Mais j’adorerai vivre je crois dans la plupart des pays Anglo-saxons…

3) Dimanche actif ou dimanche pantouflard?

Actif du cerveau… Comme Jean Marais, je ne fais pas de sport ! mais j’exerce mon muscle cérébrale… Bon, je ne suis pas contre une ballade, mais il faut que ce soit instructif, et je suis plutôt rat des villes que rat des champs…

4) Si tu pouvais revenir à un âge de ta vie, lequel serait-il?

il faudra me poser cette question beaucoup plus tard… J’ai parfois des remords, mais je me dis que je n’aurais pas fait telle chose si je n’avais pas fait telle autre, et que si je n’avais pas fait un choix ou un autre, je n’aurais pas rencontré certaines personnes… C’est une question difficile qui demande un recul que je n’ai pas…

5) Ton blog, tu en attend quoi?

Communiquer mes passions, et parler avec ceux qui ont les mêmes (où pas, d’ailleurs !)

6) L’endroit dans le monde qui te fait rêver, c’est où?

Il y en a pleins : San Francisco, La Nouvelle-Orléans, Londres, Le Caire… le monde est fascinant.

7) Chat ou chien?

Les deux ! J’adore tous les animaux (même les dangereux, tant qu’ils n’essaient pas de me manger!)… J’ai un chat, surnommé Godzicat parce qu’il a un passé pas drôle de SDF et qu’il ne supporte pas d’autres animaux qui pourraient lui voler la place qu’il s’est faite sous mon toit. J’ai eu un Teckel, et j’adorerai en avoir un autre… Pour moi, c’est le chien le plus malin et le plus adorable du monde.

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8) Quel genre de livre te fait horreur?

horreur est un bien grand mot ! L’âge venant (mmm…), je vais vers des terres auxquelles je n’aurais pas abordé avant… Le drame par exemple. Ce que j’aime, c’est le bon policier (pas polar! policier, j’insiste), et le fantastique de qualité (vampire, fantasy, épique)… Je dirais que je n’aime pas les biographies faciles de personnes qui n’ont rien fait (et n’ont même pas écrit leur biographie eux-mêmes), la chick-litt parce que bon, Arlequin chez les vampires, ce n’est pas mon truc, de même, j’ai lu Bridget Jones, mais tout le sous-genre qui s’est développé dans ce style ne m’attire pas du tout, mais vraiment pas… et j’avoue qu’estampiller quelque chose « littérature de filles », ça me gêne (je veux pouvoir lire la littérature pour les filles, pour les garçons, pour les jeunes, pour les anciens! non mais 😉 ). Je pense qu’un livre doit pouvoir parler à tout le monde, et ne pas être ciblé… Certes, on a pas tous les mêmes goûts, et certains ne sont pas attiré par le roman policier, mais qu’ils ne soient pas rebutés non plus parce que c’est spécifique.

je suis aussi contre la littérature programmée : on passe commande aux auteurs (ça rejoint ce que je dis à propos de la « littérature pour filles »). Un auteur doit être libre… On peut demander (comme Lafitte à Leblanc), un texte policier, un texte fantastique, un roman dramatique, mais certainement pas fournir un cahier des charges avec des petites cases à cocher, ce n’est plus de la littérature ; l’auteur doit y mettre beaucoup de lui-même pour que ce soit de la littérature !

9) Un défaut que tu ne supportes pas chez les autres?

Grande question… Je suis affreusement misanthrope finalement, et souvent l’humanité m’attriste… Je dirai que l’intolérance est quelque chose qui me choque et me blesse. Et c’est pour cela que je me sens si bien au Royaume-Uni, parce que le regard des autres n’est pas aussi violent qu’en France. On ne vous juge pas sur les apparences (Ne jugez pas un livre sur sa couverture, disent les Britanniques, et ils ont raison)

10) un objectif en particulier pour 2014?

Oui, mais c’est top-secret pour l’instant… Croisez doigts et orteils pour moi, j’espère pouvoir vous annoncer des trucs sympa sur le blog dans les mois à venir…

11) Peux-tu lire plusieurs livres à la fois?

