Tout d’abord, je remercie le Chevalier Altamont Dupin pour ce cadeau de Noël, car ayant été publié en 2012, ce livre était passé sous mon radar…
Comme ce livre se présente sous un format encyclopédique, je vais vous le présenter chapitre par chapitre, en vous donnant mes impressions.
Arsène Lupin de A à Z de Philippe de Côme est une base intéressante pour entrer dans l’univers du gentleman-cambrioleur. Attention toutefois à certaines révélations sur les intrigues… Mais parfois, il est difficile de ne pas faire autrement ! j’en sais quelque chose !
L’idée de l’encyclopédie est sympathique. Le premier chapitre traite de Leblanc et de ses influences. Cela permet de placer l’auteur, et de lui rendre hommage. Dans le second, malgré un titre qui m’a perturbé (« Arsène Lupin : Les Chemins détournés de l’ésotérisme »), l’auteur retrace les étapes connues de l’existence du gentleman (je ne suis pas totalement d’accord avec certaines, mais là on part sur la bataille d’experts, de passionnés, et de ronchons en tout genre, donc je dirais que c’est l’opinion de l’auteur, mais j’aurais aimé qu’il cite un peu plus ses sources…)
Les Troisième, Quatrième et Cinquième chapitres font le tour des identités de Lupin (47… il faudra que je recompte, mais ça m’a semblé complet), de son apparence et des femmes qui ont compté dans son existence… Je ne parlerai pas de chiffre, un peu de délicatesse…). On est dans la liste, et j’aurai aimé une réflexion sur l’apparence plutôt que la comptabilité des postiches… mais là encore, je suis juste pénible.
Les Chapitres 6 et 7 m’ont beaucoup plus intéressée, car c’était une dimension des aventures lupiniennes que je n’ai jamais exploré : les lieux. Philippe de Côme nous a listé les lieux du Paris de Lupin, tout en donnant quelques informations fictionnelles et historiques. J’aurai aimé un plan, d’ailleurs (il n’est pas exclu que j’en fasse un un jour, je note l’idée).
J’aurai placé le chapitre 11 juste après 6 & 7, car il traite également de la géographie Lupinienne, à l’échelle de l’Europe… d’Etretat à Baden-Baden (mais par ordre alphabétique, bien sûr !), et on apprend encore des éléments intéressant sur les lieux, l’histoire. Beaucoup des lieux évoqués sont normands et souligne bien l’attachement de Maurice Leblanc à sa terre natale.
Le Chapitre 8 met en lumière un des grands talents de Leblanc, de mon point de vue, inscrire ses romans dans l’histoire. Philippe de Côme nous présente donc les personnages historiques qui ont croisés la route de Lupin, ou qui se sont trouvés au coeur d’énigmes qu’il a résolu (même si ces personnes ont vécu des siècles plus tôt).
Le chapitre 9 présente quelques autres gentlemen-cambrioleur, une douzaine pour être exacte. Je dois remercier Philippe de Côme, puisque j’y ai trouvé un personnage que je ne connaissais pas, Bernie Rodhenbarr de Lawrence Block. La présentation de ce monte-en-l’air m’a beaucoup plus, puisque c’est un libraire qui, la nuit venu, dérobe des livres anciens chez les nantis New Yorkais (savent-ils lire ceux-là ?). Aux vues des quelques lignes que l’auteur lui consacre, je l’aime déjà, ce rat d’hôtel particulier, et je vais m’empresser de le découvrir plus avant !
le chapitre 10 présente les films ayant mis en scène le gentleman-cambrioleur, de 1900 à nos jours. et enfin le chapitre 12 présentent les épisodes de séries et téléfilms, de manières très complète avec des anecdotes titrées « insolite » qui m’ont beaucoup diverties. Ce chapitre m’a d’autant plus intéressée que grâce à lui, j’ai pu réfléchir à l’adaptation des romans et nouvelles (pas forcément évident) et découvrir qu’il y avait quelques scénarios originaux (surtout avec François Dunoyer… j’ai malheureusement beaucoup de mal à adhérer à cette version de Lupin).
Voici donc un livre pour les passionnés, comme pour ceux qui découvrent le monde d’Arsène Lupin. J’avoue que j’ai trouvé certains chapitres un peu bref, mais le tour d’horizon est rarement un exercice facile, et pour une vue globale, il est difficile d’entrer dans les détails.
Autre critique de cet essai, critique pleine de précisions (et qui souligne une coquille que j’avais pudiquement passé sous silence… Allez donc la découvrir, ça m’avait fait beaucoup râler quand j’ai ouvert le livre!) sur : Les Lectures de L’oncle Paul.
Hello,
Tu ne connaissais pas lauwence Block et son monte en l’air ? J’ai lu Block, mais pas encore son monte en l’air qui est dans ma PAL et dont je devrais vérifier qu’il ne m’a rien chapardé ou chouravé, lui !!!
Je vois que tu en as tu pour ton argent, nous avions été un peu grugé sur le dictionnaire de Sherlock Holmes qui comportait des fautes et des fautes !!! :evil;
« la comptabilité des postiches » ou celle des « potiches ?? Et à la lettre Z, on nous parle de quoi ?? 😳
Oui, je sors !!!
je connaissais Block, mais pas ce personnage (et va falloir que je creuse, parce qu’il semble que ce n’est plus réédité ! bouquinistes, me voilà!). Tout n’est pas parfait dans ce livre, mais la partie histoire-géo n’est pas bête du tout ! il y en aurait encore énormément à dire, mais bon… on a jamais fini !…
oui, file ! vilaine ! 😉
J’en ai trouvé dans les bouquineries, en effet !
tu as de la chance d’avoir eu un livre qui en valait la peine ! Parce que je te jure que certains, my god ! Ça m’avait dégoutté !
Oui, si tu voulais, tu nous écrit tout le livre sur ton blog 😉
Je suis déjà dehors…
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