Nous allons commencer avec un aveu (oui, encore un!), dès que le nom Dracula est prononcé, je me mets à frétiller comme un petit gardon… Ah, le saigneur… euh, pardon, le seigneur des Ténèbres, le premier vampire littéraire (pas la peine de me dire que ce n’est pas vrai ; il est le premier en matière de gloire, même le Lestat d’Anne Rice doit s’incliner et accepter la deuxième place). Vous pouvez même me proposer de mauvaises adaptations, je suis toujours partante (quoique, Dracula mort et heureux de l’être, une fois, mais pas deux!)
Donc, lorsque j’ai vu les premières images de Dracula Untold je ne me sentais plus de joie (comme le corbeau de la fable), et je n’attendais qu’une chose, l’opportunité d’aller voir le film. En effet, Dracula avant Dracula… L’homme avant le mythe… Ce film avait la jugulaire appétisante !
synopsis : 1462. La Transylvanie vit une période de calme relatif sous le règne du prince Vlad III de Valachie qui a négocié la paix avec le puissant Empire ottoman dont la domination ne cesse de s’étendre en Europe de l’Est. Mais quand le sultan Mehmet II demande comme tribu que 1000 jeunes garçons, dont le propre fils de Vlad, Ingeras, pour venir grossir les rangs de l’armée turque, le prince doit faire un choix : abandonner son fils au sultan, comme son père l’a fait avant lui, ou faire appel à une créature obscure pour combattre les Turcs et par là même assujettir son âme à la servitude éternelle. Vlad se rend au pic de la Dent Brisée où il rencontre un abject démon et conclut un accord faustien avec lui : il acquerra la force de 100 hommes, la rapidité d’une étoile filante et les pouvoirs nécessaires pour anéantir ses ennemis, en l’échange de quoi, il sera accablé d’une insatiable soif de sang humain. S’il parvient à y résister pendant trois jours, Vlad redeviendra lui-même, et sera à même de continuer à protéger et gouverner son peuple, mais s’il cède à la tentation, il entrera le monde des ténèbres pour le restant de ses jours, condamné à se nourrir de sang humain et à perdre et détruire tout ce et ceux qui lui sont chers…
Tout un programme, n’est-ce pas ?
Certes, certes, ce film est très américain : Grand spectacle, grands idéaux, et villain Empire Ottoman… Quoique, si on se penche sur l’histoire de Vlad Tepes… et bien on constatera que vampire mis à part, on est dans le ton. Ce film a le mérite de remettre en lumière ce que le roman de Bram Stoker avait fait oublier ; Vlad Tepes était certes surnommé l’empaleur, mais il est un héros dans son pays, il est l’homme qui a lutté contre, et repoussé l’envahisseur.
Le Dracula du film (Luke Evans, splendide) est un héros, un homme de guerre façonné par l’empire Ottoman qui ne veut finalement qu’une chose, la paix… Mais pour avoir la paix, comme dit le proverb latin… Ainsi, déchiré entre son devoir et son rôle de père, il suit son coeur, et se trouve ainsi force à pactiser avec le diable pour sauver son royaume…
Ce film est un parfait divertissement pour les amateurs de vampires, mais également ceux qui apprécient la fantasy noire (comme Le Trône de fer, pour ne citer que le succès du moment). Tous les ingredients sont là pour passer un bon moment : Héros grandiose mais torture, situation inextricable, méchant vil à souhait (quoique j’aurais aimé un peu plus de développement du côté des méchant, Mehmet comme ses soldats) combats épiques, paysages grandioses… Tout cela en collant au plus près de l’histoire du fils du Dragon, Vlad Dracul…
film de Gary Shore, avec Luke Evans (Dracula), Dominic Cooper (Mehmet III), Sarah Gadon (Mirena), Charles Dance (le Vampire), Art Parkinson (Ingeras).
Pas sûre que je le regarderais au cinéma mais pourquoi pas lorsqu’il sortira en dvd pour un moment divertissant 🙂
Ce qui est bien au cinema, c’est la taille de l’écran, car pour ce genre de film à grand spectacle (et un peu sombre, il faut l’avouer ! dans tous les sens du terme) on a un visuel merveilleux !
C’est vrai, mais je ne suis pas sure d’avoir envie de payer pour ça! :S
Lui, je veux le voir !! 😀
Bon choix ! 😀
Mais pas me faire mordre !! 😀
personnellement. ca dépend du vampire 3:)
Même !! 😛
Mmm j’ai adoré la version de Coppola mais ton billet fait envie 🙂