Sans problème… Je le fais tout le temps. En tant qu’écrivain, je lis par rapport à mes projets, et en même temps, le soir, je lis pour me détendre… et il arrive que j’ai une troisième lecture (petit format pour les voyages courts…). Et du temps des études, c’était 4 ou 5 à la fois !

 

Voilà, j’ai répondu à tout…

Je ne tagge personne (suis encore timide), je ne sais pas qui n’a jamais été taggée parmi les bloggeurs et bloggeuses chevronnés qui viennent visiter mon blog 😉 mais si certains ont envie de répondre aux questions de Mes Etagères en français, elle n’en sera certainement pas fâchée, et moi non plus!

premier award

Freddie & Me de Mike Dawson

Freddie & MeJe répète souvent que je ne suis pas très BD… et pourtant, voilà un roman graphique que j’ai dévoré… Et pour cause ! Au coeur de cette bande-dessinée, la passion de l’auteur, Mike Dawson, pour le groupe Queen et Freddie Mercury.

Mike Dawson, écossais de naissance ayant déménagé aux Etats-Unis vers 11 ou 12 ans, a toujours baigné dans la musique de Queen (Tiens, ça me rappelle quelqu’un ?!?), et il retrace donc son enfance à travers cette passion. Il retrace aussi l’histoire du groupe, des sociétés Britannique et Américaines en filigrane… mais surtout en images ! Les dessins sont très sympathiques, et les portraits du groupe qui jalonnent l’histoire – l’autobiographie – sont vraiment saisissants. Deux arts se rencontrent, visuel et audio, et c’est une réussite !

On se retrouve dans cette vie d’un fan de Queen, quand on est passionné soi-même… C’est juste, c’est vrai, c’est drôle et plein d’émotions… C’est la vie, avec la musique de Queen pour l’accompagner…

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Il est toujours difficile d’écrire de longues chroniques sur des textes (et images, pour le coup), qu’on a adoré; je l’ai déjà dis. Ici, j’ai accompagné Mike Dawson dans un parcours similaire au mien de l’enfance à l’adolescence et à l’âge adulte (le début ! non mais, suis pas si vieille que ça). Comme lui, Queen m’a accompagné la plus grande partie de mon existence, comme lui ma passion a démarré très jeune (vers 5 ou 6 ans… je vous raconterai un jour), et comme lui, du fait de mon âge, il y eu des rendez-vous manqués… Quand Freddie nous a quitté, je n’avais que 11 ans (et ça y est, vous savez mon âge!).

Voilà, c’est plein de vie, plein de folie, c’est entre rêve et réalité, mais c’est une vie qui s’est construite grâce à de nombreuses influences, Queen étant l’une d’elles. Mike Dawson ne serait pas le même sans Queen, je ne serais pas la même sans Queen (ou l’ami Arsène 😉 ). 

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pour découvrir ce beau livre en Français :

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Pour lire une interview de l’auteur (en français), c’est ICI

Lectures d’Octobre

Petite moisson, attendu que j’ai eu beaucoup d’occupations par ailleurs… Il va réellement falloir que j’apprenne à lire en dormant !

the winter witchThe Winter Witch de Paula Brackston

résumé : Morgana, qui ne parle plus depuis la disparition de son père, est mariée par sa mère à un jeune veuf, Cai Jenkins. Il a besoin de ce mariage pour pouvoir assumer la fonction de conducteur de bêtes pour les éleveurs de son village. Morgana souffre d’être ainsi « vendue », mais elle va découvrir que Cai l’aime, et devoir lutter pour construire son bonheur, car toute sorcière qu’elle soit, elle va rencontrer la haine, l’incompréhension, et la magie noire.

Livre prêté par un ami pendant mon séjour gallois (à vrai dire, il l’a acheté alors que nous nous baladions au fil des librairies – vous n’êtes pas surpris! – et je l’ai lu la première… Kidnapping autorisé, parce qu’il ne sait pas me dire non!) . Que dire de ce roman ? Une merveille qui se déroule… au Pays de Galles !

