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Depuis des années, Le Prisonnier de Zenda d’Anthony Hope paresse sur mes étagères, attendant d’être lu. Et maintenant, à cause de cette aventure de Sherlock Holmes créée par David Stuart Davies, le Prisonnier de Zenda est devenu une priorité.
L’affaire Hentzau est une très jolie surprise parmi les nombreux Holmésiens que j’ai lu (ou que je lirai). Mon article ne pêchera donc pas par la longueur, puisque je n’ai pas matière à me plaindre et vous savez que je déteste ça 😉 .
Présentation : Le Colonel Sapt, membre de la Cour Ruritanienne arrive en Angleterre pour une mission secrète qui doit sauver son pays de l’anarchie. Il doit convaincre Rudolph Rassendyll de prendre la place du roi une fois de plus, le souverain étant convalescent après une grave maladie. Mais Rassendyll a mystérieusement disparu. En désespoir de cause, Sapt consulte Holmes qui, accompagné de son fidèle Watson, entreprend le voyage jusqu’en Ruritanie pour tenter de déjouer les plans de Rupert de Hentzau qui veut le trône.
Sous la plume de David Stuart Davies on quitte la douillette sécurité de Baker Street pour s’aventurer dans la sombre forêt de Zenda en Ruritanie. De quelques aventures à Londres jusqu’à un pays dans la tourmente, Davies nous rappelle que Holmes n’est pas seulement un cerveau, un génie, mais un homme d’action. Ce n’est pas toujours le cas avec les pastiches, mais en lisant L’Affaire Hentzau, j’ai vraiment éprouvé le sentiment que c’était le cher Watson qui me racontait cette aventure tirée d’un de ses dossiers secrets. Holmes et Watson sont fidèlement dépeints et placé dans une situation inhabituelle, où Holmes est toujours aussi étonnant, agissant pour protéger une monarchie et sa reine des agissement d’un intelligent et démoniaque ennemi. C’est un mélange entre l’aventure et le mystère. N’oublions pas que durant le grand Hiatus, Sherlock Holmes a vécu un certain nombre d’aventures, tout autour du monde, de Lhassa à Khartoum.
Quitter Londres, quitter l’Angleterre est une bonne idée de la part de l’auteur. J’ai vraiment apprécié les petits détails de ce voyage dans l’exotisme de l’Europe de L’Est (comme les difficultés de Watson avec le petit-déjeuner continental qui sont vraiment amusantes pour une personne qui vit sur le continent!), comme j’ai apprécié une bonne intrigue qui réserve des surprises jusqu’à la fin.
Ce pastiche mérite qu’on s’y intéresse, et je suis maintenant impatiente de lire The Shadow of the Rat et The Tangled Skein (du même auteur) qui attendent sur mes étagères, mais pas avant d’avoir lu Le Prisonnier de Zenda !
Merci !! 😉
Là, je veux les lire, les 3 romans que tu cites ! Mince, pourquoi je suis pas douée en langue, moi ? 👿
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