Recette d’un gâteau littéraire…

Quel drôle d’exercice me propose Syl de Thé, Lectures et Macarons ? un gâteau littéraire… Je pensais que ça serait compliqué et… oui, ça l’est un peu, mais au final je me suis amusée comme une folle pour écrire cet article… et j’ai été affreusement bavarde !

Donc, je limite mon introduction à ces quelques mots : Bon appétit ! 😉

 

Farine

entretienIl faut un socle solide pour ce gâteau… Vous m’attendez avec l’ami Arsène, j’en suis sûre, cependant, je l’ai disqualifié (pour cause d’implication émotionnelle trop forte, de plus il n’aime pas tellement les gâteaux, il est végétarien… son domaine, c’est les serrures, pas la cuisine…). Donc, nous commenceront avec un autre auteur que je vénère, Anne Rice. Elle a révolutionné le personnage du vampire grâce à son roman Entretien avec un vampire. Donc, c’est ce roman qui sera le socle de mon gâteau et aussi celui d’une toute nouvelle littérature de genre… puisque avec Anne Rice, le vampire devient le héros, il n’est plus le croquemitaine. 

Oeufs

Pour les oeufs, il nous faut une série… une trilogie, même ! Je vous propose les aventures de Lucifer Box par Mark Gatiss (oui, le papa de Sherlock, que j’avais chroniqué l’année dernière). Après tout, dans le métier d’espion, il est bien connu qu’on ne fait pas d’omelette (ou de gâteau, pour le coup), sans casser des oeufs !

Beurre

princePour cet ingrédient, il faut une lecture qui glisse toute seule… Je vais donc encore me tourner vers le roman policier Britannique et vers le délectable Peter Lovesey… Lire un de ces romans, c’est un plaisir délectable est riche ! Je vous avais déjà parler de cette merveille qu’est Le Vicaire persiste et saigne, donc je vais vous proposer un autre titre : Le Prince et les sept cadavres… Où le fils de la reine Victoria, Albert-Edouard, dit Bertie, se retrouve à enquêter sur une série de meurtres… Mais vous pouvez aller découvrir Lovesey les yeux fermés, tous les titres que j’ai pu lire sont aussi jouissifs les uns que les autres !

Sucre

 

importance d'être constantPour ajouter la douceur à notre dessert, je pense qu’il faut choisir un auteur qui savait jouer du doux amer, de l’humour et du cynisme ; sachant se moquer, même de lui-même. Ma pièce préférée d’Oscar Wilde, L’importance d’être constant… doux, sucré, mais quand on y réfléchit, il y a beaucoup à deviner, c’est une saveur subtile, comme le bon dosage du sucre dans un dessert

Levure

leaves of grass walt whitmanTrès important la levure… et je me dis que ce qui fait s’élever l’esprit, c’est la poésie ! Pas besoin d’analyse, mais du ressenti… Voici un poème qui m’a touchée dans sa dureté : Ô capitaine, mon capitaine de Walt Whitman. Je ne l’ai pas découvert dans Le cercle des poètes disparu, je ne savais pas que cela faisait référence à l’assassinat de Lincoln avant de faire des recherches, mais je me suis senti par ce capitaine mort avant d’avoir réalisé ce qu’il a accompli. 

La poésie est pour moi un ressenti, pas un sujet d’analyse. C’est un miroir pour chacun, mais un miroir qu’on conserve. C’est avant tout un miroir pour l’auteur, et j’avoue que je ne suis plus dans la phase de dissection si universitaire, je préfère éprouver qu’analyser.

 

Chocolat

trilogieLe chocolat, c’est l’ingrédient gourmand… la gourmandise pour moi, c’est le texte qui surprend, lecture légère, mais aussi riche, et pour cet ingrédient, je vais vous parler de Pierre Pevel. Certes, un lien avec Lupin, puisque mon gentleman apparaît dans le cycle d’Ambremer, mais je vais choisir les aventures du Chevalier Kantz avec la trilogie de Wielstadt. Uchronie qui se déroule pendant la guerre de 30 ans, c’est brillant, à la fois bien documenté historiquement parlant, mais habité par des monstres réels ou à visage humains et des dragons. Une lecture riche et sombre que je recommande.

Framboises

maloneUn peu de douceur dans ce monde de brutes ! mais une douceur un peu brutale… Les Framboises, nombreuses, ce sont les romans de Craig Rice qui a su faire du Hard-boiled une comédie policière ! avec les aventures de Malone, avocat et enquêteur, il est facile de décorer notre gâteau : au choix, nain au violon (littéralement, dans l’étui du violoncelle), cadavre fugueur, vrai-faux fantôme et autres divertissements…

Pistaches (pour le plaisir coupable)

SN_Night Terror_CVR_27114.inddNight Terror de John Passarella… et finalement non, pas si coupable que ça ce plaisir… Je ne lis pas de fanfics, mais j’aime les novélisations… Au temps de l’adolescence, j’ai lu celles concernant Buffy, plus tard les Torchwood (très bons), mais mes préférées restent les novélisations de Supernatural… et Night Terror est à la hauteur des meilleurs épisodes de la série (peut-être même supérieur, car l’auteur peut se permettre un budget effets spéciaux qui crève le plafond alors que l’équipe de production n’a pas de cagnotte illimitée). J’ai choisi Night Terror, parce que j’adore l’idée de cauchemars devenant réalité (sadique ? mais non), mais tous les Supernatural novels peuvent être ajoutés comme touche finale de ce gâteau littéraire…

10 réflexions sur “Recette d’un gâteau littéraire…

  1. Jusqu’au sucre, je suis bien mais après je suis en terres inconnues !
    As-tu vu « Le mari idéal » ? Ces deux films sont dans mon top…
    Merci Dorothée !

    • J’adore le mari idéal ! (ahh… Rupert… 😉 ). C’est le but, la terre inconnue, il faut faire découvrir des choses (c’est pour cela que l’ami Lupin a été disqualifié 🙂

  2. Pingback: Chelsea buns | Thé, lectures et macarons

  3. un gros gâteau avec des ingrédients très exotiques pour moi. J’ aime les surprises et les découvertes. Mais Arsène Lupin ne m’émeut guère , je suis plutôt du genre à tourner la tête quand je le vois 😦

  4. Quel gâteau !!! Mais qui s’occupe de la chantilly ???

    Anne Rice, j’ai tout lu des aventures des vampires, avec un bémol pour Armand le vampire, que j’attendais avec impatience tant j’aimais le personnage et qui au final est bien fadasse dans le livre.

    L’uchronie, je l’ai dans ma PAL je pense… sauf si j’ai des problèmes de mémoire ou de visions… 😦

      • oui ! En octobre pour l’anglais, je ne sais pas quand pour la version française…
        J’adore Antonio 😉 mais il n’a pas le physique pour Armand, désolée !

      • Oui, niveau physique, c’était pas tout à fait ça, mais niveau prestance, c’était magique… rhâââââ^.

        Ok, on ne sait pas encore pour quand…

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