Le livre est classé entre fantastique est « romance » (pas mon style du tout, pour le second genre !), mais c’est surtout l’histoire d’une jeune femme différente, qui doit lutter pour être accepter, lutter pour s’accepter elle-même, pour comprendre ce qu’elle est (une sorcière, certes, mais une bonne sorcière). L’auteur a eu la bonne idée d’écrire selon deux focalisations différentes : parfois, nous sommes dans les pensées de Morgana, qui nous parle à la première personne; le reste du temps, c’est l’auteur qui est au commande, soulignant les émotions de Cai, l’incompréhension, l’affection… Certes, c’est l’histoire de ces deux personnes qui se découvre, mais c’est aussi une enquête fantastique avec une question : Qui en veut à Morgana ?

c’est également un livre historique, puisqu’il témoigne de la période révolue où on amenait les bêtes à la ville, venant des campagnes, risquant beaucoup (le climat, les brigands), pour pouvoir vivre une saison de plus, travailler, vivre… J’ai eu le plaisir de découvrir quelques mots de gallois (mon vocabulaire s’élève maintenant à une douzaine de mots 🙂 ), ainsi que la vie campagnarde et rude de l’époque.

Certes, ce livre ne renouvelle pas le genre, mais on s’attache à Cai et Morgana, et j’avais réellement envie de savoir comment les choses allaient se conclure. J’espère qu’il sera traduit en français pour les malheureuses anglophobes 😉

Deuxième lecture, encore en anglais, et dans mon domaine de recherche :

The Penguin Book of Gaslight Crimepenguin

Autrement dit, « Le livre des crimes éclairés au gaz » chez l’énorme éditeur Penguin. Un recueil de nouvelles mettant en scène une joli brochette de gentlemen-cambrioleurs (ainsi qu’une lady), choisies et présentés par Michael Sims.

Et oui, Arsène Lupin n’est pas le seul cambrioleur magnifique de la littérature, je l’ai déjà expliqué dans Arsène Lupin et Cie. Ici, Michael Sims vous présente des escrocs de la parentèle du bel Arsène avec passion et curiosité. Chaque nouvelle est précédée d’un article sur l’auteur, son oeuvre et la nouvelle elle-même. Si elles ne sont pas du même niveaux, toutes ces histoires m’ont fait passer un bon moment, j’en avais déjà croisé quelques-uns  comme le facétieux colonel Clay de Grant Allen (1848-1899), Simon Carne de Guy Boothby et bien sûr l’ami Raffles d’Ernest Hornung, beau-frère de Conan Doyle. 

Je vous en parlerai plus en détail bientôt, je pense, histoire de faire une petite plongée dans le monde des prédécesseurs et continuateurs du cher Arsène…

Ensuite, j’ai réussi à mettre la main sur la suite des mémoires de Monsieur Brialy (sur amazon.co.uk … allez comprendre !).

j'ai oublié de vous direJ‘ai oublié de vous dire de Jean-Claude Brialy

Oui, le regretté Jean-Claude Brialy avait encore des choses à nous dire, et j’avoue l’avoir retrouvé avec plaisir. J’ai l’impression de plonger avec lui dans un monde magique, un monde artistique qui a maintenant disparu, et je suis triste d’avoir refermé cette seconde autobiographie, car il n’y en aura pas d’autre…

Le Ruisseau des singes m’avait passionné, J’ai oublié de vous dire à fait de même, d’autant plus que Monsieur Brialy m’a parlé aussi de ses amis Cocteau et Marais que j’affectionne tant…

Le dernier livre lu ce mois-ci, c’est bien sûr Vampires et Bayous de Morgane Caussarieu, dans le cadre de Masse Critique de Babelio, je vous renvoie donc à ma chronique détaillée.

Que nous réserve le mois qui commence ? aucune idée… Je vais explorer mes étagères, peut-être à la recherche de livres qui prennent la poussière depuis trop longtemps… ou céder aux sirènes des derniers achats en date !

en attendant, bonne lecture !